Le Hamas libérera les otages israéliens comme prévu, atténuant la menace qui pèse sur le cessez-le-feu à Gaza

Le groupe terroriste, qui a capturé 250 Israéliens lors de ses attaques du 7 octobre 2023, a déclaré qu'il libérerait trois autres otages le 15 février, comme convenu

Par Chris Summers
14 février 2025 12:35 Mis à jour: 17 février 2025 15:44

Le 13 février, le groupe terroriste Hamas a annoncé qu’il libérerait trois autres otages israéliens le 15 février comme convenu, résolvant ainsi un différend qui menaçait de compromettre le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Le Hamas avait menacé de retarder la prochaine libération des otages, accusant Israël de refuser l’entrée de tentes et d’abris, en plus d’autres allégations de violation du cessez-le-feu.

Le 11 février, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a averti que, si le Hamas ne libérait pas le prochain groupe d’otages avant le 15 février, le cessez-le-feu ne tiendrait plus.

Le Hamas a émis une déclaration dans laquelle il critique ce qu’il appelle le « langage de menaces et d’intimidation » de Benyamin Netanyahou et de Donald Trump. Toutefois, il a affirmé qu’il ne voulait pas que le cessez-le-feu échoue. « En conséquence, le Hamas réitère son engagement à respecter l’accord tel qu’il a été signé, y compris l’échange de prisonniers selon le calendrier convenu. »

À la radio publique le 13 février, le ministre israélien Avi Dichter, membre du cabinet de sécurité de M. Netanyahou, a dit penser que le Hamas n’a pas la capacité de se soustraire à l’accord.

« Il y a un accord, ils ne pourront pas donner moins que ce qui est prévu dans l’accord », a-t-il affirmé. « Je ne crois pas que le Hamas puisse se comporter autrement. »

Le Hamas a affirmé, le 13 février, que des médiateurs égyptiens et qataris s’efforceraient de « lever tous les obstacles » et que le Hamas respecterait l’accord de cessez-le-feu.

Le groupe terroriste a indiqué que ses représentants ont eu des discussions au Caire avec des responsables égyptiens et qu’ils ont échangé avec le Premier ministre du Qatar sur l’importance d’avoir plus d’abris, de matériel médical, de carburant et d’équipements lourds pour dégager les décombres dans la bande de Gaza.

L’Égypte et le Qatar ont joué un rôle clé dans la négociation du cessez-le-feu, qui est entré en vigueur en janvier après 15 mois de conflit armé.

Le Hamas a déclenché le conflit en envoyant des hommes armés à travers la frontière le 7 octobre 2023, tuant 1200 Israéliens.

Le ministère de la Santé de Gaza, sous le contrôle du Hamas, a indiqué que 48.000 Palestiniens avaient été tués au cours du conflit.

Jusqu’à maintenant, 21 otages israéliens ont été libérés en échange de plus de 730 prisonniers palestiniens.

Sur les quelque 70 otages restants, 34 d’entre eux seraient morts, selon Israël.

Israël n’a pas réagi à la dernière déclaration du Hamas. En début de semaine, M. Netanyahou a déclaré : « Si le Hamas ne libère pas nos otages avant midi samedi, le cessez-le-feu prendra fin et l’armée israélienne engagera des combats acharnés jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement vaincu. »

« Compte tenu de l’annonce du Hamas de ne pas respecter l’accord et de ne pas libérer nos otages, j’ai demandé hier soir aux Forces de défenses israéliennes de déployer des troupes à l’intérieur et autour de la bande de Gaza », a-t-il ajouté. « Cette opération est en cours à l’heure actuelle et sera terminée dès que possible. »

Le 10 février, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti que, si le Hamas ne relâchait pas les otages, cela constituerait une « violation totale de l’accord de cessez-le-feu et de l’accord de libération des otages ».

« J’ai demandé à l’armée israélienne de se préparer au plus haut niveau d’alerte et de protéger les communautés de tout scénario possible à Gaza », a-t-il déclaré.

Également le 10 février, le président américain, Donald Trump, a déclaré à la presse, depuis le Bureau ovale, qu’il appartenait à Israël de maintenir l’accord et qu’il pensait que le cessez-le-feu devrait être annulé si le Hamas ne libérait pas les otages restants à Gaza d’ici le 15 février.

Avec Associated Press

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