Le général Bruno Clermont a commenté les propos du porte-parole du Hamas, Ghazi Hamad, qui a déclaré sur la chaîne libanaise LBC qu’il poursuivrait l’offensive contre l’État hébreu jusqu’à « éliminer » Israël.
Le Général Bruno Clermont s’est exprimé, sur CNews ce 2 novembre, sur le discours de haine appelant au « meurtre » et à la « barbarie », proféré par Ghazi Hamad, un cadre du Hamas. Selon lui, ce message sonne comme un appel au « djihad mondialisé ».
Les radicalisés à travers le monde pourraient « déclencher des actes terroristes »
À la question de savoir s’il serait possible qu’une attaque comme celle du 7 octobre se reproduise en Israël, le général Clermont a assuré : « Probablement pas », compte tenu de l’ampleur, à savoir 4000 terroristes et 1400 morts. Il a souligné qu’aujourd’hui, Israël est sur la « défensive », « les forces de Tsahal sont déployées », donc cet appel au meurtre ne concerne probablement pas les gens du Hamas et les Palestiniens en Palestine. « Il concerne plutôt les radicalisés à travers le monde qui eux, pourraient passer à l’acte et déclencher des actes terroristes », a-t-il avancé.
#IsraelPalestineWar Ghazi Hamad chef du #HamasMassacre prédit à Israël d’autres « 7 octobre » et appelle à un djihad mondial pic.twitter.com/1PDMaaSgr4
— ?? _Thierry d’Austrasie_?? ?? (@Thierry_d_Austr) November 2, 2023
Sonia Mabrouk a demandé au gradé si cela signifiait une étendue à nos capitales. « Partout dans le monde où des gens veulent nuire », a répondu Bruno Clermont. « Vous y voyez un appel au djihad mondialisé », a de nouveau interrogé la journaliste, ce à quoi le général a répondu par l’affirmative.
Lors d’une interview accordée à LBC le 24 octobre dernier, le porte-parole du Hamas Ghazi Hamad avait déclaré : « Nous devons donner une leçon à Israël et nous le ferons encore et encore ». « Le Hamas répétera son attaque, telle qu’elle a été menée le 7 octobre, jusqu’à ce qu’Israël soit détruit », avait-il martelé, soulignant que « le déluge d’Al-Aqsa n’était que le premier », et qu’il y en aurait « un deuxième, un troisième, un quatrième ». Le cadre du Hamas avait affirmé que ses hommes étaient « prêts » à en payer le prix. « Nous sommes une nation de martyrs et nous sommes fiers de sacrifier des martyrs », avait-il affirmé avec véhémence.
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