Le journaliste d’origine maghrébine a déclaré avoir été victime d’insultes racistes après avoir condamné les propos haineux de sa consœur Nassira El Moaddem, qui a qualifié la France de « pays de racistes dégénérés ». Son avocat fait état, en outre, de menaces de mort.
« Mon amour et ma passion pour la France sont plus forts que jamais. » Le journaliste d’Entrevue, Radouan Kourak, a annoncé sur son compte X, dimanche 5 mai, avoir reçu « des milliers d’insultes et de menaces » après avoir dénoncé, deux jours plus tôt, « les propos offensants et anti-France de Nassira El Moaddem ». Cette dernière avait qualifié, le 30 avril dernier, la France de « pays de racistes dégénérés ».
« Vous semblez cracher dans la soupe et renier ce pays qui nous a pourtant tout donné. Nous lui devons tout. La France est le pays le moins raciste du monde », avait affirmé le journaliste d’origine maghrébine. Une prise de position que ce dernier avait défendue sur CNews: « La France m’a tout donné. La France n’est pas un pays de dégénérés et encore moins un pays de racistes », a-t-il déclaré.
Pour rappel, avec ces propos d’une violence extrême, la journaliste « vedette » du site « Arrêt sur images » réagissait à une information selon laquelle le président de la Ligue de football amateur aurait demandé aux dirigeants de clubs de sévir face à l’entrisme islamiste constaté sur le terrain. La rédaction d’Arrêt sur images soutient sa journaliste, affirmant que ses déclarations « n’ont pas de quoi faire bouger un sourcil » et que si elle est critiquée, c’est seulement à cause de son prénom.
Menacé de mort
Dans Morandini Live, Radouan Kourak a fait part de son indignation: « En fait ceux qui se disent anti-racistes sont les plus racistes. On me traite d’arabe de service, de « bounty », de « colla-beurs. Et me dire « sale blanc » reste du racisme mais anti-blanc ! » Moi, je le dis, la France est le pays le moins raciste du monde, j’assume et je réitère. »
Son avocat, Auran Reihanian, a publié ce 5 mai un communiqué dans lequel il indique que son client « est assailli de milliers d’insultes racistes, homophobes, et antisémites ». L’homme de loi ajoute que Radouan Kourak était également visé, depuis le 3 mai, « par des menaces de mort circonstanciées ».
« Dans une démocratie saine, le « cyberharcèlement » dont il est victime commanderait une condamnation tout aussi vigoureuse que celle exprimée légitimement à l’égard de celui dont est victime Nassira El Moaddem », conclut Auran Reihanian.
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