FALUN GONG

Le New York Times est devenu le « porte-voix » du PCC pour discréditer le Falun Gong, selon un spécialiste

Le spécialiste de la Chine a mis en garde contre la gravité de la situation, affirmant que le PCC exerce une profonde influence dans les pays démocratiques
janvier 20, 2025 2:53, Last Updated: janvier 20, 2025 2:55
By

En réponse aux récentes tentatives du New York Times de discréditer la pratique spirituelle Falun Gong et ses organisations affiliées à travers une série d’articles, un universitaire chinois souligne la nécessité de situer cette démarche dans le contexte plus large de la tyrannie du Parti communiste chinois (PCC), en Chine et dans le monde. Il souligne que les pratiquants de Falun Gong en dehors de Chine jouent un rôle crucial pour dénoncer les violations commises par le PCC, en plus d’avoir instigué un mouvement populaire contre son régime autoritaire.

Dans une récente interview accordée à l’édition chinoise d’Epoch Times, l’universitaire chinois Yuan Hongbing a déclaré que la tentative du New York Times de discréditer les organisations fondées par les pratiquants de Falun Gong, ainsi que la pratique elle-même, n’est pas un incident isolé, mais relève plutôt d’un effort coordonné et s’inscrit dans le cadre d’une campagne de propagande plus large menée par le PCC, et ciblant à la fois l’intérieur et l’extérieur de la Chine.

« Outre le New York Times, plusieurs blogueurs ont publié une série de commentaires sur le Falun Gong qui vont au-delà de la critique habituelle et s’alignent sur les campagnes de propagande du PCC, contribuant ainsi aux attaques plus générales du Parti contre le Falun Gong », a-t-il déclaré.

Yuan Hongbing, ancien professeur de droit de l’université de Pékin, vit maintenant en exil en Australie. Il est resté en contact avec les principaux cercles politiques de Pékin et étudie depuis longtemps le régime communiste chinois.

Le PCC intensifie la persécution du Falun Gong

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, a été présenté pour la première fois au public en Chine en 1992. Ses enseignements moraux et ses cinq exercices doux et méditatifs ont connu un succès fulgurant en Chine où, à la fin des années 1990, les estimations officielles évaluaient le nombre de pratiquants entre 70 et 100 millions.

En juillet 1999, craignant que la popularité du Falun Gong ne menace son régime totalitaire, le PCC a lancé une vaste campagne visant à éradiquer cette pratique. Depuis lors, des millions de pratiquants ont été détenus arbitrairement dans des prisons, des camps de travail et autres installations correctionnelles, et des centaines de milliers d’entre eux ont été torturés, selon le Centre d’information sur le Falun Dafa.

Selon M. Yuan, le PCC a usé de tout son pouvoir et utilisé toutes les ressources du pays pour éliminer le Falun Gong en Chine et à l’étranger. M. Yuan avait précédemment révélé à Epoch Times qu’en 2022, selon ses informateurs internes, le dirigeant chinois Xi Jinping avait approuvé une stratégie renouvelée visant à attaquer le Falun Gong à l’étranger, notamment par le biais d’une guerre médiatique.

Cette guerre médiatique consisterait à diffuser de la désinformation par l’intermédiaire d’influenceurs sur les médias sociaux ainsi que des médias occidentaux afin de discréditer le fondateur du Falun Gong, M. Li Hongzhi, ainsi que les médias fondés par les pratiquants de Falun Gong, selon ses informateurs. La machine de propagande du régime communiste chinois vise à façonner l’opinion publique en discréditant le Falun Gong.

Selon M. Yuan, les entreprises culturelles et médiatiques fondées par des pratiquants de Falun Gong ne doivent pas être considérées comme de simples entreprises commerciales, car elles portent une mission importante, celle de s’opposer au régime communiste – lequel menace non seulement le peuple chinois, mais l’humanité toute entière.

Le spécialiste de la Chine a mis en garde contre la gravité de la situation, affirmant que l’infiltration du PCC s’est accentué dans les pays démocratiques, touchant presque tous les domaines de la société. Il a ajouté que de grands et influents médias, en particulier le New York Times, sont « devenus des porte-voix » du PCC.

M. Yuan a relevé qu’au cours des six derniers mois, les articles publiés par le New York Times sont analogues à la récente campagnes de diffamation sur les médias sociaux chinois visant le Falun Gong, Shen Yun Performing Arts et Epoch Times. Que ce soit les articles du New York Times ou certains influenceurs et blogueurs chinois, ils déforment les faits sur la pratique et les organisations fondées par ses pratiquants, et « induisent délibérément le public en erreur ».

Un article du New York Times du 29 décembre affirme que Shen Yun « est devenu un dépositaire de vastes richesses pour le Falun Gong », amassant des biens aux dépens de ses pratiquants dévoués.

Selon M. Yuan, cette affirmation est trompeuse.

« Lorsque nous examinons les articles sensationnalistes du New York Times ou de ces individus blogueurs hostiles au Falun Gong, il est clair qu’ils évaluent ces organisations médiatiques et culturelles d’un point de vue purement commercial, ce qui est complètement faux et ne reflète pas la réalité de leurs activités. »

Dans un communiqué, Shen Yun déclare : « La fixation du Times sur les réserves de trésorerie de notre compagnie semble déplacée, et provient peut-être en partie d’une ignorance de ce qu’il faut pour faire fonctionner une organisation comme Shen Yun. »

« Contrairement à la grande majorité des compagnies d’arts du spectacle dans le monde, nous n’avons ni entreprises sponsors, ni soutien gouvernemental régulier, ni programme actif de dons de la part de nos membres. Nous survivons à l’ancienne : par la valeur que notre produit apporte aux consommateurs. »

Selon M. Yuan, le New York Times « ne comprend absolument pas que les pratiquants du Falun Gong et les organisations qu’ils ont fondées, dans leur quête inébranlable de la liberté de croyance – et ce, non seulement pour eux-mêmes, mais pour tous les Chinois – ont fait preuve d’un dévouement et d’un courage extraordinaires ».

Le New York Times est-il le porte-voix du PCC ?

M. Yuan a fait remarquer que l’un des moyens utilisés par le PCC pour diffuser son idéologie communiste consiste à infiltrer les médias des pays démocratiques, un élément clé de sa stratégie globale visant à étendre son influence totalitaire.

M. Yuan relève également que, depuis le début de la persécution du Falun Gong par le PCC en 1999, le New York Times a largement ignoré la question.

Selon une analyse du Centre d’information du Falun Dafa, publiée en mars 2024, et passant en revue 159 articles du New York Times depuis 1999, entre 1999 et 2002, 76 % des articles du Times contenaient des erreurs factuelles ou dressaient un portrait sombre des pratiquants de Falun Gong.

En 2019, l’ancienne correspondante du New York Times à Pékin, Didi Kirsten Tatlow, a déclaré que le journal l’avait empêchée de faire un reportage sur le système institutionnalisé de prélèvements forcés d’organes en Chine, coordonné par le PCC. À l’époque, elle avait voulu élargir la couverture du sujet, initialement limité aux prisonniers condamnés à mort, pour y inclure les prélèvements forcés d’organes réalisés sur les prisonniers de conscience. Or, sa requête avait été rejetée par les rédacteurs en chef du journal.

De ce point de vue, il semble que le New York Times soit devenu une plateforme clé où le PCC peut exercer une influence sur la culture américaine et le discours public.

Ce n’est pas la première fois que le New York Times ferme les yeux sur des violations des droits de l’homme. Dans les années 1930, le journaliste Walter Duranty a fait fi de rapports sur la famine généralisée en Union soviétique, causée par les politiques du régime soviétique.

Le journal a antérieurement qualifié Mao Zedong, le fondateur de la Chine communiste, de « réformateur agraire démocratique », ainsi que l’ancien dirigeant cubain Fidel Castro de « démocratique ».

Exposer la « tyrannie du PCC »

Selon M. Yuan, les attaques récentes contre les pratiquants de Falun Gong sont au cœur d’une campagne de propagande plus vaste du PCC, et motivée par la peur du régime face à l’opposition inébranlable que représente ce groupe, depuis plus de vingt ans.

« En exposant son ignominie et en publiant des ouvrages tels que les ‘Neuf commentaires sur le Parti communiste’, les pratiquants de Falun Gong ont éveillé les consciences du peuple chinois face à la tyrannie du régime », a-t-il déclaré.

La série éditoriale intitulée « Neuf commentaires sur le Parti communiste », publiée par Epoch Times, expose l’histoire sanglante du PCC et offre une analyse approfondie de sa nature trompeuse, violente et malhonnête dans les sphères politique, économique, culturelle et de la foi.

La publication de cette série éditoriale est également à l’origine d’un mouvement populaire, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chine, visant à aider les Chinois à rompre leurs liens avec le PCC et ses organisations affiliées.

« Grâce à leurs efforts, les pratiquants de Falun Gong ont aidé le peuple chinois à reconnaître la véritable nature du PCC, portant un coup à l’idéologie qu’il promeut, et donc à son pouvoir », a déclaré M. Yuan.

« Il s’agit de la raison principale pour laquelle le Parti communiste chinois nourrit une haine si profonde à l’égard des pratiquants de Falun Gong et les attaque continuellement. »

« Le PCC au pouvoir est une malédiction pour l’avenir de la Chine »

M. Yuan estime que le Parti communiste chinois doit être démantelé pour trois raisons.

D’abord, car le PCC a un long historique de crimes contre l’humanité. Selon M. Yuan, depuis que le régime communiste a pris le contrôle de la Chine en 1949, une forme de génocide culturel s’en est suivi, ciblant divers groupes ethniques et détruisant « les fondements spirituels, l’âme et l’identité culturelle du peuple chinois ».

Il a également souligné qu’au cours des sept dernières décennies, près de 100 millions de personnes ont été victimes de mort non naturelle en Chine, dans le cadre de mouvements politiques, de réforme agraire, industrielle et commerciale, de persécutions, de massacres. Le peuple chinois, a-t-il dit, est, en réalité, politiquement esclave et privé de ses droits humains fondamentaux.

« L’histoire démontre que le règne du PCC est une malédiction pour l’avenir de la Chine », a-t-il déclaré.

Selon M. Yuan, la fin du régime communiste est une question cruciale pour le peuple chinois, sans quoi la Chine continuera à sombrer, en ruine. Il estime que s’opposer au régime communiste chinois ou plaider en faveur de sa chute est une cause juste et dans les intérêts du peuple chinois.

La deuxième raison pour laquelle, selon M. Yuan, le PCC doit être démantelé, est la diffusion mondiale de l’idéologie communiste, sous la direction de Xi Jinping, cette expansion étant « l’ennemi le plus dangereux de la liberté et de la démocratie pour l’humanité », a-t-il expliqué.

Ces dernières années, un consensus prévaut au sein de la communauté internationale pour reconnaître la menace que représente le PCC pour le respect des droits de l’homme et la paix dans le monde.

Enfin, la troisième raison est la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong, que M. Yuan qualifie de « l’une des pires catastrophes du 21e siècle en matière de droits de l’homme ».

« Depuis plus de vingt ans, les pratiquants de Falun Gong font preuve d’une résilience et d’un courage extraordinaires pour défendre leur liberté de croyance contre le régime oppressif du PCC. Leur engagement est à la fois inspirant et profondément émouvant », a-t-il déclaré.

« Les divers médias fondés par des pratiquants du Falun Gong jouent un rôle crucial pour dénoncer le PCC. Leurs efforts visant à s’opposer à sa tyrannie représentent l’un des actes de résistance les plus significatifs et les plus importants de l’histoire de la Chine moderne. »

Haizhong Ning et Luo Ya ont contribué à la rédaction de cet article.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER