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Conçus par Dominique Girard, les jardins situés au sud (à g.) du château d'Augustusburg comptent parmi les jardins du XVIIIe siècle les mieux conservés, dans un style français strictement symétrique, avec quatre fontaines et un bassin miroir. Selon la tradition anglaise, les tilleuls environnants ont été plantés au XIXe siècle pour ressembler à une forêt naturelle. (Rick Neves/Shutterstock)
28 février 2025 16:55 Mis à jour: 28 février 2025 22:38
Construit entre 1725 et 1768, le château d’Augustusburg en Bavière est l’un des premiers exemples d’architecture rococo en Allemagne. Le palais est situé dans l’un des paysages les mieux préservés du milieu du XVIIIe siècle et est l’un des rares manoirs de style rococo que l’on peut encore voir dans son environnement d’origine.
Le château d’Augustusburg avait été commandé par l’archevêque de Cologne, Clemens August of Wittelsbach. Le palais a été conçu pour remplacer luxueusement le château médiéval en ruine sur les fondations duquel il a été construit.
Pendant les trois premières années, le projet a été confié à Johann Conrad Schlaun, l’un des derniers architectes baroques importants d’Allemagne. En 1728, il a été remplacé par François de Cuvilliés, l’architecte qui achèvera le palais quatre décennies plus tard.
François de Cuvilliés était un nain de la cour dont l’intelligence avait attiré l’attention du prince Maximilien II de Bavière. Le prince a financé sa formation en architecture, où il s’est familiarisé avec le nouveau style rococo. Ce style artistique du XVIIIe siècle se distingue par trois caractéristiques : des couleurs blanc et pastel, des décorations exceptionnellement ornées et des courbes prononcées et ludiques. Avant même l’achèvement du château d’Augustusburg, François de Cuvilliés est devenu l’architecte rococo le plus important d’Europe centrale.
Bien que le rôle de M. de Cuvilliés dans la conception du palais ait été central et décisif, un autre architecte a apporté une contribution essentielle. Johann Balthasar Neumann, l’un des principaux architectes européens du XVIIIe siècle, a conçu le grand escalier du château. Conçu pour éblouir les visiteurs du prince par son opulence, l’escalier est largement considéré comme l’une des parties les plus magnifiques du palais.
La façade et l’entrée principale du château d’Augustusburg illustrent l’alliance de la grandeur et de la douceur du rococo. Hormis les courbes du toit, l’architecture du palais pourrait être confondue avec une structure classique. Mais les murs jaunes bordés de blanc renoncent à une apparence imposante pour suggérer plutôt un lieu plus léger. (Stefan (Bernsmann/Shutterstock)Plusieurs plafonds du palais sont décorés de fresques du peintre italien Carlo Innocenzo Carlone. La combinaison d’un arrangement dramatique de stucs moulés et de sculptures en bois avec la quadratura (peintures illusionnistes au plafond) donne aux visiteurs l’impression d’une ouverture sur les cieux avec des chérubins et des personnages célestes qui regardent vers le bas. (A. Savin)Le grand escalier de Balthasar Neumann est l’une des parties les plus ornées du palais. Fait de marbre, de jaspe et de stuc, l’escalier a été conçu pour éblouir les spectateurs. Les sculptures situées de part et d’autre de l’escalier et aux extrémités de la pièce allient beauté et fonction : leur posture élégante permet de supporter le poids du palier de l’escalier d’honneur. (A. Savin)Autour et sous le plafond peint à fresque du hall d’entrée se trouvent des iconographies en stuc sculpté et des portraits peints qui rendent hommage à la noblesse et à la divinité. Les figures sur les murs environnants représentent les thèmes de la sagesse et de la justice. Alors que le blanc et le vert dominent l’espace de l’escalier, les rampes en fer à volutes dorées, les murs et les piliers en marbre sont accentués par la palette rococo pastel. (Viktor Bondarenko/Shutterstock)Dominée par une combinaison de bleu et de blanc, la salle à manger d’été allie le luxe à l’informalité domestique. Le salon privé est orné de carreaux hollandais, d’un lustre vénitien, d’une cheminée et d’une niche en marbre. (A. Savin)La chapelle Saint-Jean-Népomucène est nichée sur le côté ouest du palais. Ce martyr du XIVe siècle est devenu populaire parmi les populations germaniques du XVIIIe siècle. En 1729, pendant la phase initiale de conception du palais, il a été officiellement canonisé par le pape Benoît XIII. Bien que l’autel et le plafond peint à fresque contiennent une iconographie religieuse, la plupart des décorations de la chapelle, typiques du style rococo, ne sont pas fortement dominées par des thèmes religieux. (Viktor Bondarenko/Shutterstock)
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