Le 4 juillet, les cours de l’or noir ont plongé. Les craintes d’une récession dans les pays consommateurs de brut pourraient détruire la demande, l’ayant emporté sur les inquiétudes quant aux perturbations de l’offre.
Le baril de Brent de la mer du Nord a dégringolé de 9,45% à 102,77 dollars le baril, après avoir dévissé de près de 10%.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain a chuté quant à lui de 8,23% à 99,50 dollars, glissant sous les 100 dollars le baril pour la première fois depuis le 11 mai.
Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote, « les craintes de récession réduisent les perspectives de la demande de pétrole et font baisser les prix ».
En passant sous la barre des 100 dollars, le pétrole a franchi un important « seuil psychologique ». L’analyste évoque la possibilité d’une baisse des cours jusqu’à un prochain niveau fatidique, celui des 85 dollars le baril.
Depuis 15 jours le cours du baril de pétrole est en chute permanente, il est même passé sous la barre des 110$ mais Madame Michu paye toujours aussi cher son carburant à la pompe…
Elle n’est pas belle le vie en Macronie ?
? pic.twitter.com/lw4u3khFGC— Verlaine (@__Verlaine__) July 1, 2022
« Risques de récession dans la zone euro »
Dans un scénario de récession, les analystes de Citi évoquent même des prix du pétrole qui tomberaient à 65 dollars le baril d’ici à la fin de l’année, puis à 45 dollars en l’absence d’intervention de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
Le marché pétrolier « se détourne de l’inflation » et se dirige vers le « désespoir économique », a affirmé Stephen Innes, analyste chez Spi Asset Management.
Des « indices PMI soulignent les risques de récession dans la zone euro », faisait valoir Neil Wilson, analyste chez Markets.com, pour qui « la récession semble inévitable ».
La croissance de l’activité économique en zone euro a fortement ralenti en juin dans le secteur privé, au plus bas depuis 16 mois, selon l’indice PMI composite final publié mardi par S&P Global.
Les métaux à la baisse
Les craintes d’une récession mondiale ont continué également de prédominer sur les marchés des métaux industriels, notamment le cuivre.
Le métal rouge est ainsi très sensible à un potentiel ralentissement de l’activité économique mondiale, servant de baromètre de l’économie.
Pour la première fois depuis 17 mois, le cuivre s’est échangé sous la barre des 8000 dollars la tonne, dévissant de 21% depuis le début de l’année. Mardi, il a touché les 7.627,00 dollars la tonne.
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