Pour les mères qui travaillent fort, jour après jour, pour subvenir aux besoins de leurs enfants, entendre qu’un enfant cause continuellement des problèmes à l’école est suffisant pour les rendre folles.
Maman Becky Crandley, âgée de 30 ans, de Kent, en Angleterre, n’est pas étrangère à l’administration de l’école Sittingbourne.
Cette mère de cinq enfants avait reçu « coup de fil sur coup de fil » au sujet du mauvais comportement de son fils Harley, âgé de 12 ans, comme elle l’a dit à Kent Live. Mme Crandley n’était pas certaine de ce qu’il fallait faire, car Harley exprimait la même « impolitesse et manque de respect » à la maison depuis qu’il avait commencé le collège l’année précédente.
Voyant que les tactiques disciplinaires de l’école, y compris les « détentions et les isolements », n’avaient eu aucun effet, cette mère a décidé de monter d’un cran après sa consultation avec l’école. « J’avais constamment menacé de m’asseoir avec lui à l’école si le besoin se faisait sentir et il se moquait toujours de moi », a-t-elle expliqué.
Inutile de dire que le jeune Harley allait avoir une petite surprise.
L’idée lui est venue lors d’une conversation avec la professeure de mathématiques de Harley, qui avait discuté avec Mme Crandley de ce qui pouvait être fait pour maîtriser son fils. Selon Kent Online, la mère a fait une offre audacieuse à l’époque. « Si vous voulez que je m’assoie avec lui pendant la leçon pour qu’il ne se comporte pas mal, je le ferai », se rappelle Mme Crandley en s’adressant à l’enseignante exaspérée.
L’enseignante a accepté l’offre et a accepté de garder le secret sur sa visite. Puis, un vendredi, à la dernière demi-heure de son cours de mathématiques, Harley n’en croyait pas ses yeux – sa mère est entrée. « Si seulement j’avais une photo de son expression quand je suis entrée et que je me suis assise à côté de lui, il est devenu rouge comme une tomate », a dit Mme Crandley à KentLive.
Comme on pouvait s’y attendre, l’audace de l’adolescent mortifié s’est effondrée avec sa mère assise à ses côtés devant tous ses camarades. Mme Crandley a avoué à Kent Live qu’elle a ri sous cape lorsque son fils « a baissé la tête de honte, signifiant : ‘Oh, mon Dieu, ma mère est ici’ ».
Pour le reste de la leçon, Mme Crandley le surveillait comme un faucon pour s’assurer qu’il écoutait son institutrice. « J’étais assise à côté de lui tout ce temps, je vérifiais son travail et tout, c’était génial », a-t-elle dit.
Quant aux autres enfants dans la classe, ils ne savaient pas trop comment réagir. « Quand je suis entrée, quelques enfants ont ri et d’autres ont été surpris. » Elle espère que sa visite n’aura pas seulement fait une différence pour Harley, mais aussi pour ses camarades de classe. « Ils ne voudront pas que ce soit leurs parents la prochaine fois », a-t-elle souligné.
Quant à Mme Harley, elle pense que le changement initial du comportement de son fils avait été provoqué lorsqu’il a essayé de s’intégrer et d’impressionner ses camarades. Il est doué sur le plan scolaire mais, pour la plupart des adolescents, ce n’est pas ce qui attire l’attention de leurs camarades de classe. Mme Crandley note que Harley n’est pas un trouble-fête stéréotypé.
Bien qu’il n’ait jamais eu de bagarres ni d’agressivité physique, Mme Crandley était très préoccupée par la façon dont il traitait les employés à l’école. « Je ne l’élève pas pour être impoli avec les gens, surtout pas avec les femmes, et je ne le tolérerai pas », a dit Mme Crandley à Kent Online.
Lorsque cette mère innovatrice a affiché une photo d’elle avec un Harley très penaud sur Facebook, elle a attiré l’attention de beaucoup d’autres parents ainsi que d’enseignants. « Il ne s’agit pas de faire honte à mon fils », a-t-elle expliqué à Kent Online. « Il s’agit de faire ce qui est juste et de dire aux autres parents qu’ils peuvent agir pour faire changer les choses. »
En tant que mère d’une famille nombreuse, Mme Crandley, qui travaille aussi comme aide-soignante, est préoccupée par l’avenir. « C’est effrayant de penser à ce que nous laisserons derrière nous un jour », a-t-elle dit. Bien qu’elle admette qu’elle donne beaucoup de latitude à ses enfants, il y a un moment où les parents doivent mettre la main à la pâte, surtout en matière d’éducation.
« Beaucoup de parents blâment les enseignants, mais ce n’est pas leurs fautes », a-t-elle dit à Kent Online. « Si mon fils ruine son éducation maintenant, il a déjà ruiné son avenir, et je n’accepterai pas ça. »
« Vous pouvez peut-être établir une règle de trois manquements aux élèves, et au troisième, leurs parents viendront s’asseoir avec eux », suggère-t-elle. Une idée qui va sûrement terroriser le cœur de tous les adolescents « coriaces » comme Harley.
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