La guerre entre Israël et le Hamas, entrée dans son 24e jour lundi, a été déclenchée le 7 octobre par l’attaque sanglante sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza.
En représailles, l’armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007 et assiège ce territoire palestinien exigu où s’entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens. Depuis plusieurs jours, elle y conduit également des opérations terrestres. Le point sur la situation actuelle.
« Empêcher l’accès de l’aide humanitaire » vers la bande de Gaza pourrait constituer un « crime », a estimé dimanche au Caire le patron de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, après s’être rendu au poste-frontière de Rafah, reliant l’Égypte à Gaza, où s’entasse l’aide internationale à destination des civils palestiniens.
M. Khan a déclaré « enquêter sur les crimes qui pourraient avoir été commis en Israël, le 7 octobre » mais aussi « sur les événements en cours à Gaza et en Cisjordanie » dans le cadre de l’enquête officielle de la CPI ouverte en 2021 sur les Territoires palestiniens.
Depuis le 21 octobre, « 117 camions d’aide humanitaire à Gaza »
Trente-trois camions d’aide humanitaire sont entrés à Gaza dimanche via Rafah, a indiqué lundi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Il s’agit du convoi le plus important à pénétrer dans le territoire palestinien assiégé depuis la reprise limitée de l’acheminement de l’aide humanitaire, le 21 octobre, a précisé le Bureau onusien, soulignant la nécessité d’un acheminement d’aide « beaucoup plus important ». Au total, 117 camions d’aide humanitaire ont pu entrer à Gaza depuis le 21 octobre, a précisé l’Ocha, une majorité d’entre eux contenant du matériel médical.
Le Hamas a fait état de « violents combats au moyen d’armes automatiques et antichars » avec les forces aériennes israéliennes dans le nord de la bande de Gaza, où l’armée israélienne mène des opérations terrestres depuis plusieurs jours.
Plusieurs frappes dans les deux camps et de nombreux otages en sursis
Israël a annoncé de son côté dimanche augmenter le nombre de ses soldats et l’ampleur de ses opérations dans le territoire palestinien, après avoir intensifié ses frappes depuis vendredi. L’armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé plusieurs cibles en Syrie en réponse à des tirs de roquettes. Elle a aussi rapporté de nouveaux tirs en provenance du Liban vers le secteur de Har Dov et Kyriat Shmona, et dit y avoir riposté.
Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a annoncé la mort d’un de ses combattants et indiqué avoir abattu un drone israélien. De son côté, la branche armée du Hamas au Liban a indiqué que ses combattants ont lancé 16 missiles vers la ville israélienne de Nahariya.
Plus de 1400 personnes ont été tuées côté israélien, essentiellement des civils lors de l’attaque du 7 octobre, selon les autorités israéliennes. Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a accusé le Hamas de « manipulation psychologique » au sujet des personnes prises en otage lors de l’attaque du 7 octobre, après que le mouvement islamiste s’est dit prêt à les libérer en échange de tous les prisonniers palestiniens incarcérés par Israël. Le porte-parole militaire israélien, Daniel Hagari, a déclaré dimanche que le nombre d’otages détenus par le Hamas s’élevait à 239, dont « de nombreux travailleurs étrangers ».
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