Le Président Trump demande des explications sur les tentatives d’assassinat

"Je ne sais pas quoi croire", déclare le président Trump dans une nouvelle interview

Par Jack Phillips
19 avril 2025 21:05 Mis à jour: 1 mai 2025 16:29

Le président Donald Trump a déclaré mercredi à un intervieweur qu’il souhaitait obtenir davantage d’informations sur les deux tentatives d’assassinat dont il a été victime l’année dernière, l’une en Floride et l’autre en Pennsylvanie.

Dans une interview accordée à Fox News, M. Trump a raconté que des responsables lui avaient dit que les tentatives d’assassinat – lors d’un événement de campagne électorale à Butler, en Pennsylvanie, en juillet, et sur son terrain de golf à West Palm Beach, en Floride, en septembre – étaient le fait de « quelques cinglés ».

Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait à cette affirmation, il a répondu : « Je ne sais pas. […] Je ne sais pas ce qu’il faut croire. »

Les procureurs fédéraux et les responsables des services secrets ont affirmé que le suspect de Floride, Ryan Wesley Routh, a campé près du terrain de golf international Trump pendant environ 12 heures avant d’être repéré en train de pointer le canon d’une arme à travers des arbustes au niveau d’une clôture d’enceinte, alors que M. Trump était en train de jouer au golf.

Un agent des services secrets a ouvert le feu, ce qui a poussé M. Routh à s’enfuir à bord d’un véhicule. Il a été capturé quelques heures plus tard alors qu’il circulait en direction du nord dans un autre comté de Floride.

M. Trump a fait remarquer que M. Routh disposait de plusieurs téléphones lorsqu’il a été arrêté.

« Cela ne m’a pas été parfaitement expliqué par les services secrets et le FBI « , a confié le président Trump à propos de cette tentative d’assassinat. « Nous avons quelqu’un, deux personnes compétentes qui s’occupent de cela, et j’aimerais entendre [leur] explication. »

« Même si ce n’est pas rendu public, je devrais être autorisé à l’entendre, et je pourrais très bien le rendre public. »

Les procureurs ont déclaré dans les documents judiciaires que les fonctionnaires avaient enquêté sur 18 téléphones, dont 17 appartenaient au suspect. Ils ont également indiqué que M. Routh avait laissé à une connaissance des documents affirmant qu’il voulait assassiner M. Trump, notamment en raison de la décision prise par le président américain au cours de son premier mandat d’ordonner aux États-Unis de quitter un accord nucléaire conclu avec l’Iran sous l’ère Obama.

Les comptes de médias sociaux associés à M. Routh ont également montré qu’il était un fervent partisan de l’Ukraine dans la guerre qui l’oppose à la Russie. Il a posté des vidéos de Kiev le montrant en train de participer à des manifestations. D’autres comptes ont révélé qu’il essayait de recruter des personnes pour combattre en Ukraine.

M. Routh est actuellement en prison pour des accusations fédérales de tentative d’assassinat d’un candidat présidentiel majeur, de possession d’une arme à feu en vue d’un crime violent, d’agression d’un agent fédéral, de possession d’une arme à feu et de munitions, et de possession d’une arme à feu dont le numéro de série a été oblitéré.

Il doit comparaître devant un tribunal pour les accusations fédérales en septembre. Le délai entre son arrestation et sa prochaine date d’audience a été accordé pour donner à ses avocats le temps d’examiner des centaines d’heures d’images tirées des caméras de surveillance et des body cameras de la police, ainsi que des données extraites des 17 téléphones portables de M. Routh et d’autres appareils électroniques.

S’il est reconnu coupable de tentative d’assassinat, M. Routh pourrait être condamné à la prison à vie.

Lors de la tentative d’assassinat à Butler, les autorités ont plus tard identifié Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, comme le suspect qui a tiré à plusieurs reprises sur un rassemblement politique depuis sa position sur un toit voisin. L’un des coups de feu a atteint l’oreille de M. Trump, un homme du comté de Butler a été tué et deux autres ont été blessés, avant que M. Crooks ne soit abattu par les forces de l’ordre.

Epoch Times a contacté le FBI pour obtenir de plus amples informations.

Avec l’Associated Press

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