Le tribunal de grande instance de Paris a statué mardi dernier sur la mention de « semaine gratuite », proposée par le programme minceur dans ses spots publicitaires. L’entreprise a un mois pour retirer cette mention, du fait d’une « pratique commerciale trompeuse »
Le très médiatique programme minceur « Comme j’aime » a été épinglé pour sa semaine gratuite, rapporte Le Parisien. En cause, la fameuse et symbolique « semaine gratuite » de Comme j’aime. L’argument commercial a été remis en question et ne pourra plus être utilisé pour faire la promotion du programme de régime qui revendique quelque 120 000 clients.
« Comme j’aime » ne propose donc pas de semaine de repas gratuits, a estimé le tribunal. L’entreprise fondée par Bernard Canetti devra s’acquitter de la somme de 10.000 euros au titre de «l’atteinte portée à l’intérêt collectif des consommateurs».
Impossible de passer au travers des mailles de la pub « Comme j’aime » multidiffusée… Le patron de la société qui commercialise des repas de régime y apparait lui-même et promet « 1 semaine gratuite », 7 petits-déj, 7 déjeuners et 7 dîners gratuits ? Pas vraiment… pic.twitter.com/p2iBWpL4bf
— Europe 1 ? (@Europe1) October 11, 2019
C’est l’association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) qui avait, au printemps dernier, saisi le tribunal. Pour la mention « semaine gratuite » mais également contre l’efficacité supposée du régime. Sur ce dernier point, elle avait été déboutée, précise Franceinfo.
L’entreprise va désormais devoir s’astreindre à ne plus utiliser cette mention. Et ce sur l’ensemble des supports publicitaires utilisés par le programme minceur (télévision, internet, presse, radio). L’entreprise « Comme j’aime » a un mois pour supprimer cette mention de ses arguments publicitaire.
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