Un des efforts les plus constants déployés par les « spécialistes » au début de la pandémie a été de faire comprendre au public que le Covid était une maladie extrêmement mortelle.
S’il est clair que pour les personnes extrêmement âgées et les personnes gravement immunodéprimées, le Covid présente des problèmes de santé importants et graves, les « spécialistes » ont fait de leur mieux pour convaincre tous les groupes d’âge et tous les profils qu’ils étaient en danger.
Au départ, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son infinie incompétence, a largement contribué à cette perception en affirmant que le taux de mortalité dû au Covid était scandaleusement élevé.
En mars 2020, avec très peu de données, l’OMS affirmait, faisant paniquer tout le monde, que 3,4% des personnes touchées par le Covid étaient mortes.
CNBC rapportait qu’au début de la conférence de presse, le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, avait comparé la mortalité attendue du Covid‑19 à celle de la grippe :
« ‘Au niveau mondial, environ 3,4% des cas de Covid‑19 déclarés sont décédés’, a affirmé le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse au siège de l’organisation à Genève. En comparaison, la grippe saisonnière tue généralement beaucoup moins de 1% des personnes infectées, a‑t‑il ajouté. »
Ces chiffres dépassaient les estimations précédentes, déjà supérieures à 2% :
« Au début de l’épidémie, les scientifiques avaient conclu que le taux de mortalité était d’environ 2,3%. »
Si on peut pardonner aux « spécialistes » d’être incertains quant au taux de mortalité d’une toute nouvelle maladie pour laquelle on dispose de très peu de données, l’alarmisme et les politiques de changement de cap adoptées sur la base de ces estimations ont causé des dommages incalculables.
Il est désormais largement reconnu et accepté que ces estimations étaient très incorrectes, de plusieurs ordres de grandeur.
Mais une nouvelle étude publiée par un des plus grands spécialistes mondiaux confirme qu’elles étaient encore plus fausses qu’on ne le pensait.
John Ioannidis est un des plus grands expert en santé publique américain, professeur de médecine à l’université de Stanford spécialisé dans la recherche sur la prévention, l’épidémiologie et la santé des populations. Il est également spécialisé dans les statistiques et la science des données biomédicales.
On pourrait penser qu’avec de telles qualifications et en tant que scientifique des plus publiés et cités à l’international, le Pr Ioannidis serait à l’abri des critiques, mais malheureusement, ce n’est plus ainsi que cela fonctionne dans la communauté « scientifique ».
Le Pr Ioannidis s’est attiré les foudres des grands pontes protecteurs de l’intégrité scientifique dès le début de l’épidémie, en rappelant que la société avait régulièrement fait des choix néfastes sur la base de données limitées ou fausses.
Il a également pris part à la tristement célèbre étude de séroprévalence menée dans le comté de Santa Clara, sous la direction du Dr Jay Bhattacharya.
Cet examen, qui portait sur la prévalence des anticorps dans la région de San Jose, a abouti à la conclusion que le Covid était déjà beaucoup plus répandu en mars et avril 2020 que la plupart des gens ne le pensaient.
Cela a eu de nombreuses implications, mais la révélation la plus importante a été que les estimations du taux de mortalité du Covid utilisées par les « scientifiques » et l’OMS étaient certainement beaucoup trop élevées.
Ces estimations partaient du principe que les cas de Covid étaient détectés en grande majorité. Presque tous les cas étaient donc supposément repérés grâce aux tests et par conséquent, que le suivi des décès pouvait être réalisé selon le nombre de cas déclarés, au lieu du nombre de cas estimés.
C’est l’erreur que le Dr Tedros et l’OMS ont commise il y a deux ans et demi.
Bien entendu, pour avoir fourni des preuves et des données substantielles montrant que le Covid était moins mortel que ce que l’on craignait initialement, le Pr Ioannidis et le Dr Bhattacharya ont été attaqués au sein de la « communauté des spécialistes ».
On les a accusés de minimiser la pandémie, d’être de dangereux théoriciens du complot prêt à faire des milliers de victimes au lieu de prendre le virus suffisamment au sérieux.
Mais le Pr Ioannidis ne s’est pas laissé décourager et, avec plusieurs auteurs, il a récemment publié une autre étude sur le taux de mortalité infection (IFR) du Covid. Il est important de noter que l’article porte sur la période précédant la vaccination et couvre les groupes non âgés, c’est‑à‑dire ceux qui ont été les plus touchés par les restrictions et les mandats sans fin du Covid.
Les chiffres
L’étude commence par un fait qui a été presque entièrement ignoré par les « spécialistes » du confinement tout au long de la pandémie, mais surtout lorsque les restrictions, les confinements et les mandats étaient à leur apogée au début de la pandémie.
« Le taux de létalité de l’infection du Covid‑19 chez les personnes non âgées en l’absence de vaccination ou d’infection antérieure est important à estimer avec précision, puisque 94% de la population mondiale a moins de 70 ans et 86% moins de 60 ans. »
94% de la population mondiale est âgée de moins de 70 ans.
6% a plus de 70 ans.
Ce point est important car les restrictions ont eu un impact considérable sur les 86 à 94% de personnes âgées de moins de 60 ou 70 ans.
Le Pr Ioannidis et ses coauteurs ont examiné 40 études nationales de séroprévalence couvrant 38 pays pour faire une estimation du taux de mortalité infectieuse (IFR).
Il est important de noter que ces études de séroprévalence ont été menées avant la mise sur le marché des vaccins, ce qui signifie que les taux de mortalité infectieuse avaient été calculés avant l’impact des vaccins sur les groupes d’âge plus jeunes.
Alors, qu’ont‑ils trouvé ?
Le taux médian de mortalité infectieuse pour les personnes âgées de 0 à 59 ans était de 0,035%.
Cela représente 86% de la population mondiale et le taux de survie des personnes qui ont été infectées par le Covid avant la vaccination était de 99,965%.
Pour les personnes âgées de 0 à 69 ans, soit 94% de la population mondiale, le taux de mortalité était de 0,095%, ce qui signifie que le taux de survie pour près de 7,3 milliards de personnes était de 99,905%.
Ces taux de survie sont évidemment incroyablement élevés, ce qui est déjà scandaleux. Les restrictions ont été imposées à tous les groupes d’âge, alors qu’une protection ciblée sur les personnes âgées de plus de 70 ans ou présentant un risque sensiblement plus élevé aurait été plus appropriée.
Mais ça ne s’arrête pas là.
Les chercheurs ont divisé les données démographiques en catégories plus petites, montrant l’augmentation du risque parmi les populations plus âgées et, inversement, le caractère infime du risque parmi les groupes d’âge plus jeunes.
– 60‑69 ans, taux de mortalité de 0,501%, taux de survie de 99,499% ;
– 50‑59 ans, taux de mortalité de 0,129%, taux de survie de 99,871% ;
– 40‑49 ans, taux de mortalité 0,035%, taux de survie 99,965% ;
– 30‑39 ans, taux de mortalité 0,011%, taux de survie 99,989% ;
– 20‑29 ans, taux de mortalité 0,003%, taux de survie 99,997% ;
– 0‑19 ans, taux de mortalité de 0,0003%, taux de survie de 99,9997%.
Ils ajoutent que « l’inclusion des données de 9 autres pays avec une distribution par âge imputée des décès Covid‑19 a donné un IFR médian de 0,025‑0,032% pour les 0‑59 ans et de 0,063‑0,082% pour les 0‑69 ans ».
Ces chiffres sont stupéfiants et rassurants, dans tous les cas.
Mais ils sont presque nuls en ce qui concerne les enfants.
Pourtant, aussi tard qu’à l’automne 2021, le Dr Fauci était encore en train de semer la panique sur les risques du Covid pour les enfants afin d’augmenter le taux de vaccination, déclarant dans une interview que ce n’était pas une « situation bénigne » :
« Nous voulons certainement faire vacciner le plus grand nombre possible d’enfants de cette tranche d’âge car, comme vous l’avez entendu et rapporté, il ne s’agit pas d’une situation bénigne. »
Il est pratiquement impossible qu’une maladie soit moins risquée ou plus « bénigne » qu’un risque de décès de 0,0003%.
Même en octobre 2021, au cours de cette même interview avec la NPR (National Public Radio), le Dr Fauci a déclaré que les enfants devaient continuer à porter des masques, ce qui constituait un « pas de plus » pour les protéger, même après la vaccination :
« Et lorsque vous avez ce type de dynamique virale, même lorsque vous avez des enfants vaccinés, vous voulez sûrement, lorsque vous êtes dans un environnement intérieur, vous voulez vous assurer que vous faite un pas de plus pour les protéger. Je ne peux donc pas vous donner un chiffre exact de ce qu’est la dynamique du virus dans la population, mais j’espère que nous y arriverons dans un délai raisonnable. Vous savez, les masques, comme nous le disons souvent, ce ne sera pas pour toujours. Et nous espérons arriver à un point où nous pourrons les retirer dans les écoles et dans d’autres endroits. Mais je ne crois pas que ce soit encore le moment. »
Rien ne souligne mieux l’incompétence et la désinformation du Dr Fauci que le fait d’ignorer qu’avant la vaccination, les enfants couraient un risque infime de contracter le Covid, que l’adoption de la vaccination chez les enfants n’était absolument pas pertinente puisqu’elle ne prévient pas l’infection ou la transmission, et que le port du masque était totalement inefficace pour protéger qui que ce soit. Encore moins ceux qui n’avaient jamais eu besoin de protection.
Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), la communauté des « spécialistes », l’Organisation mondiale de la santé, les médias, tous ont sans cesse répandu la terreur, clamant que le virus était un tueur de masse, tout en confondant les taux de mortalité des cas détectés avec les taux de mortalité des infections.
Pourtant, nous disposons aujourd’hui d’un nouvel élément de preuve suggérant que les estimations initiales de l’OMS étaient erronées de 99% pour 94% de la population mondiale.
Pour mettre les choses en perspective, voici la différence représentée visuellement entre les affirmations de l’OMS et les résultats du Pr Ioannidis:
Il aurait été préférable qu’il n’y ait pas un seul confinement, pas de masques obligatoire , aucune distanciation sociale, que de nombreux endroits continuent à fonctionner normalement, tant les dangers du virus étaient minimes et tant les dommages collatéraux en revanche étaient lourds.
Destruction économique, augmentation des tentatives de suicide dues à un isolement dont on ne voit pas la fin, niveaux historiquement bas de scolarisation, augmentation de la pauvreté et de la faim, problèmes de chaîne d’approvisionnement, inflation galopante ; tout cela est le résultat direct des politiques imposées par les « spécialistes » aussi terrifiés et qu’incompétents.
Leurs estimations étaient désespérément et catastrophiquement fausses, mais ils ont conservé leur autorité incontestée pendant de nombreuses années et continuent de recevoir des prix, des éloges, des financements accrus et le soutien de la classe dirigeante.
Si la raison et l’honnêteté intellectuelle existaient encore, ces estimations feraient la une de tous les grands médias du monde. Au lieu de cela, parce que les médias et leurs alliés technologiques, les entreprises et les classes politiques ont promu et encouragé les confinements et les restrictions tout en censurant l’opposition, elles sont ignorées.
Voilà en quoi le Covid est vraiment problématique.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.