Le vaccin Pfizer réduit le taux de spermatozoïdes: les «complotistes» avaient raison

Par Rav Arora
29 juin 2022 23:48 Mis à jour: 29 juin 2022 23:48

Une nouvelle étude publiée dans la revue Andrology le 17 juin confirme un autre sombre soupçon concernant les vaccins Covid‑19 : ils nuisent à la fertilité masculine. Plus précisément, les chercheurs ont constaté une baisse du nombre de spermatozoïdes jusqu’à cinq mois après la deuxième dose du vaccin Covid‑19 à ARNm de Pfizer.

Auparavant, toute question légitime concernant l’incidence de la vaccination Covid‑19 sur la fertilité était écartée par la rhétorique perverse du « manque de preuves » (il appartient aux défenseurs d’un produit médical universellement distribué de prouver qu’il est sûr, et non l’inverse). Puis, une étude a été publiée, qui de toute évidence réfutait les inquiétudes concernant la fertilité masculine.

« Nous avons maintenant des preuves qui devraient vous rassurer sur le fait que le risque que la vaccination compromette le nombre de spermatozoïdes est extrêmement faible », a déclaré à CNN le Dr David Cohen, spécialisé en médecine de la reproduction.

« Comme les vaccins contiennent de l’ARNm et non le virus vivant, il est peu probable que le vaccin affecte les paramètres des spermatozoïdes », affirmait l’auteur de l’étude, le Dr Ranjith Ramasamy, directeur du programme de formation en urologie de la reproduction à l’Université de Miami.

Après la publication de l’étude et le soutien positif de la communauté scientifique, toutes les inquiétudes relatives à la fertilité masculine ont été écartées. Quiconque osait remettre en question les données de l’étude ou les effets à plus long terme était relégué au rang de complotiste.

L’étude comportait une limite importante : le niveau des spermatozoïdes serait examiné à titre comparatif deux fois seulement. La première fois, avant la première dose, et la seconde, 70 jours après la deuxième dose. Ce qui arriverait après deux mois resterait un mystère, mais un mystère dont il ne fallait pas s’inquiéter, nous disait‑on.

La nouvelle étude publiée dans la revue Andrology est allée au‑delà des 70 jours et a examiné le nombre de spermatozoïdes d’hommes ayant fait don de leur sperme à trois cliniques de fertilité en Israël. L’étude comportait quatre phases : un contrôle de base avant la vaccination, et un test à court terme (15‑45 jours), intermédiaire (75‑120 jours), et à long terme (>150 jours).

Lors de la première phase (15‑45 jours), aucun changement significatif de la concentration ou de la motilité des spermatozoïdes n’a été constaté.

Cependant, l’évaluation intermédiaire (75‑120 jours) a montré une diminution temporaire de 15,4% de la concentration des spermatozoïdes, ce qui a entraîné une réduction du nombre total de spermatozoïdes mobiles (TMC) de 22,1% par rapport au témoin de référence avant la vaccination. Les auteurs de l’étude ont conclu que la réaction immunitaire induite par le vaccin Pfizer « est une cause raisonnable de la baisse transitoire de la concentration du sperme et du TMC. »

Cette étude n’est pas sans limites. Il n’y avait pas de groupe témoin de donneurs de sperme non vaccinés auquel se comparer. De plus, seuls les taux de réduction relatifs ont été donnés, au lieu du nombre absolu de spermatozoïdes. Si les données plus générales brossent un tableau encore plus sombre, il est possible qu’elles aient été occultées en raison de l’énorme pression publique et institutionnelle visant à soutenir la sainte biotechnologie incontestable (voir le retour de bâton auquel le Dr Tracy Beth Hoeg et ses collègues ont été confrontés pour avoir publié les études sur la myocardite vaccinale).

La plus grande question sans réponse de cette étude concerne les effets secondaires sur la reproduction associés à une injection de rappel. Les participants à l’étude ont reçu une troisième dose, mais la collecte des données a pris fin après la deuxième injection. De plus, ces données ne concernent que le vaccin Pfizer. Comme nous l’avons vu pour la myocardite, le vaccin Moderna présente des taux de myocardite plusieurs fois supérieurs (environ 3 à 5 fois) à ceux du vaccin Pfizer. Si le différentiel de dommages vaccinaux pour la myocardite correspond d’une manière ou d’une autre à l’altération du nombre de spermatozoïdes, ce serait un désastre médical.

Les fanatiques des vaccins ont toujours rejeté les inquiétudes en les qualifiant de « théorie du complot ». Le fait que les vaccins soient extrêmement inefficaces pour prévenir la transmission était autrefois une théorie du complot. L’ancien journaliste du New York Times Alex Berenson a été licencié par Twitter pour avoir fait cette affirmation, et propagé d’autres « fake news ».

Des preuves solides montrant que les vaccins provoquent un taux inacceptable de myocardite chez les hommes ont également été bizarrement contestées, ignorées et déformées (voir le Dr Sanjay Gupta dans le podcast The Joe Rogan Experience).

S’inquiéter des « effets secondaires à long terme », c’était spéculer sur le fait que la Terre est plate.

Les défenseurs des vaccins ont commis la grave erreur de supposer avec trop d’assurance que les inconnues étaient totalement bénignes, et que toute considération contraire était blasphématoire.

La science n’est pas une écriture religieuse – c’est un processus en constante évolution. Avec les nouvelles données, les scientifiques responsables doivent reconnaître ce risque et le comparer aux avantages potentiels de la vaccination (contre les maladies graves et la mort). En conséquence, la campagne de propagande selon laquelle « tout le monde à partir de 5 ans devrait se faire vacciner » doit être abandonnée au profit d’une prise de décision individuelle en fonction de l’âge.

Un homme de 30 ans qui cherche à fonder une famille peut raisonnablement être dissuadé de se faire vacciner (ou maintenant de se faire rappeler) compte tenu des nouvelles données ; en revanche, un homme fragile de 75 ans souffrant de multiples comorbidités préférerait de loin être protégé des conséquences potentiellement mortelles du Covid‑19.

La question est de savoir si les autorités de santé publique et les épidémiologistes de haut niveau vont réévaluer leur conseil de vaccination universelle et discuter honnêtement des risques.

Si ce n’est pas le cas, on peut affirmer que « la science est morte » avec un zèle nietzschéen.

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