Un Québécois a bien failli être gravement brûlé à cause de l’explosion de son vélo électrique sous ses yeux. Par chance, personne n’a été blessé et l’incendie a pu être maîtrisé par son voisin.
Alors qu’il s’apprêtait à se rendre au travail sur son vélo électrique le 15 juillet dernier, Michel Thibault a retardé ses plans de quelques minutes grâce à une visite inattendue. « J’étais sur le point d’enfourcher mon vélo quand un ami est arrivé, il venait voir ma construction de maison », a-t-il déclaré au journal local Le Lac-St-Jean.
« Quand on a ouvert la porte, il s’est produit la première explosion. Le vélo montait sur le mur et [il y avait] des flammes », détaille à TVA Nouvelles le résident de Saint-Ambroise, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. « Le vélo a volé dans les airs, est retombé sur des chaises en plastique, qui ont aussitôt fondu. »
La deuxième explosion s’est produite avec un peu moins d’intensité. Puis le voisin d’en face a éteint l’incendie avec son tuyau d’arrosage. Selon Jean-Philippe Lévesque, chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Saguenay, c’est exactement ce qu’il faut faire pour éteindre un incendie de batterie de vélo ou de voiture électrique.
« Ça aurait pu lui coûter la vie »
Michel Thibault était sous le choc mais il s’en est sorti indemne, de même que sa nouvelle maison en construction. Il imagine toutefois ce qui aurait pu se produire si les explosions étaient arrivées à un autre moment. « Si je n’avais pas été à la maison, le feu se déclarait dans le garage. La maison est à côté, il y aurait eu de gros dégâts », remarque le Québécois.
Le cycliste estime surtout qu’il a vraiment eu beaucoup de chance de ne pas avoir été sur son vélo au moment des explosions. Son ami a eu la même réaction : « C’était une grosse explosion, ça aurait pu le brûler grièvement et peut-être même lui coûter la vie. »
Le vélo a été acheté directement sur le site de la compagnie iGO il y a un an et la batterie se trouvait encore sous garantie.
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