« Dans la logique commune, presque tout l’effort se concentre sur le syllogisme. Quant à l’induction, à peine les dialecticiens paraissent y avoir pensé sérieusement ; une brève mention, et ils passent outre, se hâtant vers les formules de la dispute. Pour nous, nous rejetons la démonstration par syllogisme, car celui‑ci procède assez confusément et laisse échapper la nature (…) »
Sir Francis Bacon, Londres, 1620
Où est Sir Francis Bacon, en ces temps où nous avons tant besoin de lui ?
En tant que pionnier de la méthode scientifique, Bacon constatait que la confiance dans les syllogismes avait égaré les penseurs médiévaux. L’hystérie du « réchauffement climatique » repose précisément sur cette approche déficiente.
La « science », nous dit‑on, ne valide qu’une seule conclusion concernant l’atmosphère. Il y a un « réchauffement climatique », celui‑ci est d’origine anthropique et résulte de nos émissions excessives de CO2. Mais sur quoi repose cette science ? L’argumentaire développé par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) n’est rien de plus qu’un syllogisme amplifié par ordinateur.
Un des refrains les plus agaçants de la part des moralisateurs de la classe dirigeante est celui selon lequel des ignorants comme vous et moi sont inaptes à comprendre les principes de la « science ». Concernant le Covid, nous représentons une menace, nous allons laisser la pandémie de Covid‑19 se déchaîner ; concernant le climat, nous ne sommes bons qu’à « détruire la planète ».
N’est‑ce pas précisément ce que nous explique Greta Thunberg ? Cette écolière suédoise, qui, nous dit‑on, du haut de ses quinze ans est une autorité en matière de climat ! Qui mérite d’être invitée à prendre la parole aux Nations unies de par sa grande expertise l’ayant amenée à brandir une pancarte « Grève des écoles pour le climat » devant le parlement suédois !
Raisonnablement, en tant que citoyen, lorsque les grands médias portent aux nues une adolescente devenue autorité morale en matière de science, une enfant dont la seule crédibilité semble être un fanatisme étrangement précoce et sans humour, cela ne peut que nous mettre sur nos gardes.
La dévotion de Greta Thunberg pour « sauver la planète » est tout à fait pardonnable en tant que lubie inoffensive d’adolescente. Mais elle est détournée, devenue l’argument de vente d’une escroquerie de centaine de milliards.
Nous voyons toute une machinerie destinée à confondre les écoliers quant à la nocivité de notre mode de vie sur Terre tout en générant d’énormes profits.
Selon Peter J. Taylor, dans le livre « The Way the Modern World Works : World Hegemony to World Impasse » [Le fonctionnement du monde moderne : de l’hégémonie mondiale à l’impasse mondiale, ndt.], le concept « d’écocatastrophe » constitue le parfait outil de propagande pour justifier le maintien d’une oligarchie des milliardaires. Son ouvrage décrypte la dialectique intéressée de ceux qui justifient leur domination en faisant valoir qu’il s’agit de la seule réponse logique et sensée à ce monde en crise.
D’où cette fausse menace sur le réchauffement climatique. Certes, toute cette mascarade repose sur une science bancale et criblée de lacunes évidentes. Toujours est‑il qu’elle est permet à ces géants de « conserver un capital bien établi tout en empêchant quiconque d’accumuler à son tour un capital ».
Le postulat grotesque selon lequel le fait de conduire une voiture constitue une menace planétaire permet de justifier la fin de la prospérité pour la classe moyenne occidentale et pour les populations des économies émergentes.
Tandis que les « masses entassées aspirent à respirer librement », les tyrans du climat décident d’interdire à toutes ces populations l’usage des voitures. Partout. Leurs milliards de petites autos augmentent les niveaux de CO2.
Du fait de l’alarmisme climatique, la classe moyenne occidentale sera condamnée à utiliser des sources d’énergie coûteuses et à faible rendement. Les défenseurs de l’environnement mettront en place une économie stagnante grâce à laquelle 90 % de la classe moyenne sera privée d’un bon niveau de vie.
Ce que M. Taylor appelle « l’écofascisme ». Une politique qui n’augure rien de bon pour le particulier souhaitant se constituer un petit capital indépendant, mais qui convient parfaitement pour établir l’ère du capitalisme de connivence. Une politique propice également à faire fondre la consommation, voire à provoquer une famine à l’échelle mondiale.
Ne commettons pas l’erreur de croire que le mensonge du réchauffement climatique n’est qu’un différend innocent, une simple question de modèles informatiques mal programmés, de lacunes de la physique théorique. Il s’agit en réalité d’une question vitale.
Bien que notre espérance de vie augmente, en moyenne de trois mois chaque année dans les pays occidentaux, le programme de l’écofascisme n’est en aucun cas la survie pour tous. Il s’agit bien davantage de la mort du plus grand nombre au profit de la survie confortable d’une minorité précise de type Al Gore & Co.
M. Taylor anticipe un système mondial écofasciste comprenant deux sphères : une sphère aisée constituée par la classe dirigeante, dans laquelle l’accumulation de capital atteindra un pallier et où le niveau de vie sera élevé ; et une sphère pauvre pour laquelle toute accumulation de capital sera empêchée de manière coercitive. Ajoutez la fin du système interétatique à cette absence d’accumulation de capital, et le capitalisme sera remplacé par un « apartheid mondial postmoderne » ou un « système mondial néofasciste », prétendument dédié à la sauvegarde de la Terre.
La Terre n’a vraiment pas besoin d’être sauvée, surtout pas du CO2. Les augmentations antérieures des émissions de CO2 dues aux éruptions volcaniques éclipsent celles qui sont aujourd’hui imputables à l’activité humaine. Contrairement aux affirmations du GIEC selon lesquelles les concentrations élevées de CO2 dans l’atmosphère persistent, le dioxyde de carbone est naturellement recyclé par la Terre. En réalité, les concentrations de CO2 atmosphérique ont considérablement diminué au cours des 545 derniers millions d’années, la Terre ayant efficacement mis à profit le CO2, principalement dans la croissance des forêts.
N’oublions pas qu’il existe des preuves irréfutables que le CO2 n’est pas un polluant, mais un élément atmosphérique essentiel à la vie, indispensable à la culture des aliments, et tout exploitant de serre peut le confirmer. Lors de la photosynthèse, la consommation de CO2 est nécessaire pour la production de matière organique. C’est pourquoi une exploitation de serre efficace triplera le CO2 ambiant, passant d’environ 400 ppm à 1 300 ppm pendant la journée, en pompant du CO2 supplémentaire. On ne le ferait pas si le CO2 était réellement un polluant.
Les cycles solaires naturels et indiscutables
D’un point de vue logique, la théorie du réchauffement climatique anthropique présente une lacune flagrante : elle ne tient pas compte d’une évolution du climat bien documentée sur des millénaires, où la Terre se réchauffe constamment puis refroidit, et ce, bien avant que l’homme ne construise des usines ou ne conduise des automobiles. Ainsi, l’optimum climatique romain n’est en aucun cas d’origine anthropique.
La séquence de Blytt‑Sernander offre un panorama intéressant sur l’histoire du climat, une série de phases climatiques identifiées à partir de l’étude des tourbières d’Europe du Nord. Ces divisions, déterminées par la datation au radiocarbone, montrent que la phase la plus chaude de la période interglaciaire actuelle de l’Holocène, l’Atlantique, remonte à la nuit des temps, de 8 332 à 5 166 ans AP. En d’autres termes la période la plus chaude de l’histoire s’est produite il y quelques milliers d’années et il serait surréaliste d’y voir une origine anthropique.
Alignements planétaires et variabilité climatique
Selon le spécialiste des activités solaires Ken McCracken, l’enregistrement paléoclimatique des 9 400 dernières années révèle 26 grands minima solaires similaires au minimum de Maunder. Les grands minima de l’Holocène, y compris le minimum de Maunder, se sont tous produits pendant des phases où l’activité du Soleil était particulièrement perturbée.
Anomalies du barycentre et mouvement inertiel solaire
Les physiciens spécialistes du Soleil ont notamment établi une corrélation entre les données climatiques indirectes (dendrochronologie : Carbone 14 et Béryllium 10) avec le tableau des coordonnées barycentrique du Soleil, des huit planètes et de Pluton, de l’institut de recherche Jet Propulsion Laboratory.
Ces relevés attestent que le système solaire est bien un « système » qui implique une synchronisation planétaire complexe. Le tracé des alignements planétaires permet d’établir les variables des changements climatiques en fonction de l’activité solaire. Tout cela forme des schémas qui se répètent, parfois presqu’à l’identique. Cela n’a rien à voir (ou si peu) avec le CO2 atmosphérique.
Les données relatives au petit âge glaciaire (PAG) qui a suivi la période de réchauffement médiéval constituent un indice particulièrement révélateur pour comprendre le climat. Le PAG, l’un des grands minima de l’Holocène qui a débuté il y a 11 700 ans, avait un « jumeau ». Les données indirectes, centrées sur 3 500 ans avant J.‑C., montrent des schémas de rayonnement solaire presque identiques. Lorsque les deux séries sont superposées, la différence entre les courbes est pratiquement imperceptible.
Lorsque les planètes se déplacent sur leur orbite autour du Soleil, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, le barycentre oscille selon une série de motifs en trèfle qui se répètent. Il semble évident que des alignements planétaires spécifiques coïncident avec des anomalies barycentriques qui perturbent le rayonnement solaire normal.
L’astronome Geoff Sharp a identifié une configuration planétaire avec Jupiter, Neptune et Uranus à moins de quinze degrés d’alignement d’un côté du Soleil, et Saturne à l’opposé, associée à un affaiblissement ou un arrêt des rayonnements qui se produit à chaque fois.
De toute évidence, personne n’établissait de corrélation entre le climat et les alignements planétaires de Neptune ou d’Uranus il y a 4 267,25 ans. Neptune a été découvert il y a 175 ans à peine. De plus, en raison de la dérive orbitale, le retour des quatre planètes extérieures à la même position tous les 4 267,25 ans n’est pas identique.
Cent milliards de dollars pour la propagande sur le changement climatique
La quête permanente pour comprendre les causes naturelles des cycles solaires expose la nature douteuse des 100 milliards de dollars ou plus investis par les gouvernements dans une prétendue recherche climatique approuvée par le GIEC, et qui seront en réalité utilisés dans une propagande visant à justifier l’établissement d’un système mondial écofasciste – mis en œuvre par le biais d’accords climatiques tels que le récent Pacte climatique de Glasgow.
Si les gouvernements s’intéressaient vraiment aux mécanismes du climat, une allocation ne serait‑ce que de 20 % des ressources orientées pour la propagande sur le réchauffement climatique suffirait pour faire toute la lumière sur les variables liées aux cycles solaires. Mais le GIEC limite à dessein ses enquêtes au seul réchauffement climatique d’origine humaine et fait preuve d’une malhonnêteté intellectuelle sans nom.
C’est en rappelant que le changement climatique est avant tout déterminé par les rythmes de la nature, et non par nos déplacements, qu’il faut mettre fin à toutes ces simagrées autour du réchauffement climatique d’origine anthropique.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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