Les bébés nés depuis le 1er janvier 2025 appartiendront à la génération Bêta, qui durera jusqu’à 2039. Les enfants nés durant cette période auront une vie inévitablement liée à l’IA.
Une nouvelle génération débarque. Ils n’appartiennent non plus à la génération Alpha (qui courait de 2010 à 2024), mais à la génération Bêta (en vigueur jusqu’en 2039). Selon l’agence de recherche McCrindle, la génération Bêta représentera 16% de la population mondiale d’ici dix ans et devrait être la première à passer le cap du 22ᵉ siècle.
« Un nouveau monde d’intégration technologique »
Pour ces enfants, « les mondes numérique et physique seront indissociables », analyse sur son blog (Nouvelle fenêtre) Mark McCrindle, chercheur en sciences sociales en Australie. Selon lui, ces nouveau-nés seront certainement les premiers à découvrir « le transport autonome à grande échelle, les technologies de santé portables et les environnements virtuels immersifs ».
« Alors que la génération Alpha a connu l’essor des technologies intelligentes et de l’intelligence artificielle, la génération Bêta vivra dans une ère où l’IA et l’automatisation seront pleinement intégrées dans la vie quotidienne, de l’éducation et des lieux de travail aux soins de santé et aux loisirs », écrit le chercheur.
C’est le démographe australien Mark McCrindle qui a eu l’idée, après la génération Z, de nommer la suivante « Alpha » (2013-2024), recommençant un cycle mais avec l’alphabet grec cette fois. Si « nous sommes passés à l’alphabet grec », c’est justement pour « signifier comment ces différentes générations seront élevées dans un nouveau monde d’intégration technologique », explique le chercheur Mark McCrindle dans son post de blog.
On connaît déjà le nom des deux générations suivantes : ce sera Gamma pour les enfants nés entre 2040 et 2054 et Delta pour ceux nés entre 2055 et 2069.
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