Les Bodin’s partent en vrille, le dernier film de Frédéric Forestier, est sorti en salles ce mercredi 19 mars. Dans leurs nouvelles aventures, la mère et le fils Bodin’s partent en guerre contre une usine de fromage industrielle, qui a décidé de s’installer dans leur petit village.
Ce mercredi 19 mars marque la sortie du dernier film des Bodin’s. Cette nouvelle comédie s’inscrit dans la lignée des précédentes, avec son humour décapant et son lot de gags. Elle emmène nos deux protagonistes – la fermière autoritaire Maria Bodin et son célibataire endurci et un peu benêt de fils, Christian – dans le désert marocain.
Du Salon de l’agriculture au désert marocain
Ce n’est pas la première fois que le duo d’humoristes qui incarne Les Bodin’s – Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet – décident de soutenir les agriculteurs. En apprenant qu’un grand groupe agroalimentaire s’apprête à ouvrir une usine de fromages industriels dans leur petit village de Pouziou-les-trois-Galoches, ils décident de monter au créneau.
Et ils sont prêts à braver tous les dangers, y compris à utiliser le chantage, pour défendre leur fromagerie artisanale et leurs valeurs, et faire capoter ce maudit projet. C’est ainsi qu’en 1 h 35, ils vont passer du Salon de l’agriculture au désert marocain, se retrouvant ainsi catapultés dans un univers totalement étranger au leur.
Utiliser l’humour pour parler de « vrais sujets d’actualité »
Lors d’une avant-première ce dimanche 16 mars dans un cinéma du XVe arrondissement de la capitale, Le Parisien a interviewé quelques-uns des spectateurs présents. « Dans les campagnes, on parle vraiment comme ça », a indiqué Virginie en faisant allusion à l’accent paysan bien prononcé des deux personnages principaux du film. Et Frédéric, son compagnon, de renchérir : « Ils font penser aux Vamps, mais en mieux, ils sont plus rentre-dedans ! » C’est la mère de Frédéric qui a « transmis le virus » à son fils.
« J’aime parce qu’ils parlent des vraies gens. En les écoutant, je revois un grand-père, un oncle. Et les expressions de Maria, c’est tellement bien trouvé », poursuit Frédéric. Le couple indique par ailleurs combien il est important d’aborder les sujets traités par les Bodin’s tels que « la désertification dans les villages, le malaise des agriculteurs », qui sont de « vrais sujets d’actualité ». « Et utiliser l’humour pour en parler, c’est malin », estime-t-il.
« Les gens, dans le contexte actuel, ont besoin de se marrer. Et on les comprend ! »
Véronique, une habitante de Montrouge (Hauts-de-Seine), a quant à elle été « agréablement surprise ». « Rien qu’entendre les gens rire autour de moi, ça m’a fait un bien fou. […] C’était léger, juste ce qu’il faut. Mais sous cette légèreté, il y a du fond et puis, les paysages au Maroc sont sublimes », a-t-elle précisé auprès du quotidien francilien.
Bruno Champalaune, le gérant du Trianon à Valognes (Manche), a quant à lui proposé deux séances du film en avant-première, ce 16 mars, ainsi que le relate Ouest-France. « Avec les Bodin’s, on répond à une attente », a-t-il expliqué à nos confrères, soulignant que « leurs premiers films ont été un vrai succès ». Chacun des deux derniers films, à savoir Les Bodin’s en Thaïlande et Les Bodin’s enquêtent en Corse, avaient en effet attiré plus de 1,5 million de spectateurs, comme le rappelle Le Parisien.
« Et il y a un public fidèle pour leurs comédies. Un public qui par ailleurs ne va pas beaucoup au cinéma », a ajouté Bruno Champalaune avant de conclure : « Les gens, dans le contexte actuel, ont besoin de se marrer. Et on les comprend ! »
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