ADELANTO, Californie – Des centaines de camionneurs et de sympathisants ont quitté un site du sud de la Californie le 23 février pour un voyage qui doit culminer dans la région de Washington.
Le groupe, baptisé Convoi du peuple et inspiré par des camionneurs canadiens qui ont attiré l’attention internationale, espère convaincre les autorités d’assouplir ou de retirer les obligations relatives au vaccin contre le Covid‑19 et d’autres restrictions imposées pendant la pandémie.
Le convoi a des exigences précises et souhaite exhorter le président Joe Biden à annuler sa déclaration d’urgence nationale due au Covid‑19. Joe Biden, a déclaré le 20 février que l’urgence serait prolongée au‑delà du 1er mars en raison d’un « risque pour la santé et la sécurité publiques ».
Les autres objectifs sont de « faire savoir à notre gouvernement que vous travaillez pour nous », a expliqué Brian Brase, l’un des organisateurs du convoi, lors d’un rassemblement précédant le départ. Ce qui a suscité de nombreux applaudissements. « Les gens peuvent prendre cela comme ils veulent, ils vont dire que c’est une question d’extrême droite ou d’extrême gauche ou que c’est une question partisane. Mais ce n’est pas le cas. C’est une question américaine. C’est un problème mondial. Aux camionneurs du monde entier : C’est le moment de vous lever ! C’est le moment de mener à une renaissance de la liberté. »
Leigh Dundas, une autre organisatrice, a déclaré à Epoch Times que la participation « montre vraiment que l’Amérique est prête à mettre fin à l’état d’urgence et aux obligations qui en découlent. »
« Cela fait deux ans et, de l’avis des camionneurs, il est temps de rouvrir cette fichue économie dès maintenant », a‑t‑elle ajouté.
L’itinéraire prévu du convoi traverse 11 États environ, avec des arrêts prévus en Arizona, Texas, Oklahoma, Missouri, Indiana, Ohio et dans le Maryland.
Le groupe travaille avec la police municipale, celle des États et les forces de l’ordre nationales pour toutes les étapes du voyage.
Le convoi prévoit d’arriver dans la région de Washington dans la soirée du 5 mars.
Les autorités fédérales surveillent le convoi et d’autres convois similaires, a déclaré la porte‑parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, aux journalistes à Washington. Les polices d’État du Maryland et de Virginie sont en contact avec le district de Columbia et les forces de l’ordre américaines, notamment la police du Capitole. Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a approuvé le déploiement de centaines de membres de la Garde nationale à intervenir face aux convois.
Un autre convoi a quitté la Pennsylvanie mercredi, conduit par le propriétaire d’une société de remorquage, Bob Bolus. M. Bolus a déclaré à Epoch Times que le convoi prévoyait de bloquer la circulation sur le Capital Beltway, l’autoroute qui entoure la ville de Washington. Son convoi n’a pas de calendrier précis. Un de ses objectifs est de rencontrer le Congrès. « Nous voulons que notre voix soit entendue. »
Selon M. Bolus les membres de son convoi ont parlé aux organisateurs du Convoi du peuple, mais selon l’organisatrice Leigh Dundas le Convoi du peuple n’a « absolument aucun lien » avec le convoi de M. Bolus.
Adelanto est à environ 130 km de Los Angeles. Le voyage jusqu’à Washington est d’environ 4 200 km.
Après plusieurs discours, les camionneurs sont partis en klaxonnant, tandis que les gens brandissaient des drapeaux américains et faisaient des signes. Les camionneurs ont été rejoints par des personnes conduisant tous types de véhicules, notamment des SUV et des voitures.
Le Dr Pierre Kory, un médecin travaillant sur les traitements précoces du Covid‑19, a déclaré à la foule que les décrets et autres politiques gouvernementales n’avaient pas de base scientifique et n’avaient pas réussi à protéger les gens.
« Les virus ont infecté nos corps et pris certaines de nos vies, mais les politiques ont ruiné notre société. Notre société est tellement malade en ce moment. Et vous êtes tous ici, à essayer de nous remettre sur le droit chemin. Alors merci d’être venus. »
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