Le 3 janvier, le bureau du chirurgien général de Floride, le Dr Joseph Ladapo, a publié une déclaration appelant à l’arrêt de l’utilisation des vaccins à ARNm Covid-19, invoquant la découverte récente de contaminants d’ADN dans les flacons de vaccin.
Dans l’épisode du 12 janvier de l’émission « American Thought Leaders » d’EpochTV, le Dr Ladapo a expliqué pourquoi il a demandé l’arrêt de l’utilisation des vaccins à ARNm Covid, déclarant que, bien qu’il y ait également des problèmes de sécurité liés à une multitude d’effets indésirables, la récente découverte est « hors normes ».
« L’ADN est un contaminant courant de nombreux produits biologiques », a-t-il déclaré à l’animateur de l’émission, Jan Jekielek. « Nous pouvons utiliser l’ADN pour produire différents médicaments comme l’insuline, d’autres produits biologiques, et c’est une merveilleuse innovation, et normalement, cet ADN ne pose pas de problème. »
Les cellules humaines sont résistantes à toute entrée d’ADN, ce qui empêche de porter atteinte à l’intégrité de l’ADN de la cellule.
Cependant, puisque les vaccins ARNm utilisent des nanoparticules lipidiques, qui délivrent l’ARNm directement dans les cellules, des contaminants de l’ADN pourraient également pénétrer dans les cellules. Certains scientifiques, comme le Dr Ladapo, craignent que l’ADN du vaccin ne s’intègre au génome humain.
D’éminents responsables de la Direction générale de l’alimentation et des médicaments (Food and Drug Administration, FDA) ne sont pas d’accord avec ce point de vue.
Le 6 décembre, le Dr Ladapo a envoyé une lettre au commissaire de la FDA, le Dr Robert Califf, et au directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), le Dr Mandy Cohen.
Dans sa lettre, il demande si des évaluations de risques ont été réalisées concernant l’intégration de l’ADN du vaccin dans l’ADN humain, notamment la région controversée du promoteur/enrichisseur du SV40 que l’on trouve dans le vaccin de Pfizer.
D’autres questions portaient sur l’évaluation des risques liés à l’intégration de l’ADN dans les cellules reproductrices et sur l’acceptabilité des niveaux d’ADN résiduel au regard des normes de la FDA.
Le Dr Peter Marks, directeur du Centre d’évaluation et de recherche sur les produits biologiques de la FDA, a répondu au Dr Ladapo le 14 décembre.
« Nous avons reçu de longues réponses qui ne répondent pas à la question », a déclaré le Dr Ladapo.
Dans sa réponse, le Dr Marks écrit que l’intégration de l’ADN « est tout à fait invraisemblable », ajoutant que les études sur les animaux ne montrent « aucune preuve indiquant une génotoxicité ».
Aucun test permettant de déterminer s’il y a intégration de l’ADN n’a été mentionné.
Le Dr Ladapo estime qu’il serait imprudent de ne pas tester l’intégration de l’ADN, un risque potentiel une fois que l’ADN pénètre dans la cellule.
Leur position est la suivante : « Oh, non, tout va bien. Tout va bien, c’est sûr et efficace. Non seulement ce n’est pas suffisant, mais c’est tout à fait inacceptable », a déclaré le Dr Ladapo. « C’est la raison pour laquelle j’ai pris cette décision, et c’est absolument la bonne ».
Contamination de l’ADN : La controverse sur le promoteur SV40
Les vaccins ARNm de Moderna et de Pfizer contiennent tous deux des contaminants d’ADN, mais seuls les vaccins de Pfizer présentent également de l’ADN promoteur/enrichisseur du SV40, qui est depuis lors devenu un sujet de débat.
Le SV40 (simian vacuolating virus 40) est un virus à ADN qui provoque parfois des cancers chez les animaux.
Cependant, le promoteur/enrichisseur du SV40 présent dans les vaccins n’est qu’une minuscule section de l’ADN ; il n’est pas équivalent à l’ensemble du virus SV40 ou à sa protéine.
Les promoteurs-enrichisseurs sont des sections d’ADN qui peuvent contrôler l’activité d’autres ADN.
« Dans l’ADN, différentes régions indiquent à d’autres parties de l’ADN si elles doivent être actives ou non », explique le Dr Ladapo. « Ce type de processus de contrôle est très important… L’absence de contrôle peut, par exemple, conduire au cancer … [et] d’autres anomalies métaboliques. »
Dans sa lettre à la FDA, le Dr Ladapo s’est interrogé sur le risque supplémentaire lié à l’intégration de l’ADN dans la région du promoteur/enrichisseur du SV40.
Le Dr Marks a répondu qu’il n’y avait pas de gènes pour les protéines SV40 ni de protéines SV40 présentes dans le vaccin.
Mais le Dr Ladapo pense que le Dr Marks ne veut pas répondre à la question.
« Personne ne parle de la protéine SV40… nous avons parlé de la région promotrice/enrichissante. Ils doivent le faire intentionnellement », a déclaré le Dr Ladapo.
Les risques de l’intégration dans l’ADN
On ne sait pas encore si l’ADN introduit dans le corps s’intègre dans le génome humain de la cellule et, si c’est le cas, quel en sera l’impact.
Seul environ 1% de l’ADN humain produit des protéines ; le rôle des 99% restants de l’ADN est en grande partie inconnu.
« Il y a beaucoup d’incertitudes sur notre génome – ce qu’il fait, comment il soutient la vie et crée la vie, et crée le miracle de chaque être humain », a souligné le Dr Ladapo. « Ce que nous comprenons, c’est que certains des risques potentiels inhérents à l’intégration de l’ADN englobent le développement de cancers, du fait de la régulation de différents aspects de l’ADN et de la croissance cellulaire. »
« D’autres possibilités incluent la perturbation de l’expression normale de certaines protéines, ce qui pourrait ensuite conduire à une perturbation de la fonction humaine normale. »
Les études de biodistribution chez le rat ont montré que les vaccins à ARNm peuvent s’accumuler dans les organes reproducteurs, et la lettre du Dr Ladapo exprime son inquiétude quant à la possibilité d’une intégration de l’ADN dans les cellules reproductives.
« Nous sommes les êtres les plus complexes – les machines les plus complexes, si vous voulez – les machines vivantes qui existent sur cette Terre. Je crois donc que notre génome participe à notre lien avec Dieu. C’est dire que le risque est grand si l’on ne prend pas des précautions adéquates et raisonnables, si l’on ne préserve pas l’intégrité de notre génome humain du mieux que l’on peut – la vie n’est pas parfaite, mais on la préserve du mieux que l’on peut. »
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