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Les enquêtes pour « viols sur mineurs » visant Gérard Louvin et son mari classées sans suite pour cause de prescription des faits

avril 4, 2022 17:57, Last Updated: avril 4, 2022 18:28
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Les deux enquêtes pour « viols sur mineurs » visant le producteur Gérard Louvin et son mari Daniel Moyne ont été classées sans suite en janvier par le parquet de Paris, a appris l’AFP lundi de sources proches du dossier.

Ces deux enquêtes avaient été ouvertes en janvier et août 2021 par le parquet de Paris, qui a confirmé à l’AFP avoir classé la première pour cause de prescription des faits et indiqué avoir mis un terme à la seconde pour « infraction insuffisamment caractérisée ».

En janvier 2021, Olivier A. avait déposé une plainte, accusant son oncle Gérard Louvin d’avoir « favorisé » des viols incestueux commis sur lui par le mari du producteur, Daniel Moyne, dans les années 1980.

Par la suite, plusieurs autres plaintes pour des « viols » et « agressions sexuelles » visant le couple avaient été déposées à Paris, et une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de la capitale.

Celui-ci a confirmé que cette procédure « a été classée sans suite en janvier 2022 du fait de l’acquisition de la prescription de l’action publique ».

« Après examen attentif de la procédure, nous sommes au regret de vous informer que les faits que vous dénoncez sont couverts par la prescription, empêchant que soit engagée toute poursuite à l’encontre du mis en cause », avait indiqué le parquet dans un courrier aux plaignants mi-janvier.

Pierre Debuisson, avocat de plusieurs plaignants, se dit convaincu que des victimes non prescrites existent.

« Mes clients attendent encore qu’elles se manifestent », a-t-il dit à l’AFP, précisant qu’ils « réfléchissent à déposer plainte avec constitution de partie civile » pour obtenir la désignation d’un juge d’instruction.

Début août, le parquet de Paris avait ouvert une autre enquête, également « pour viols sur mineurs », après un témoignage indirect accusant les deux hommes d’organiser « des parties sexuelles payantes avec des mineurs des favelas » au Brésil en 2004, ce qu’ils contestaient.

Cette autre procédure « a quant à elle été classée sans suite », également en janvier, « pour cause d’infraction insuffisamment caractérisée », a aussi indiqué le parquet de Paris.

 


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