Le régime communiste chinois a récemment lancé une nouvelle campagne de propagande pour faire croire que la pandémie de Covid-19 provenait d’autres pays, en citant à tort et à travers les scientifiques et leurs recherches. Certains experts ont depuis lors publiquement rejeté ces affirmations et mis en doute les motivations du régime.
Citation erronée des recherches des scientifiques européennes
Le 2 décembre, le journal public de langue anglaise China Daily a cité des recherches de l’Institut national du cancer à Milan, en Italie, pour affirmer que les infections à Covid-19 sont probablement apparues en Italie en septembre 2019, avant l’apparition de l’épidémie en Chine.
Dans une interview à Radio Free Asia (RFA) publiée le 7 décembre, Giovanni Apolone, le directeur scientifique de l’institut, a répondu à la déclaration du China Daily, en soulignant qu’une partie de ses commentaires avait été supprimée par les médias du Parti communiste chinois (PCC). Il a déclaré que le virus provenait de la ville chinoise de Wuhan, a déclaré M. Apolone à la RFA.
Le 26 novembre, le professeur et scientifique allemand Alexander Kekule a déclaré dans un journal télévisé que le virus qui circule actuellement dans le monde est la variante G apparue en Italie, qui est plus infectieuse que la souche virale apparue initialement à Wuhan.
Alexander Kekule a souligné que le virus a été importé de Chine en Italie, où il a muté.
Cependant, le 28 novembre, le diffuseur public de langue anglaise China Global Television Network a affirmé dans un reportage que les recherches de M. Kekule ont montré que « l’épidémie a éclaté dans le nord de l’Italie et s’est répandue dans le monde entier ».
La chaîne publique Xinhua du PCC a également cité les recherches d’Alexander Kekule le 1er décembre, affirmant également que la pandémie de Covid-19 avait pris naissance dans le nord de l’Italie.
Après avoir appris que le PCC avait déformé ses propos, Alexander Kekule a précisé à la télévision allemande que « la propagande chinoise à l’étranger n’est que rumeur » et a déclaré que le régime avait eu recours à « des moyens peu scrupuleux de propagande politique ».
Alexander Kekule a également dénoncé la propagande trompeuse dans un tweet.
Chinese media are using the emergence of the G variant in Italy for propaganda. The #coronavirus pandemic originated in China and the outbreak was possibly even concealed at the beginning. https://t.co/rwNCxM5O8E via @focusonline
— Prof Alexander Kekulé, MD PhD (@AlexanderKekule) December 1, 2020
Les allégations du PCC concernant le virus provenant des importations de denrées alimentaires congelées
Au cours des dernières semaines, le régime chinois et ses médias ont fait la promotion de la théorie selon laquelle les épidémies locales de Covid-19 provenaient des chaînes d’approvisionnement en aliments surgelés. Les responsables du PCC ont affirmé avoir détecté le virus du PCC dans des produits de porc en provenance d’Allemagne, des crevettes d’Équateur, du saumon de Norvège et d’autres produits importés.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que la possibilité d’infection par contact avec des aliments et des emballages alimentaires est mince.
Dans une interview accordée à Epoch Times, Chen Jingming, professeur et directeur du programme de sciences environnementales de l’université chinoise de Hong Kong, a déclaré qu’il est peu probable que le virus puisse se propager par l’intermédiaire des aliments surgelés ; si tel était le cas, il faudrait beaucoup de temps pour que la maladie se transmette d’homme à homme.
Chen Jingming a estimé que le régime chinois a deux objectifs principaux derrière le transfert de la responsabilité. L’un est qu’il craint que d’autres pays le tiennent pour responsable de la pandémie ; l’autre est qu’il veut dissimuler toute information sur le laboratoire P-4 de Wuhan. Les responsables américains ont cherché à savoir si le virus s’était échappé du laboratoire.
Aujourd’hui, on ne sait toujours pas quelle est la source du virus. « Ils [le régime chinois] ont fermé très tôt tous les lieux infectés et le laboratoire P-4, et tout a été détruit », a-t-il déclaré, rendant difficile pour les chercheurs de mener des études plus approfondies.
L’OMS a annoncé qu’elle convoquerait une équipe d’enquêteurs pour se rendre en Chine. Mais M. Chen a déclaré qu’il était peu probable que les chercheurs puissent trouver des réponses, car les autorités chinoises ont déjà désinfecté et nettoyé de nombreuses zones à Wuhan.
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