Joe Biden a récemment décider d’ajourner les nouveaux tarifs douaniers sur les importations liées au solaire en provenance d’Asie du Sud‑Est. Selon le sénateur Roger Marshall (Parti républicain‑Kansas), la décision du président profite avant tout à la Chine.
« [Ce que nous avons vu] avec l’expérience dogmatique du Green New Deal de Joe Biden, c’est que cela renforce et aide des pays comme la Chine et l’Asie du Sud‑Est. Lorsqu’on déverse des milliards de dollars en liquidités américaines, il est évident que ces pays étrangers vont trouver des moyens pour en tirer profit », a déclaré Marshall le 23 septembre, dans une interview accordée à NTD news, le média partenaire d’Epoch Times.
Selon l’annonce faite par la Maison Blanche le 6 juin, la suspension tarifaire s’applique aux importations qui fournissent environ 80% des cellules et modules photovoltaïques utilisés aux États‑Unis en provenance du Cambodge, de la Malaisie, de la Thaïlande et du Vietnam. Elle sera effective pendant deux ans.
Cette décision a été prise en dépit de l’enquête en cours lancée par le département du Commerce pour déterminer si les fabricants chinois de produits solaires ont fait transiter des pièces par ces quatre pays asiatiques.
Epoch Times a contacté la Maison Blanche pour obtenir des explications.
Les menaces
Le sénateur a également lancé l’alerte quant aux menaces que le régime chinois fait peser sur les États‑Unis.
« Mes plus grandes inquiétudes en matière de sécurité nationale à propos de la Chine proviennent davantage des préoccupations liées au bioterrorisme », a‑t‑il déclaré. Il a rappelé que les National Institutes of Health (NIH) ont financé les recherches à gains de fonction à Wuhan, là où le Covid‑19 a été signalé pour la première fois fin 2019.
« Nous avons perdu plus d’un million de nos concitoyens à cause du Covid, qui est vraiment une recherche à gain de fonction… et nous continuons à en faire [des recherches à gain de fonction]. »
« Quatre‑vingt‑quinze pour cent des contrefaçons qui entrent dans notre pays passent par la Chine. Quatre‑vingt‑dix pour cent du fentanyl qui traverse notre frontière sud est fabriqué en Chine. »
Parmi les défis à relever figurent « 500 milliards de dollars de propriété intellectuelle volés par le régime chinois chaque année » et les cybermenaces quotidiennes provenant de ce pays.
« [La Chine est] incontestablement la préoccupation numéro UN des menaces qui pèsent sur les États‑Unis. »
Muscler la Chine
L’opinion du sénateur Marshall rejoint celle du sénateur Tommy Tuberville (Parti républicain‑Alaska), qui a qualifié le régime chinois d’« adversaire numéro un ».
« Ils achètent des choses dans le monde entier, y compris dans notre pays, des terres, » a déclaré le sénateur Tuberville le même jour.
« Nous avons beaucoup d’entreprises qui soutiennent la Chine et lui donnent la possibilité de financer ce dont elle a besoin pour son armée pour éventuellement aller un jour à Taïwan », a souligné le sénateur de l’Alaska.
Ajoutant que les sociétés d’investissements et de conseil déversent les fonds de pension, de retraite et les investissements américains dans l’économie chinoise.
« Des centaines de milliards de dollars de fonds de retraite de l’armée sont investis dans des actions chinoises, pour soutenir l’économie chinoise », a rappelé le sénateur Tuberville.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.