Les 9 commentaires sur le Parti communiste – 6e partie: Comment le Parti communiste chinois a détruit la culture traditionnelle

Par L'équipe éditoriale des «Neuf commentaires sur le Parti communiste»
23 juillet 2005 11:26 Mis à jour: 8 septembre 2024 17:19

COMMENT LE PARTI COMMUNISTE CHINOISE A DÉTRUIT LA CULTURE TRADITIONNELLE

Préambule

La culture est l’âme d’une nation. C’est un facteur spirituel aussi important pour l’humanité que les facteurs tangibles comme la race et la terre. L’histoire de la civilisation d’une nation est en grande partie guidée par ses développements culturels. La destruction complète d’une culture traditionnelle ne peut qu’entraîner la fin d’une nation. D’anciennes nations aux civilisations glorieuses se sont éteintes lorsque leur culture a été détruite même si des éléments de leurs races ont survécu. La Chine est le seul pays au monde dont l’ancienne civilisation s’est transmise sans interruption pendant 5.000 ans. La destruction de sa culture traditionnelle est un crime impardonnable. La culture traditionnelle de la Chine, qu’on croit être un héritage divin, a commencé avec des légendes comme celle de la création du paradis et de la terre par Pangu , celle de la création des humains par Nüwa, celle de l’identification de centaines d’herbes médicinales par Shennong et celle de l’invention des idéogrammes chinois par Cangji. «L’homme suit la terre, la terre suit le ciel, le ciel suit le Tao et le Tao suit ce qui est naturel.» Le taoïsme parle de l’unité du ciel et de l’humanité, c’est cette sagesse qui coule dans les veines de la culture chinoise. «Un grand enseignement incite à cultiver la vertu.» Il y a plus de 2.000 ans, Confucius a ouvert une école pour enseigner aux étudiants et il a transmis à la société les idéaux confucéens représentés par les cinq vertus cardinales de bienveillance, droiture, bienséance, sagesse et fidélité. Au premier siècle, le bouddhisme de Sakyamuni est arrivé dans l’est de la Chine avec ses promesses de compassion et de salut pour tous les êtres, la culture chinoise y a gagné en diversité et en profondeur. Puis, le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme sont devenus des croyances complémentaires de la société chinoise, amenant la dynastie Tang (618-907) au sommet de sa gloire et de sa prospérité, comme cela est connu de tous sous les cieux.

Bien que la nation chinoise ait subi maintes fois dans l’histoire invasions et attaques, la culture chinoise a montré une grande endurance et une grande résistance et son essence s’est continuellement transmise. L’unité des cieux et de l’humanité est la cosmologie de nos ancêtres. Il est communément accepté que le bien sera récompensé et que le mal sera puni. C’est le principe élémentaire consistant à ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas que l’on nous fasse. «Loyauté, piété filiale, dignité et justice» ont établi les critères de base pour un être humain dans ce monde, «bienveillance, droiture, bienséance, sagesse et fidélité» sont devenus une norme de moralité à la fois pour un individu et pour toute la société. Avec de tels principes, la culture chinoise incarnait l’honnêteté, la bonté, l’harmonie et la tolérance. Les monuments funéraires du peuple chinois expriment la révérence envers «le ciel, la terre, le monarque, les parents et l’enseignant». C’est une expression culturelle des traditions chinoises profondément enracinées qui comprennent la vénération de la divinité (le ciel et la terre), la loyauté au pays (le monarque), les valeurs de la famille (les parents) et le respect pour les enseignants. La culture traditionnelle chinoise recherchait l’harmonie entre l’homme et l’univers et mettait l’accent sur l’éthique individuelle et la moralité. Elle se basait sur les croyances dans les pratiques du confucianisme, du bouddhisme et du taoïsme et apportait au peuple chinois tolérance, progrès social, protection de la moralité humaine et croyance juste.

A la différence de la loi, qui prescrit des règles rigides, la culture agit comme une contrainte douce. La loi exécute la sentence après qu’un crime ait été commis, et la culture, en entretenant la moralité, empêche d’abord les crimes de se commettre. Les valeurs morales d’une société s’inscrivent souvent dans sa culture.

Dans l’histoire de la Chine, la culture traditionnelle a atteint son apogée durant la dynastie prospère des Tang, coïncidant avec la grande puissance de la nation chinoise. La science, tout aussi avancée, jouissait d’une réputation unique parmi toutes les nations. Des savants d’Europe, du Moyen Orient et du Japon allaient étudier à Chang’an, la capitale de la dynastie Tang. Les pays limitrophes prenaient la Chine comme leur état suzerain. «De nombreux pays venaient payer leur tribut à la Chine même s’ils devaient recourir à de multiples traductions et s’ouvrir un passage à travers les douanes successives.»

Après la dynastie Qin (221-207 av. J.-C.), la Chine a souvent été occupée par des minorités, surtout pendant les dynasties Sui (581-618), Tang (618-907), Yuan (1271-1361) et Qing (1644-1911) et occasionnellement à d’autres époques lorsque les minorités ethniques ont établi leurs propres régimes. Cependant ces groupes ethniques ont presque tous assimilé intégralement les coutumes chinoises, ce qui montre le pouvoir d’intégration de la culture chinoise traditionnelle. Comme le disait Confucius: «(Ainsi) si les gens d’ailleurs ne sont pas accommodants, amenez-les à pratiquer (notre) culture et (notre) vertu.»

Depuis sa prise de pouvoir en 1949, le PCC a consacré les ressources de la nation toute entière à la destruction de la riche culture traditionnelle chinoise. Cette mauvaise intention n’est pas venue de son zèle pour l’industrialisation, ni d’une simple fascination ridicule pour la civilisation occidentale. Cela est venu de l’opposition idéologique inhérente au PCC face à la culture chinoise traditionnelle. La destruction de la culture chinoise a été planifiée par le PCC, elle a été organisée, systématisée, et a été rendue possible par l’utilisation de la violence par l’État. Depuis sa fondation, le PCC n’a jamais cessé de «révolutionner» la culture chinoise dans l’intention de détruire complètement son esprit.

Plus déplorable encore que la destruction de la culture traditionnelle par le PCC, sont l’exploitation intentionnelle et la modification sournoise par ce dernier de la culture traditionnelle. Le PCC a promu les mauvais aspects de l’histoire de la Chine, les choses qui se sont passées à chaque fois que les gens se sont éloignés des valeurs traditionnelles, telles les luttes de pouvoir internes de la famille royale, l’utilisation de tactiques et de conspiration, et l’exercice de la dictature et du despotisme. Il a utilisé ces exemples historiques pour qu’ils l’aident à créer son propre ensemble de valeurs morales, ses façons de penser et son vocabulaire. En faisant ainsi, le PCC a donné la fausse impression que cette «culture du Parti» est la continuité de la culture traditionnelle chinoise. Le PCC a même tiré profit de l’aversion qu’ont certaines personnes envers la «culture Parti» pour inciter davantage à l’abandon de l’authentique tradition chinoise.

La destruction de la culture traditionnelle par le PCC a eu des conséquences désastreuses en Chine. Non seulement les gens ont perdu leurs repères moraux, mais ils ont été endoctrinés de force par les théories perverses du PCC.

I. Pourquoi le PCC a-t-il voulu détruire la culture chinoise?

1. La longue tradition de la culture chinoise est basée sur la croyance et la vertu

La culture authentique de la nation chinoise a commencé il y a environ 5.000 ans avec le légendaire empereur Huang, considéré comme le premier ancêtre du peuple chinois. En fait, l’empereur Huang est reconnu pour avoir fondé le taoïsme – aussi connu sous le nom de l’école de pensée Huang-Lao (Lao Tseu). La profonde influence du taoïsme sur le confucianisme est perceptible dans les paroles confucéennes: «Rechercher le Tao, se conformer à la vertu, s’en tenir à la bienveillance, et s’immerger dans les arts»; «si quelqu’un entend le Tao le matin, il peut mourir sans regret le soir». Un des plus importants classiques chinois, le Livre des Mutations (I Ching), est une compilation de notes sur le ciel et la terre, le yin et le yang, les changements cosmiques, l’ascension sociale et le déclin, et les lois de la vie humaine. Le pouvoir prophétique de ce livre a surpassé de loin ce que la science moderne peut concevoir. En plus du taoïsme et du confucianisme, le bouddhisme, en particulier le bouddhisme zen, a eu une subtile mais profonde influence sur les intellectuels chinois.

Le confucianisme est la partie de la culture traditionnelle chinoise qui se concentre sur «l’entrée dans le monde humain». Il mettait l’accent sur une éthique basée sur la famille dans laquelle la piété filiale jouait un rôle très important, enseignant que toute bonté commence par la piété filiale. Confucius prônait «bienveillance, droiture, bienséance, sagesse et fidélité» mais il a dit aussi: «La piété filiale et l’amour fraternel ne sont-ils pas les racines de la bonté?»

L’éthique familiale peut naturellement être appliquée pour guider la morale sociale. La piété filiale peut aussi être appliquée à la loyauté envers le monarque. On dit qu’«il est rare que quelqu’un ayant de la piété filiale offense ceux d’en haut». L’amour fraternel peut aussi s’appliquer à la loyauté envers les amis. Les confucéens croient que dans une famille, un père devrait être bon, un fils dévoué, un frère aîné amical, et un frère cadet respectueux. Ici, la bonté paternelle peut aussi s’appliquer à la bonté d’un empereur envers ses subordonnés. Tant que les traditions d’une famille peuvent être maintenues, la moralité sociale peut naturellement perdurer. «Se cultiver soi-même, réguler sa propre famille, gouverner justement son propre État et offrir tranquillité et bonheur à tout le royaume.»

Le bouddhisme et le taoïsme, par contre, sont la partie de la culture chinoise qui se concentre sur «la sortie du monde séculaire», guidant les gens dans leur élévation spirituelle. L’influence du bouddhisme et du taoïsme se reflétait dans tous les aspects de la vie du peuple chinois. Les pratiques profondément enracinées dans le taoïsme incluent la médecine chinoise, le qigong, la géomancie (Feng Shui) et la divination. Ces pratiques, ainsi que les conceptions bouddhistes du royaume des cieux et de l’enfer, la récompense karmique du bien et la rétribution du mal, ont, en synergie avec l’éthique confucéenne, formé le noyau de la culture traditionnelle chinoise.

Les croyances du confucianisme, du bouddhisme et du taoïsme ont offert au peuple chinois un système moral très stable, immuable, «aussi longtemps que le ciel demeure». Ce système éthique a donné la base d’une stabilité durable, de la paix et de l’harmonie dans la société.

La moralité relève du monde spirituel, donc elle est souvent conceptuelle. La culture exprime un tel système abstrait de moralité en un langage qui peut être communément compris.

Prenez les Quatre classiques chinois, qui sont les quatre romans les plus connus de la culture chinoise, pour exemple. Le Pèlerinage d’Occident est un conte mythique. Le Rêve dans le pavillon rouge commence avec un dialogue entre une roche vivante, la divinité de l’espace infini et le Tao du temps illimité, sur la falaise sans fond de la montagne de la grande perte – ce dialogue donne les repères pour le drame humain qui se déroule dans le roman. Au bord de l’eau commence avec un conte sur Hong Taiwei, responsable des affaires militaires, qui avait par mégarde libéré 108 démons. Cette légende explique l’origine des 108 «militants des prouesses hors-la-loi». Les Trois royaumes commence avec un avertissement céleste à propos d’un désastre, laissant présager la conclusion inéluctable de la volonté divine : «Les affaires du monde affluent en un flot continu, un destin déterminé par le ciel, dont la portée est infinie, met fin à tout». D’autres histoires célèbres, comme L’Histoire des Zhou orientaux et L’histoire de Yue Fei, commencent avec des légendes similaires.

L’utilisation des mythes par ces conteurs n’était pas une coïncidence, mais un reflet de la philosophie fondamentale des intellectuels chinois relevant de la nature et des humains – une contemplation de l’origine divine de la vie humaine. Ces contes ont eu une si profonde influence sur l’esprit chinois que leurs personnages ont été utilisés pour exprimer des caractéristiques de certaines valeurs morales. En parlant du concept de «droiture» par exemple, les gens pensent à Guan Yu (160-219) des Trois Royaumes – ils pensent à comment son sens de l’honnêteté a transcendé les nuages et atteint le ciel, comment sa loyauté inébranlable envers son supérieur Liu Bei lui a valu le respect, même auprès de ses ennemis, comment sa bravoure dans la bataille a prévalu dans les conditions les plus dangereuses, et même dans sa défaite finale dans une bataille près de la ville de Mai, et finalement, devenu divinité, à l’entretien qu’il a avec son fils. En parlant de «loyauté», les gens pensent naturellement à Yue Fei (1103-1141), grand général de la dynastie Song qui servit son pays avec une intégrité et une loyauté sans réserve, et à Zhuge Liang (181-234), Premier ministre de l’État de Shu durant la période des Trois royaumes, qui «se donna entièrement jusqu’à ce que son cœur cesse de battre».

Le panégyrique de la loyauté et de la droiture appartenant à la culture traditionnelle chinoise a été entièrement élaboré dans les histoires pittoresques de ces écrivains. Les valeurs morales abstraites qu’elles épousent ont été rendues spécifiques et se sont incarnées dans des expressions culturelles.

Le taoïsme met l’accent sur l’authenticité, le bouddhisme met l’accent sur la compassion, et le confucianisme valorise la loyauté, la tolérance, la bienveillance et la droiture. «Si leurs formes diffèrent, leurs objectifs sont les mêmes… tous encouragent les gens à retourner à la bonté .» Ce sont les aspects les plus précieux de la culture traditionnelle chinoise basés sur les croyances dans le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme.

La culture traditionnelle chinoise a enseigné aux gens d’importants concepts et principes, tel que le ciel, le Tao, Dieu, Bouddha, le destin, l’affinité prédestinée, la bienveillance, la droiture, la bienséance, la sagesse, la fidélité, l’honnêteté, le sens de la honte, la loyauté, la piété filiale, la dignité, etc. Beaucoup de Chinois sont peut-être illettrés mais les pièces de théâtre et les opéras traditionnels, à travers lesquels ils apprennent la moralité traditionnelle, leur sont familières. Ces formes culturelles ont été extrêmement importantes dans la transmission de la tradition chinoise. Alors, la destruction de la culture traditionnelle chinoise par le PCC est évidemment une attaque directe à la moralité chinoise et détruit la base de la paix et de l’harmonie dans la société

2. La théorie communiste perverse s’oppose à la culture traditionnelle

La «philosophie» du Parti communiste est à l’opposé de la culture traditionnelle chinoise authentique. La culture traditionnelle respecte le mandat du ciel, tel que mentionné une fois par Confucius: «La vie et la mort sont prédestinées, et la richesse et la position sont déterminées par le ciel». Le bouddhisme et le taoïsme croient au divin, au cycle de réincarnation de la vie et de la mort, et à la causalité karmique du bien et du mal. Le Parti communiste, au contraire, non seulement croit à l’athéisme, mais il défie le Tao et attaque les principes célestes. Le confucianisme valorise la famille, mais le Manifeste du Parti communiste promulgue clairement l’abolition de la famille. La culture traditionnelle différencie le Chinois de l’étranger, mais le Manifeste du Parti communiste prône la fin de la nationalité. La culture confucéenne enseigne la bienveillance envers les autres, mais le Parti communiste encourage la lutte des classes. Les confucéens encouragent la loyauté envers les hommes nobles et l’amour de la nation, cependant, le Manifeste du Parti communiste encourage l’élimination des nations.

Pour obtenir et maintenir le pouvoir en Chine, le Parti communiste devait tout d’abord planter ses pensées immorales sur le sol chinois. Mao Tse Toung a déclaré: «Chaque fois quand on veut renverser un pouvoir, on doit tout d’abord faire de la propagande et travailler sur la question de l’idéologie». Le PCC a réalisé que la violente théorie communiste, soutenue seulement par les armes, est la poubelle des conceptions occidentales et ne pouvait se mesurer aux 5 000 ans de profonde histoire culturelle de la Chine. Alors il a complètement détruit la culture traditionnelle afin que le marxisme et le léninisme puissent occuper la scène politique en Chine.

3. La culture traditionnelle est un obstacle à la dictature du PCC

Mao Tse Toung a dit une fois, avec justesse, qu’il ne suivait ni le Tao ni le ciel . La culture traditionnelle chinoise présenta un énorme obstacle pour le vœu du PCC de défier le Tao et de s’opposer au ciel.

La loyauté dans la culture traditionnelle chinoise ne veut pas dire dévouement aveugle. Aux yeux du peuple, l’empereur est «le fils du ciel» – et le ciel est au-dessus de lui. L’empereur ne peut pas être correct à chaque fois. Alors, il fallait des observateurs qui indiquaient constamment ses erreurs à l’empereur. Le système chinois des chroniques avait des historiens qui notaient tous les mots et tous les gestes de l’empereur. Les érudits pouvaient devenir des professeurs pour leurs rois sages, et le comportement de l’empereur était jugé par les classiques confucéens. Si l’empereur n’avait pas de moralité – ne comprenait pas le Tao, les gens pouvaient se lever et le renverser, tel que dans l’assaut de Jie à Chengtang ou la destitution de Zhou par le roi Wu . Ces révoltes, à en juger selon la culture traditionnelle, n’étaient pas considérées comme des violations de la loyauté ou du Tao, mais plutôt comme appliquer le Tao au nom du ciel. Lorsque le célèbre commandant militaire Wen Tianxiang (1236-1283) a été fait prisonnier, il a refusé de se rendre aux envahisseurs mongols, même lorsque l’empereur a essayé de l’en persuader. C’est parce que, en tant que confucéen, il croyait que: «Le peuple est d’une importance capitale, la nation vient après, le souverain est moins important.»

La dictature du PCC ne pouvait en aucun cas accepter ces croyances traditionnelles. Le PCC voulait canoniser ses propres chefs et promouvoir le culte de la personnalité, il n’allait pas laisser des concepts de longue date comme le ciel, le Tao et la divinité gouverner d’en haut. Le PCC savait bien que, évalué selon les critères de la culture traditionnelle, ce qu’il faisait était un crime contre le ciel et le Tao. Il était conscient qu’aussi longtemps que la culture traditionnelle existerait, les gens ne feraient pas l’éloge de «la grandeur, la gloire et l’infaillibilité» du PCC. Les érudits continueraient la tradition de «risquer leur vie pour critiquer les mauvaises actions du monarque», maintenir la justice au prix de leur vie , et placer le peuple au-dessus des dirigeants. Donc, le peuple ne deviendrait pas la marionnette du PCC et le PCC ne pourrait pas imposer une uniformité de pensée auprès des masses.

Le respect pour le ciel, la terre et la nature de la culture traditionnelle était devenu un obstacle pour «la lutte contre la nature» menée par le PCC dans son effort de «changer le ciel et la terre.» La culture traditionnelle chérit la vie humaine, enseignant que «toute situation impliquant la vie humaine doit être traitée avec le plus grand soin». Une telle perception était un obstacle au génocide de masse et au règne de terreur du PCC. L’ultime critère moral du «Tao céleste» prôné par la culture traditionnelle interférait avec sa manipulation des principes moraux. Pour ces raisons, le PCC s’est fait ennemi de la culture traditionnelle pour maintenir son propre contrôle.

4. La culture traditionnelle défie la légitimité du règne du PCC

La culture traditionnelle chinoise croit en Dieu et au mandat céleste. Accepter le mandat du ciel signifie que les dirigeants doivent être sages, suivre le Tao et s’harmoniser avec la destinée. Accepter la croyance en la divinité signifie accepter que la source de l’autorité humaine demeure au ciel. Cependant, le principe du règne du PCC se résume à «Plus jamais les chaînes de la tradition ne nous enchaîneront; soulevez-vous travailleurs, libérez-vous de la servitude. La terre se lèvera sur de nouvelles fondations; nous ne sommes rien; nous serons tout».

Le PCC favorise le matérialisme historique, en prétendant que le communisme est un paradis terrestre, et que ce sont les pionniers du prolétariat ou les membres du Parti communiste qui nous mènent sur ce chemin. La croyance en Dieu était donc un défi direct à la légitimité de son règne.

II. Comment le Parti communiste chinois sabote la culture traditionnelle

Tout ce que fait le PCC a une visée politique. Afin d’établir la tyrannie, de la maintenir et de la consolider, le PCC doit remplacer la nature humaine par la nature perverse du Parti et doit remplacer la culture traditionnelle chinoise par la culture du Parti, faite de «tromperies, de cruauté et de violence». Ce qui est détruit et remplacé ce sont les vestiges culturels, les sites historiques et les livres anciens qui sont des preuves tangibles de la vision traditionnelle de la moralité, de la vie et du monde. Tous les aspects de la vie sont concernés, y compris le comportement des gens, leur pensée et leur mode de vie. Parallèlement à cela, le PCC considère les manifestations culturelles superficielles et insignifiantes comme «l’essence», il les préserve et utilise cette «essence» comme façade. Il conserve un semblant de tradition en remplaçant la véritable tradition par la culture du Parti. Ensuite il trompe les gens et la communauté internationale derrière cette vitrine qu’il appelle «transmettre et développer» la culture traditionnelle chinoise.

1. Destruction simultanée des trois religions

La culture traditionnelle est enracinée dans le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme. Pour détruire cette culture, le PCC a donc dans un premier temps détruit la manifestation de ces principes divins dans le monde humain, c’est-à-dire qu’il a éradiqué les trois religions correspondantes.

Les trois religions majeures, le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme, ont été menacées de destruction à différentes périodes de l’histoire. Prenons par exemple le bouddhisme, il a été soumis dans l’histoire à quatre grandes épreuves, que l’on appelle «Les Trois Wus et Un Zong» (la persécution des croyants bouddhistes par quatre empereurs chinois). L’empereur Taiwu de la dynastie Wei du Nord (386–534 av. J.-C.) et l’empereur Wuzong de la dynastie Tang (618-907 av. J.-C.) ont tous deux essayé d’éradiquer le bouddhisme pour faire valoir le taoïsme; l’empereur Wu de la dynastie Zhou du Nord (557-581 av. J.-C.) a essayé d’exterminer le bouddhisme et le taoïsme à la fois, mais a vénéré le confucianisme; l’empereur Shizong de la fin de la dynastie Zhou (951-960) a essayé de supprimer le bouddhisme juste pour fondre de la monnaie en utilisant ses statues, mais il n’a touché ni au taoïsme ni au confucianisme.

Le PCC est le seul régime à avoir détruit simultanément les trois religions. Peu de temps après avoir établi un gouvernement, le PCC a commencé à abattre les temples, à brûler les écritures et à forcer les moines et les nonnes bouddhistes à retourner à la vie séculière. Il n’a pas été plus clément avec les autres lieux religieux. A la fin des années 1960, il ne restait presque plus de lieux religieux en Chine. La Grande Révolution culturelle dans sa campagne «A bas les Quatre vieilleries» – i.e. les anciennes idées, l’ancienne culture, les anciennes coutumes et les anciennes habitudes culturelles, a causé d’encore plus grandes catastrophes religieuses et culturelles.

Par exemple, le premier temple bouddhiste en Chine s’appelait le temple du Cheval blanc (Bai Ma Temple). Il avait été construit au début de la dynastie des Han à l’extérieur de la ville de Luoyang. On le vénère comme le «berceau du bouddhisme en Chine» et comme «la maison du Fondateur». Durant la période «A bas les Quatre vieilleries», le temple du Cheval blanc n’a évidemment pas échappé au pillage.

«Il y avait une brigade de production du temple du Cheval blanc à côté du temple. Le secrétaire de la section du Parti a entraîné les paysans à piller le temple au nom de la «révolution». C’est alors qu’ont été détruites les statues d’argile vieilles de plus de 1.000 ans, fabriquées sous la dynastie Liao et représentant les dix-huit Arhats. Les écrits sacrés de Beiye qui avaient été apportés en Chine par un moine indien éminent 2.000 ans auparavant, ont été brûlés. Le Cheval de Jade, un trésor rare, a été réduit en miettes. Plusieurs années après, le roi cambodgien en exil Norodom Sihanouk a demandé à pouvoir rendre hommage au temple du Cheval blanc. Zhou Enlai, alors Premier Ministre, s’est empressé de demander que l’on transporte à Luoyang les soutras (écrits) de Beiye conservés au Palais impérial de Pékin et les statues des dix-huit Arhats fabriquées sous la dynastie Qing depuis le temple des Nuages azurés (Temple de Biyun) situé dans le parc Xiangshan à Pékin. C’est grâce à ce remplacement malhonnête qu’un incident diplomatique a été «évité».

La Révolution culturelle a commencé en mai 1966. En fait, elle «révolutionnait» la culture chinoise de manière destructrice. La campagne «A bas les Quatre vieilleries» a fait rage à partir d’août 1966, ravageant la Chine toute entière. Considérés comme des objets du «féodalisme, du capitalisme et du révisionnisme», les temples bouddhistes, taoïstes, les statues de Bouddha, les sites historiques, les calligraphies, les peintures et les antiquités sont devenus la principale cible de la destruction des Gardes rouges. Prenons par exemple les statues de Bouddha. On compte 1.000 statues de Bouddha aux couleurs vernies en relief au sommet de la colline de la Longévité du palais d’Eté de Pékin. Après la campagne «A bas les Quatre vieilleries», toutes ont été endommagées. Aucune d’entre elles ne conserve ses cinq organes sensoriels au complet.

Il en a été ainsi pour la capitale comme pour le reste du pays. Même les sièges des cantons éloignés n’ont pas été épargnés. «Il y a un temple Tiantai dans le canton de Dai de la province de Shanxi. Il a été construit durant la période Taiyan de la dynastie Wei du Nord il y a 1.600 ans et contenait des statues et des fresques d’une grande valeur. Bien qu’étant situé sur la pente d’une colline assez éloignée du siège du canton, les gens participant à la campagne «A bas les Quatre vieilleries» ne se sont pas laissés arrêter par les difficultés et ont balayé ces statues et ces fresques… Le temple de Louguan où Lao Tseu avait enseigné et laissé le célèbre Tao Te King il y a 2.500 ans, est situé dans le canton de Zhouzhi de la province de Shaanxi. Autour de l’endroit où Lao Tseu enseignait, dans un périmètre de 10 Li , on trouve plus de 50 sites historiques, y compris le temple Vénérant le Sage (Zongsheng Gong) que Tang Gaozu Li Yuan a construit pour rendre hommage à Lao Tseu il y a 1.300 ans. Le Temple Louguan ainsi que les autres sites historiques ont été détruits, et tous les prêtres taoïstes ont dû partir. Selon la tradition taoïste, une fois que l’on devient prêtre taoïste, on ne peut plus se raser la barbe ni se faire couper les cheveux. On a forcé les prêtres taoïstes à se couper les cheveux, à enlever leur habit taoïste, et à devenir membres des communes du Peuple. Certains d’entre eux ont épousé les sœurs des paysans du coin et sont devenus leurs gendres. Sur les lieux taoïstes sacrés de la montagne de Laoshan dans la province de Shandong, le temple de la Paix Suprême, le temple de la Plus Haute Clarté, le temple de la Clarté suprême, le temple Doumu, le couvent de Huayan, le temple de Ningzhen, le temple de Guan Yu, «les statues des vaisseaux sacrificiels et divins, les soutras bouddhistes en parchemin, les vestiges culturels et les tablettes des temples ont tous été pillés et brûlés. Le temple de la littérature dans la province de Jilin est l’un des quatre célèbres temples de Confucius en Chine. Durant la campagne «A bas les Quatre vieilleries», il a été gravement endommagé.»

2. Une manière particulière de détruire la religion

Lénine disait: «La manière la plus facile d’assiéger une forteresse c’est de la prendre de l’intérieur». En tant que descendant du marxisme–léninisme, le PCC comprend cela aisément.

Dans le soutra «Mahayana Mahaparinirvana» , le Bouddha Sakyamuni avait prédit qu’après son nirvana, des démons se réincarneraient en moines et en nonnes, et en bouddhistes laïques, hommes et femmes, pour subvertir le Dharma. Evidemment on ne peut pas vérifier ce à quoi le Bouddha Sakyamuni faisait référence. Cependant le PCC a bel et bien commencé à détruire le bouddhisme en formant un «front unifié» avec certains bouddhistes. Ils ont même envoyé secrètement des membres du Parti pour infiltrer la religion directement et la corrompre de l’intérieur. Lors d’une séance de critique publique durant la Révolution culturelle, quelqu’un a demandé à Zhao Puchu, le vice-président de l’Association des bouddhistes chinois: «Tu es un membre du Parti communiste, pourquoi crois-tu au bouddhisme?»

Le Bouddha Sakyamuni a atteint l’éveil complet et suprême à travers «Préceptes, Concentration, Sagesse». Donc avant d’atteindre le nirvana, il a enseigné à ses disciples à «préserver et à respecter les Préceptes». «Ne les abandonnez pas, ne les violez pas.» Il a aussi mis en garde: «Les gens qui violent les Préceptes sont abhorrés par les cieux, les dragons, les fantômes et la divinité. Leur réputation maléfique s’étend de tous côtés… Quand leur vie s’achève, ils paient dans l’enfer le karma qu’ils ont accumulé, et leur fin est inexorable. Quand ils sortent, ils continuent à souffrir en se réincarnant en fantôme ou en animal affamé. Ils souffrent ainsi dans un cycle infini et sans consolation».

Les moines bouddhistes politiques n’ont pas voulu entendre les mises en garde du Bouddha. En 1952, le PCC a envoyé des représentants pour assister à l’inauguration de l’Association des bouddhistes chinois. Lors de la réunion, de nombreux bouddhistes de l’association ont proposé d’abolir les préceptes bouddhistes. Ils prétendaient que ces disciplines avaient causé la mort de nombreux jeunes hommes et femmes. Certains préconisaient que «les gens devraient être libres de croire en n’importe quelle religion. Les moines et les nonnes devraient être libres de se marier, de boire de l’alcool de manger de la viande. Personne ne devrait interférer avec cela». A l’époque, Maître Xuyun était à la réunion et a vu que le bouddhisme était menacé d’extinction en Chine. Il s’est mis en avant pour s’opposer à ces propositions, il a demandé que les préceptes et les vêtements bouddhistes soient conservés. Maître Xuyun a alors été diffamé et accusé d’être un «contre-révolutionnaire», il a été détenu dans la chambre du moine supérieur où on l’a empêché de boire et de manger. Il n’a même pas eu le droit de sortir de la pièce pour aller aux toilettes. On l’a forcé à rendre son or, son argent et ses armes. Lorsque Xuyun a répondu qu’il n’en avait pas, il a été battu violemment. Il a eu une fracture du crâne, sa tête a saigné et ses côtes ont été cassées. A l’époque, Xuyun avait déjà 112 ans. La police militaire l’a jeté à terre alors qu’il était sur un lit. Quand ils sont revenus le lendemain, Xuyun n’était pas mort, alors ils ont continué à le frapper brutalement.

L’Association des bouddhistes chinois fondée en 1952 et l’Association taoïste chinoise fondée en 1957 ont toutes deux clairement stipulé dans leurs déclarations fondatrices qu’elles étaient «sous l’égide du gouvernement du Peuple». En réalité, elles étaient sous le contrôle du Parti qui est athée. Ces deux associations ont indiqué qu’elles participeraient activement à la production, à la construction et à l’application des politiques gouvernementales. Elles sont devenues des organisations totalement séculières. Et ces bouddhistes et ces taoïstes qui étaient dévoués aux préceptes ont été qualifiés de contre – révolutionnaires, de membres de sectes superstitieuses ou de sociétés secrètes. Sous le slogan révolutionnaire «purifier les bouddhistes et les taoïstes», ils ont été emprisonnés, soumis aux travaux forcés, voire exécutés. Les religions venues d’occident, telles que le christianisme et le catholicisme, n’ont pas été épargnées.

«D’après des statistiques extraites du livre Comment le Parti communiste chinois persécute les Chrétiens publié en 1958, même le nombre limité de documents qui ont été rendus publiques révèlent que parmi les membres du clergé qui ont été accusés d’être des «propriétaires» ou des «tyrans locaux», 8.840 ont été tués et 39.200 ont été condamnés aux camps de travaux forcés; parmi les membres du clergé accusés d’être «contre-révolutionnaires», 2.450 ont été tués, et 24.800 ont été envoyés dans des camps de travaux forcés.»

Les religions sont pour les gens un moyen de se retirer du monde séculier et de se cultiver. Ils parlent de «l’autre rive» (la rive de l’éveil ultime) et du «ciel». Sakyamuni était un prince indien. Pour atteindre le mukti, un état dans lequel on peut atteindre la paix de l’esprit, la sagesse, l’éveil ultime et le nirvana, il a quitté son trône et s’en est allé sur une montagne boisée pour cultiver en traversant des épreuves et des peines. Avant que Jésus n’atteigne l’éveil, le démon l’a amené au sommet d’une montagne, lui a montré tous les royaumes de la terre et leur splendeur. Le démon a dit: «Si tu t’inclines et me vénères, je te donnerai toutes ces choses». Jésus ne s’est pas laissé tenter. Pourtant les moines et les pasteurs politiques qui ont formé des fronts unis avec le PCC ont mis en place une série de coups montés et ils ont menti en parlant de «bouddhisme du monde humain», en disant «la religion est la vérité, et le socialisme aussi», et «il n’y a pas de contradiction entre ce côté-ci et l’autre rive». Ils ont encouragé les bouddhistes et les taoïstes à rechercher le bonheur, la gloire, la splendeur, la richesse et le prestige social, et à changer les doctrines religieuses et leur sens.

Le bouddhisme interdit de tuer. Le PCC a tué les gens comme des mouches durant la répression des contre-révolutionnaires. Les moines politiques ont trouvé une excuse en disant que «tuer les contre-révolutionnaires était la preuve d’une compassion encore plus grande». Durant la guerre contre les États-Unis en Corée, les moines ont été envoyés directement en première ligne pour tuer.

Prenons le christianisme comme autre exemple. En 1950, Wu Yaozong a formé une Eglise appelée «Trois autonomies», qui suivait les principes de l’autogestion, de l’autonomie des ressources et de l’auto-propagation. Il prétendait qu’ils allaient en finir avec l’impérialisme et qu’ils allaient se joindre activement à la guerre contre les États-Unis en Corée. Un de ses amis a été emprisonné pendant plus de 20 ans pour avoir refusé de se soumettre aux «Trois autonomies». Cet ami a été soumis à toutes sortes de tortures et d’humiliations. Quand il a demandé à Wu Yaozong : «Comment considères-tu les miracles de Jésus?», Wu a répondu: «Je les nie tous».

Ne pas reconnaître les miracles de Jésus revient à ne pas reconnaître le royaume des cieux de Jésus. Comment peut-on être considéré comme chrétien quand on ne reconnaît même pas le ciel où Jésus est monté? Et pourtant, en tant que fondateur de l’Eglise des «Trois autonomies», Wu Yaozong est devenu membre du comité permanent de la Conférence consultative politique. Quand il est allé dans le Grand Hall du peuple, il a dû complètement oublier les paroles de Jésus: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement» (La sainte Bible, Mathieu, 22:37–38). «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu» (La sainte Bible, Mathieu, 22:21).

Le PCC «a confisqué les biens des temples, a forcé les moines et les nonnes à étudier le marxisme-léninisme pour leur laver le cerveau, et les a même soumis aux travaux forcés. Par exemple, il y avait un ‘atelier bouddhiste ‘à Ningbo, dans la province de Zhejiang. Plus de 25.000 moines et nonnes y ont été soumis aux travaux forcés. Le plus absurde est que le PCC a encouragé les moines et les nonnes à se marier afin de détruire le bouddhisme. Autre exemple, juste avant la Journée de la Femme le 8 mars 1951, la Fédération des Femmes à Changsha, dans la province de Hunan a ordonné aux nonnes de la province de se décider à se marier en quelques jours. De plus, on a obligé les jeunes moines vigoureux à rejoindre l’armée et on les a envoyé sur les champs de bataille pour servir de chair à canon!»

Divers groupes religieux en Chine se sont désintégrés sous la répression brutale du PCC. Les élites authentiques du bouddhisme et du taoïsme ont été réprimées. Parmi ceux qui restaient, beaucoup sont retournés à la vie séculière, et beaucoup d’autres étaient en fait des membres du Parti communiste qui s’étaient spécialisés dans le port de la soutane, la robe taoïste ou celle du pasteur pour déformer les écrits bouddhistes, le Canon taoïste et la Bible et chercher dans ces doctrines des justifications aux campagnes politiques du PCC.

3. Destruction des vestiges culturelles

Détruire des vestiges culturels est une part importante de l’œuvre de destruction de la culture traditionnelle par le PCC. Lors de la campagne «A bas les Quatre vieilleries», beaucoup de livres, de calligraphies et de peintures originales et uniques collectés par des intellectuels ont péri dans les flammes ou ont été réduits en pâte à papier. Zhang Bojun avait une collection de famille de 10.000 livres. Les chefs des Gardes rouges les ont utilisés pour se chauffer. Ce qui restait a été envoyé dans des moulins à papier pour en faire de la pâte à papier.

«Le grand spécialiste de la calligraphie et de la peinture, Hong Qiusheng, est connu comme le «docteur miracle» des anciennes calligraphies et peintures. Il a rassemblé d’innombrables chefs d’œuvres, tels que la peinture d’un paysage de l’empereur Song Huizong, la peinture d’un bambou de Su Dongpo, et les peintures de Wen Zhengming et Tang Bohu. Durant plusieurs décennies, la plupart des centaines de calligraphies et de peintures anciennes qu’il avait sauvées étaient devenues une collection nationale de premier ordre. Les calligraphies et les peintures qu’il avait collectionnées à grand peine ont été étiquetées comme faisant partie des «Quatre vieilleries» et ont été brûlées. Après quoi, M. Hong a dit en pleurs: «Plus de 100 jin (50 kilos) de calligraphies et de peintures; elles ont mis du temps à brûler!»

«Les choses de ce monde vont et viennent,

Anciennes, modernes, elles vont et viennent,

Rivières et montagnes ont une gloire immuable,

On peut toujours les voir de ce sentier…»

Si les Chinois d’aujourd’hui se souvenaient encore de certaines parties de leur histoire, ils ne ressentiraient probablement plus la même chose en lisant ce poème de Meng Haoran. Les sites historiques de la montagne et de la fameuse rivière ont été détruits, ils ont disparu dans la tourmente de la campagne «A bas les Quatre vieilleries». Non seulement on a détruit le pavillon de l’Orchidée, où Wang Xizhi a écrit le célèbre poème Prologue au recueil de poèmes composés au Pavillon de l’orchidée, mais la tombe même de Wang Xizhi a été profanée. L’ancienne habitation de Wu Chen’en dans la province de Jiangsu a été détruite, l’ancienne résidence de Wu Jingzi dans la province d’Anhui a aussi été rasée, la tablette de pierre où on pouvait lire «le pavillon du vieil homme ivre» écrit par Su Dongpo a été renversée par les «jeunes révolutionnaires» et les caractères gravés dans la pierre ont été rayés.

L’essence de la culture chinoise a été transmise et s’est accumulée pendant des milliers d’années. Une fois détruite on ne peut pas la ressusciter. Pourtant le PCC a pris plaisir à l’anéantir au nom de la «révolution». Quand nous nous lamentons devant le Vieux palais d’été, connu sous le nom de «palais des palais», qui a été brûlé par les forces alliées de Grande-Bretagne et de France, quand nous regrettons que le travail monumental de l’Encyclopédie Yongle ait été détruit par un envahisseur, comment aurions-nous pu anticiper que les destructions causées par le PCC seraient beaucoup plus étendues, beaucoup plus durables et profondes que celles de n’importe quel envahisseur?

4. La destruction des croyances spirituelles

Le PCC ne s’est pas contenté de détruire les formes de la religion et de la culture, il a aussi employé toutes ses capacités pour supprimer l’identité spirituelle des gens, formée par la foi et la culture.

Prenons par exemple la manière dont le PCC a traité les croyances des groupes ethniques. Le PCC considérait les traditions du groupe des musulmans Hui comme faisant partie des «Quatre vieilleries» – vieilles pensée, culture, tradition, coutumes. Il a donc forcé le groupe des Hui a manger du porc. Les fermiers musulmans et les mosquées devaient élever des porcs et chaque foyer devait donner deux porcs par an à la nation. Lors d’un incident extrêmement cruel, les Gardes rouges ont forcé le deuxième bouddha tibétain vivant de la hiérarchie, le Panchen Lama, à manger des excréments humains, et trois moines du temple bouddhiste de Harbin, dans la province de Heilongjiang ont été obligés de tenir un panneau où on lisait «Au diable les Soutras – ce n’est qu’un tas de merde».

En 1971, Lin Biao, le vice-président du Comité central du PCC, s’est échappé de Chine mais a été tué lorsque son avion s’est écrasé à Undurkhan, en Mongolie. Par la suite, dans la résidence Maojiawan de Lin à Pékin, on a retrouvé des citations de Confucius. Le PCC a alors lancé un mouvement frénétique pour «critiquer Lin Biao et Confucius». Un écrivain dont le pseudonyme est Liang Xiao a publié un article dans Le Drapeau rouge, le magazine phare du PCC, intitulé Qui est Confucius ? L’article décrivait Confucius comme un fou qui voulait retourner en arrière, un démagogue vicieux et fourbe. Puis ont suivi une série de bandes dessinées et de chants diffamant Confucius.

C’est ainsi que l’on a anéanti la dignité et le caractère sacré de la religion et de la culture.

5. Une destruction sans limite

Dans l’ancienne Chine, l’autorité du gouvernement central s’étendait jusqu’au niveau du canton, au-dessous duquel les clans patriarcaux maintenaient un contrôle autonome. Ainsi, dans l’histoire chinoise, les phénomènes de destruction tels que «l’autodafé des livres et l’enterrement des érudits confucéens» par l’empereur Qin Shi Huang dans la dynastie Qin (221-207) et les quatre campagnes pour éliminer le bouddhisme entre les cinq et dixième siècles par «Les Trois Wus et Un Zong», ont tous été imposés du haut vers le bas, et n’ont pas pu éradiquer la culture. Les classiques et les idées bouddhistes et confucéens ont continué à survivre dans de vastes sphères de la société. En contraste, la campagne «A bas les Quatre vieilleries» menée par de jeunes étudiants sous l’incitation du PCC, a été un mouvement national et populaire à «l’enthousiasme spontané». L’extension du PCC à chaque village à travers des sections du Parti au niveau des villages, a contrôlé la société si étroitement que rien n’a empêché le mouvement «révolutionnaire» de s’étendre et d’affecter chaque personne, sur chaque once de terre en Chine.

Jamais dans l’histoire un empereur n’avait tenté d’éradiquer de l’esprit des gens ce qu’ils considéraient comme le plus beau et le plus sacré, en utilisant la violence et une propagande insultante, comme l’a fait le PCC. L’élimination de la croyance peut faire souvent plus de dégâts et durer plus longtemps que la seule destruction physique.

6. Réformer les intellectuels

Les caractères chinois incarnent l’essence de 5.000 ans de civilisation. La forme et la prononciation de chaque caractère, les expressions et les allusions littéraires nées de leur combinaison, expriment toutes de profondes significations culturelles. Le PCC n’a pas seulement simplifié les caractères chinois, il a aussi essayé de les remplacer par un pinyin alphabétisé, qui aurait vidé les caractères chinois et le langage de toute tradition culturelle. Mais son plan de remplacement a échoué, épargnant davantage de dommages à la langue chinoise. Mais les intellectuels chinois qui partageaient le même héritage n’ont pas eu la chance d’échapper à la destruction.

Avant 1949, la Chine comptait environ deux millions d’intellectuels. Bien que certains aient étudié en Occident, ils n’en avaient pas moins hérité de certaines idées confucéennes. Le PCC ne pouvait pas relâcher son contrôle sur les intellectuels, parce qu’en tant que membres de la classe traditionnelle de «l’aristocratie érudite», leurs manières de penser jouaient un rôle important pour modeler l’esprit des gens.

En septembre 1951, le PCC initiait «le mouvement de réforme de la pensée» à grande échelle commençant parmi les intellectuels de l’université de Pékin, et demandait «d’organiser un mouvement (parmi les enseignants des universités, des lycées et des écoles primaires, et les étudiants d’université) pour confesser leur histoire fidèlement et honnêtement», afin de nettoyer des esprits tout élément contre-révolutionnaire».

Mao Tse Toung n’a jamais aimé les intellectuels. Un jour il a dit: «Ils (les intellectuels) doivent prendre conscience d’une vérité, c’est que beaucoup de soi-disant intellectuels sont, relativement parlant, tout à fait ignorants et les travailleurs, les paysans en savent parfois plus qu’eux». «Comparés aux travailleurs et aux paysans, les intellectuels non-réformés n’étaient pas propres, et finalement, les travailleurs et les paysans étaient les plus propres, même si leurs mains étaient sales et leurs pieds couverts de bouse de vache […]»

La persécution des intellectuels par le PCC a commencé par diverses formes d’accusations, allant de la critique de Wu Xun en 1951 pour avoir «dirigé les écoles avec de l’argent mendié» jusqu’aux attaques personnelles de Mao Tse Toung , en 1955, à l’encontre de l’écrivain Hu Feng accusé d’être un contre-révolutionnaire. Au début, les intellectuels n’ont pas été qualifiés de réactionnaires, mais dès 1957, après que plusieurs grands groupes religieux se soient rendus au travers du mouvement du «Front unifié», le PCC a pu concentrer son énergie sur les intellectuels. Le mouvement des «anti-droitiers» a alors été lancé.

Fin février 1957, prétendant «laisser fleurir cent fleurs et concourir cent écoles de pensée», le PCC a appelé les intellectuels à faire part de leurs suggestions et de leurs critiques au Parti, promettant de ne pas se venger. Les intellectuels, depuis longtemps mécontents du PCC pour sa manière de gouverner chaque domaine, alors même qu’il n’y connaissait rien, et pour ses massacres de gens innocents lors du mouvement «réprimer les contre-révolutionnaires» entre 1950 et 1953 et «éliminer les contre-révolutionnaires» de 1955 à 1957, ont pensé que le PCC était finalement devenu ouvert et tolérant. Alors ils ont commencé à exprimer leurs véritables sentiments et leurs critiques se sont faites de plus en plus intenses.

Bien des années plus tard, beaucoup de gens croient encore que Mao Tse Toung n’a commencé à attaquer les intellectuels que lorsqu’il s’est impatienté de leurs critiques de plus en plus sévères. Mais en fait, la vérité est toute autre.

Le 15 mai 1957, Mao Tse Toung a écrit un article intitulé Les choses commencent à changer et l’a fait circuler parmi les anciens membres du Parti. L’article disait: «Récemment, les droitiers […] se sont montrés eux-mêmes plus déterminés et plus farouches […] Les droitiers, qui sont anti-communistes, essaient désespérément de réveiller un typhon de force 7 en Chine […] et veulent absolument détruire le Parti communiste». Après quoi, ces fonctionnaires qui étaient restés indifférents à la campagne «laisser fleurir cent fleurs et concourir cent écoles de pensée», sont devenus soudain enthousiastes et «graves». La fille de Zhang Bojun en a rendu compte dans ses mémoires Le passé ne disparaît pas comme de la fumée: «Li Weihan, ministre du département du travail du Front unifié, a appelé Zhang Bojun en personne pour l’inviter à une rencontre de rectification pour donner son opinion à propos du PCC. On a fait asseoir Zhang dans un fauteuil au premier rang. Ne sachant pas que c’était un piège, Zhang a exprimé ses critiques. Tout au long de la rencontre, «Li Weihan semblait détendu. Zhang a probablement pensé que Li était d’accord avec ce qu’il disait. Il ne savait pas que Li était content de voir sa proie tomber dans le piège». Après la réunion, Zhang a été qualifié de droitier numéro un en Chine.»

On peut citer une série de dates en 1957 qui ont marqué des propositions ou des discours faits par des intellectuels offrant critiques et suggestions: le 21 mai, «l’Institut du Design Politique» de Zhang Bojun; le 22 mai «Points de vues anti-soviet absurdes» de Long Yun; le 22 mai encore «le Comité de redressement» de Luo Longji; le 31 mai «le Parti devrait cesser de diriger les Arts» par Wu Zuguang; et le 1er juin «Le Parti domine le monde» par Chu Anping. Toutes ces propositions et tous ces discours avaient été sollicités et présentés après que Mao Tse Toung ait déjà aiguisé son couteau de boucher.

Comme il était prévisible, tous ces intellectuels ont par la suite été qualifiés de droitiers. Il y avait plus de 550.000 tels «droitiers» dans tout le pays.

La tradition chinoise veut que les «érudits puissent être tués mais pas humiliés». Le PCC a réussi à infliger l’humiliation suprême aux intellectuels en leur refusant le droit de survivre à moins d’accepter l’humiliation. Même leurs familles ont été affectées. De nombreux intellectuels se sont rendus et certains en ont dénoncé d’autres pour se préserver eux-mêmes. Ceux qui ne se sont pas soumis à l’humiliation ont été tués – ils ont servi d’exemples pour terroriser les autres intellectuels.

La traditionnelle «classe des érudits», des modèles de vertu sociale, a ainsi été décimée.

Mao Tse Toung a dit: «De quoi l’empereur Qin Shi Huang peut-il bien se vanter? Il n’a tué que 460 érudits confucéens, nous avons tué 46.000 intellectuels. En réprimant les contre-révolutionnaires, est-ce que nous n’avons pas aussi tué des intellectuels contre-révolutionnaires? Je me suis défendu devant les pro-démocrates qui nous accusaient d’agir comme l’empereur Qin Shihuang. Je leur ai dit qu’ils avaient tort. Nous l’avons surpassé cent fois».

En effet, Mao a fait plus que tuer les intellectuels. Il a détruit leur esprit et leur cœur.

7. Créer l’apparence d’une culture en gardant un semblant de tradition tout en remplaçant son contenu

Après que le PCC ait adopté la réforme économique et une politique d’ouverture, il a rénové de nombreuses églises ainsi que des temples bouddhistes et taoïstes. Il a aussi organisé de nombreuses fêtes de temple en Chine ainsi que des fêtes culturelles à l’étranger. Ceci a été le dernier effort du PCC pour utiliser et détruire ce qui restait de culture traditionnelle. Le PCC avait deux raisons d’agir ainsi. D’un côté, la bonté inhérente dans la nature humaine que le PCC n’avait pas pu éradiquer conduirait à la destruction de la «culture du Parti». De l’autre, le PCC avait l’intention d’utiliser la culture traditionnelle pour maquiller son vrai visage et cacher sa nature perverse de «tromperie, de cruauté et de violence».

C’est dans sa profonde connotation morale que réside l’essence de la culture, alors que les formes superficielles ne servent qu’à divertir. Le PCC a restauré les éléments superficiels de la culture, qui divertissent, pour cacher son dessein de détruire la moralité. Peu importe combien le Parti a organisé d’expositions d’art et de calligraphie, combien il a mis en scène des festivals culturels avec des dragons et des danses du lion, combien il a offert de festivals de la cuisine, ou combien d’œuvres d’architecture classique il a construites, le Parti ne fait que restaurer l’apparence superficielle, et non l’essence de la culture. Pendant ce temps, le Parti a promu ses articles culturels à l’intérieur comme à l’extérieur de la Chine dans le but unique de maintenir son pouvoir politique.

Une fois de plus, on peut prendre l’exemple des temples. Les temples sont des endroits où les gens se cultivent spirituellement. A l’intérieur d’un temple on peut entendre des cloches le matin et des tambours au coucher du soleil, on peut vénérer Bouddha sous les lampes à huile. Les gens du peuple peuvent aussi s’y confesser et entendre des offices. Pour se cultiver il faut un cœur pur et sans recherche. Pour se confesser et vénérer il faut aussi un environnement sérieux et solennel. Pourtant, ces temples ont été transformés en repaires touristiques pour y faire de l’argent. Parmi les gens qui visitent les temples en Chine aujourd’hui, combien d’entre eux sont venus contempler leurs erreurs avec un cœur sincère et respectueux envers Bouddha après avoir pris un bain et changé leurs vêtements. Restaurer l’apparence tout en détruisant le sens profond de la culture traditionnelle est la tactique adoptée par le PCC pour semer la confusion dans l’esprit des gens. Que ce soit le bouddhisme, les autres religions, ou les formes culturelles qui en sont dérivées, le PCC les dégrade délibérément de cette manière.

III. La culture du Parti 

En même temps que le PCC détruisait la culture semi-divine traditionnelle, il a tranquillement établi sa propre «culture du Parti» à travers une succession de mouvements politiques. La culture du Parti a transformé la génération la plus ancienne, empoisonné la plus jeune et a aussi eu un impact sur les enfants. Son influence a été générale et extrêmement profonde. Même au cours des nombreuses tentatives pour exposer le fléau du PCC, personne n’a pu s’empêcher d’adopter les jugements sur le bien et le mal, les analyses et le vocabulaire développés par le PCC – qui portent inévitablement l’empreinte de la culture du Parti.

La culture du Parti a non seulement hérité de la perversion inhérente à la culture marxiste-léniniste née à l’étranger, mais a aussi habilement combiné tous les éléments négatifs de milliers d’années de culture chinoise avec la révolution violente et la philosophie de lutte prônée par la propagande du Parti. Ces éléments négatifs comprennent la lutte interne pour le pouvoir au sein de la famille royale, la formation de clans pour poursuivre des intérêts égoïstes, l’usage de la tromperie politique pour faire souffrir les autres, les tactiques malhonnêtes et la conspiration. Lors de la lutte du PCC pour sa survie au cours des décennies passées, ses caractéristiques de «tromperie, cruauté et violence» ont été enrichies, nourries et transmises.

Le despotisme et la dictature sont la nature de la culture du Parti. Cette culture sert le Parti dans ses luttes politique et de classes. On peut comprendre comment cela forme l’environnement «humaniste» de terreur et de despotisme du Parti à partir de quatre aspects.

1. L’aspect de la domination et du contrôle

A. Une culture d’isolement

La culture du Parti communiste est un monopole isolé sans liberté de pensée, de parole, d’association ou de croyance. Le mécanisme de la domination du Parti est semblable à un système hydraulique, comptant sur la forte pression et l’isolement pour entretenir son état de contrôle. Même une fuite minuscule pourrait causer l’effondrement du système. Par exemple, le Parti a refusé le dialogue avec les étudiants lors du mouvement étudiant du 4 juin , craignant que si cette fuite persistait, les ouvriers, les paysans, les intellectuels et l’armée réclameraient eux aussi le dialogue. Par voie de conséquence, la Chine se serait finalement dirigée vers la démocratie, et la dictature à parti unique aurait été défiée. Ils ont donc préféré commettre des crimes plutôt que de satisfaire à la demande des étudiants. Aujourd’hui le PCC emploie des dizaines de milliers de «cyberpoliciers» pour contrôler l’Internet et bloquer directement tous les sites Web étrangers que le PCC n’aime pas.

B. Une culture de terreur

Au cours de ces 55 dernières années, le PCC a utilisé la terreur pour réprimer la pensée du peuple chinois. Ils ont manié leurs fouets et brandi leurs couteaux de boucher – les gens ne savent jamais quand des désastres imprévus vont leur tomber dessus – pour forcer le peuple à se soumettre au contrôle. Le peuple, vivant dans la crainte, est devenu obéissant. Les partisans de la démocratie, les penseurs indépendants, les sceptiques au sein du système (du PCC) et les membres de divers groupes spirituels sont devenus des cibles à tuer de façon à mettre le public en garde. Le Parti veut étouffer toute opposition naissante.

C. Une culture de contrôle en réseau

Le contrôle de la société par le PCC englobe tout. Il existe un registre de domiciliation des foyers, un système de comité des résidents de quartier et divers niveaux de structure de comité du Parti. «Les sections du Parti sont établies au niveau des entreprises.» «Chaque village a sa section du Parti.» Le Parti et les membres de la Ligue de la Jeunesse communiste ont des activités régulières. Le PCC préconise aussi une série de slogans, dont voici quelques exemples: «Montez la garde à votre propre porte et surveillez votre peuple»; «Empêchez votre peuple de faire appel»; «Mettez énergiquement en œuvre un système pour imposer des tâches, garantir l’accomplissement de ces tâches et établissez les responsabilités. Surveillez et contrôlez avec sévérité. Soyez sérieux envers la discipline et les règlements et garantissez des mesures de contrôle de prévention et de maintenance 24h/24». «Le Bureau 610 formera un comité de surveillance pour inspecter et contrôler à intervalles irréguliers les activités des unités de travail de chaque région.»

D. Une culture d’incrimination

Le PCC a complètement négligé les principes légaux des sociétés modernes et a vigoureusement promu une politique d’implication. Il a utilisé son pouvoir absolu pour punir les proches de ceux que l’on a étiquetés comme «propriétaires terriens», «riches», «réactionnaires», «mauvais éléments», et «droitiers». Il a proposé la théorie de «l’origine des classes».

Aujourd’hui, le PCC va «imposer la responsabilité des dirigeants au plus bas de l’échelle et les réprimander publiquement s’ils échouent dans leur rôle de prendre des mesures adéquates pour empêcher les pratiquants de Falun Gong d’aller à Pékin semer le trouble. Pour des cas sérieux, des sanctions seront appliquées». «Si une personne pratique le Falun Gong, chaque membre de sa famille sera licencié». «Si un employé pratique le Falun Gong, la prime de chacun des employés de toute la société sera retenue». Le PCC a aussi publié une politique discriminatoire envers les enfants de «ceux qui peuvent être éduqués et transformés» et ceux qui sont issus des «cinq classes noires» (les propriétaires terriens, les fermiers riches, les réactionnaires, les mauvais éléments et les droitiers). Le Parti met en avant la conformité au Parti et le fait de «placer la droiture au-dessus de la loyauté envers la famille». Les systèmes, tels que le système d’archives du personnel et celui des archives structurelles ainsi que le système de relocalisation provisoire, ont été établis pour assurer la mise en oeuvre de sa politique. Le peuple est encouragé à accuser et dénoncer les autres et est récompensé pour ses contributions au Parti.

2. Les aspects de la propagande

A. Une culture de voix unique

Pendant la Révolution culturelle, la Chine foisonnait de slogans tels que «les instructions suprêmes», «une phrase (de Mao) pèse autant que 10 000 phrases, chacune est la vérité». Tous les médias ont été obligés de chanter les éloges du Parti et de parler collectivement pour le soutenir. Lorsque c’était nécessaire, les dirigeants de chaque niveau du Parti, le gouvernement, l’armée, les ouvriers, la ligue de la jeunesse et les organisations de femmes devaient exprimer leur soutien.

Chacun a dû passer par cette épreuve

B. Une culture pour promouvoir la violence

Mao Tse Toung a dit: «Avec 800 millions de gens, comment peut-on fonctionner sans lutte?» Dans la persécution du Falun Gong, Jiang Zemin a dit: «Pas de punition pour ceux qui frappent à mort les pratiquants de Falun Gong». Le PCC a préconisé «la guerre totale», et «la bombe atomique n’est qu’un tigre de papier […] même si la moitié de la population mourait, la moitié restante suffirait pour reconstruire notre patrie».

C. Une culture pour inciter à la haine

«Ne pas oublier la souffrance des classes (pauvres) et se souvenir fermement de l’hostilité dans les larmes et le sang» est devenu une politique nationale de base. La cruauté envers les ennemis de classe était considérée comme une vertu. Le PCC a enseigné: «mordez votre haine, mâchez-la et avalez-la. Plantez cette haine dans votre cœur pour qu’elle y germe.»

D. Une culture de duperie et de mensonges

Voici quelques exemples des mensonges du PCC: «Le rendement par mu est supérieur à dix mille jin» pendant le Grand Bond en avant (1958). «Pas une seule personne n’a été tuée sur la place Tiananmen» pendant le massacre du 4 juin 1989. «Nous contrôlons le virus du SRAS» en 2003. «C’est actuellement la meilleure période pour les droits de l’homme en Chine» et «la théorie des Trois représentations».

E. Une culture de lavage de cerveau

Voici quelques slogans que le PCC a créés pour laver le cerveau du peuple: «Il n’y aurait pas de nouvelle Chine sans le Parti communiste». «La force au cœur pour mener notre cause est le PCC et la base théorique qui guide notre pensée est le marxisme-léninisme.» «Alignez-vous sur la position du Comité central du Parti». «Exécutez les ordres du Parti si vous les comprenez. Si vous ne les comprenez pas, exécutez-les aussi et votre compréhension s’approfondira en effectuant les ordres».

F. Une culture d’adulation

«Le ciel et la terre sont grands, mais plus grande encore est la grâce du Parti», «nous devons tous nos succès au Parti», «je considère le Parti comme ma mère», «j’utilise ma propre vie pour sauvegarder le Comité central du Parti», «un Parti grand, glorieux et correct», «un Parti invincible», etc.

G. Une culture de prétention 

Le Parti a établi des modèles, fondé des exemples les uns après les autres et lancé «le progrès socialiste, idéologique et éthique» et des campagnes «d’éducation idéologique». Finalement, le peuple a continué à faire exactement comme avant chacune de ces campagnes. Toutes les conférences publiques, les sessions d’étude et les partages d’expérience sont devenus «une vitrine sérieuse» et la norme morale de la société a continué à faire de grands bonds en arrière.

3. L’aspect des relations interpersonnelles

A. Une culture de la jalousie

Le Parti a promu «l’égalitarisme absolu» afin que «quiconque dépasse les autres sera la cible des attaques». Les gens sont jaloux de ceux qui ont une plus grande habileté et de ceux qui sont plus riches – c’est ce qui a été appelé le «syndrome des yeux rouges».

B. Une culture consistant à s’écraser l’un l’autre

Le PCC a encouragé à «lutter face à face et dénoncer dos à dos». Dénoncer ses associés, écrire des lettres pour les diffamer, fabriquer des faits et exagérer leurs erreurs – ces comportements déviés ont été utilisés pour mesurer la proximité à l’esprit du Parti et le désir d’avancer.

4. Influences subtiles sur le psychisme et sur le comportement des gens

A. Une culture qui transforme les êtres humains en machines

Le Parti veut que les gens soient les «boulons qui ne rouillent jamais dans la machine de la révolution», qu’ils soient «l’outil dressé pour le Parti» ou qu’ils «attaquent dans n’importe quelle direction vers laquelle le Parti nous dirige». «Les soldats du président Mao sont ceux qui écoutent le plus le Parti; ils vont là où leurs services sont demandés et ils s’installent là où il y a des difficultés».

B. Une culture qui confond le bien et le mal

«Les rangs inférieurs obéissent aux ordres des rangs supérieurs et tout le Parti obéit au Comité central du Parti». «Luttez impitoyablement pour éradiquer toutes les pensées égoïstes qui vous viennent à l’esprit». «Faites éclater une révolution dans la profondeur de votre âme». «Alignez-vous au maximum sur la position du Comité central du Parti». «La Chine serait dans le chaos sans le Parti communiste». «Unifiez l’esprit, unifiez les pas, unifiez les ordres et unifiez les commandements».

C. Une culture de lavage de cerveau imposé et d’obéissance inconditionnelle

«Les rangs inférieurs obéissent aux ordres des rangs supérieurs et tout le Parti obéit au Comité central du Parti». «Luttez impitoyablement pour éradiquer toutes les pensées égoïstes qui vous viennent à l’esprit». «Faites éclater une révolution dans la profondeur de votre âme». «Alignez-vous au maximum sur la position du Comité central du Parti». «La Chine serait dans le chaos sans le Parti communiste». «Unifiez l’esprit, unifiez les pas, unifiez les ordres et unifiez les commandements».

D. Une culture assurant une position de larbin

«La Chine serait dans le chaos sans le Parti communiste». «La Chine est si vaste. Qui d’autre peut la gouverner à part le PCC ?». «Si la Chine s’effondre, ce sera un désastre mondial, donc nous devons aider le PCC à soutenir son pouvoir». Par peur et pour se protéger, les groupes qui sont constamment opprimés par le PCC sont souvent plus gauchistes et plus radicaux que le PCC lui-même.

Il y a bien d’autres exemples semblables. Chaque lecteur pourrait probablement trouver diverses sortes d’éléments de la culture du Parti dans ses expériences personnelles.

Les gens qui ont vécu la Révolution culturelle peuvent très nettement se souvenir des opéras modernes de l’époque, des chants avec les mots de Mao pour paroles, et de la danse de la fidélité. De nombreuses personnes se rappellent encore des dialogues dans des «opéras de Pékin modèles» tels que La fille aux cheveux blancs, dans Guerre dans le tunnel et dans la Guerre des mines. À travers ces formes artistiques, le PCC a assujetti les gens à un lavage de cerveau, remplissant leur esprit avec des messages tels que «le Parti est brillant et grand», «le Parti a péniblement et ardemment» lutté contre l’ennemi; comme les soldats du Parti «sont entièrement dévoués au Parti», comme ils sont prêts à se sacrifier pour le Parti et combien les ennemis sont stupides et pervers. Jour après jour, la machine de propagande du PCC a injecté de force dans chaque individu les croyances nécessaires au maintien du Parti communiste. Aujourd’hui, si on allait voir la danse musicale Poème épique – l’Est est rouge, on se rendrait compte que tout le thème et le style du spectacle tournent autour de: tuer, tuer, et tuer.

Parallèlement à cela, le PCC a créé son propre vocabulaire et ses propres discours, avec le langage injurieux utilisé dans les campagnes de critiques de masse, les mots flatteurs pour chanter les louanges du Parti, et jusqu’aux formalités officielles banales comme «l’essai de la huitième partie» . Inconsciemment, les gens ont commencé à parler sous l’effet de pensées favorisant les concepts de lutte des classes et de louange au Parti. Le raisonnement calme et rationnel a été remplacé par un langage dominateur. Le PCC plagie aussi le vocabulaire religieux et dénature son contenu.

La duplicité n’est qu’un pas au-delà de la vérité. La culture de parti du PCC exploite aussi la moralité traditionnelle en la déformant. Par exemple, la culture traditionnelle valorise la «foi»; le Parti communiste le fait aussi en encourageant la «fidélité et l’honnêteté envers le Parti». La culture traditionnelle met l’accent sur la «piété filiale»; le PCC met les gens en prison s’ils ne subviennent pas aux besoins de leurs parents, mais la vraie raison est que ceux-ci deviendraient un «fardeau» pour le gouvernement. Quand cela convient au Parti, le PCC demande aux enfants de se séparer de leurs parents. La culture traditionnelle souligne aussi la «loyauté». Néanmoins, «Le peuple est d’une importance capitale, la nation vient après, le souverain est moins important». La «loyauté» voulue par le PCC, cependant, est un «dévouement aveugle» – si aveugle que les gens doivent croire au PCC inconditionnellement et doivent lui obéir sans poser de questions.

Les mots couramment utilisés par le PCC sont tout à fait fallacieux. Par exemple, il a appelé la guerre civile entre le Kuomintang et les communistes la «guerre de libération», comme si les gens avaient été «libérés» de l’oppression. Le PCC a appelé la période d’après 1949 «après la fondation de la nation» alors que la Chine a existé bien avant cela et que le PCC a simplement mis sur pied un nouveau régime politique. La grande famine qui a duré trois ans a été appelée «les trois années de désastre naturel», alors que cette catastrophe était entièrement due aux hommes. En entendant ces mots utilisés dans la vie de tous les jours et imperceptiblement influencés par eux, les gens les acceptent inconsciemment ainsi que les concepts idéologiques qu’ils contiennent, comme le souhaite le PCC.

Dans la culture traditionnelle, la musique est considérée comme un moyen de restreindre les désirs humains. Dans le volume 24 des Mémoires historiques (Shi Ji), Sima Qian (145-85 av. J.-C.) a dit que la nature de l’homme est pacifique et que nos émotions sont affectées par des influences externes. Si les sentiments de haine et d’amour surgissent sans être restreints, on sera livré à la séduction continuelle des tentations extérieures et on commettra de mauvaises actions. Donc, disait Sima Qian, les empereurs du passé utilisaient les rituels et la musique pour restreindre les gens. Les chants devaient être «joyeux mais pas obscènes, tristes mais pas trop affligeants». Ils devaient exprimer des sentiments et des désirs, mais avoir un contrôle sur ces sentiments. Confucius a dit dans Les Analectes : «Les trois cents vers des Odes (un des six classiques compilés et édités par Confucius) peuvent être résumés en une seule phrase: ‘Ne pense pas au mal’».

Une chose aussi belle que la musique a, cependant, été utilisée par le PCC comme outil de lavage de cerveau. Des chants comme «Le socialisme est magnifique», «Il n’y aurait pas de nouvelle Chine sans le Parti communiste», et beaucoup d’autres, sont chantés du jardin d’enfant à l’université. En chantant ces chansons, les gens ont graduellement accepté les significations des paroles. De plus, le PCC a volé les airs des chansons folkloriques les plus populaires et les a remplacés par des paroles louant le Parti. Cela a servi à détruire la culture traditionnelle et à promouvoir le Parti.

Un des documents classiques du PCC, le «discours (de Mao) au Forum sur la littérature et les arts à Yan’an» , plaçait la culture et l’armée comme «les deux fronts de bataille». Il déclarait que la force militaire était insuffisante ; une «armée des arts littéraires» était aussi nécessaire. Ajoutant que «les arts littéraires devraient servir la politique» et que «les arts littéraires de la classe prolétarienne… sont les outils et les vis de la machine révolutionnaire». «L’athéisme» et la «lutte des classes» sont devenus le noyau dur de la «culture du Parti», ce qui va totalement à l’encontre de la culture traditionnelle.

La «culture du Parti» a vraiment rendu un service remarquable en aidant le PCC à obtenir le pouvoir et le contrôle sur la société. L’armée, les prisons, les forces de police, la culture du Parti appartiennent au même outil politique brutal, bien que la «brutalité culturelle» soit différente des autres formes de violence du régime. Cette brutalité culturelle, en détruisant 5.000 ans de culture traditionnelle, a diminué la volonté du peuple, et nuit à la cohésion de la nationalité chinoise.

Aujourd’hui, beaucoup de Chinois n’ont plus qu’une connaissance très limitée de la culture traditionnelle. Certains mettent sur le même pied les 50 années de «culture du Parti» et les 5.000 ans de culture traditionnelle. C’est vraiment une chose triste pour le peuple chinois. Beaucoup ne se rendent pas compte qu’en s’opposant à la prétendue culture traditionnelle ils s’opposent en fait à la «culture du Parti» du PCC et pas à la vraie culture traditionnelle de la Chine.

Beaucoup de gens espèrent remplacer le système chinois actuel par le système démocratique occidental. En réalité, la démocratie occidentale a aussi été établie sur une base culturelle, à savoir celle de la chrétienté, qui maintient que «Tous sont égaux aux yeux de Dieu» et qui respecte ainsi la nature humaine et les choix humains. Comment la «culture du Parti» despotique et inhumaine du PCC pourrait-elle être utilisée comme base d’un système démocratique de type occidental?

Conclusion

La Chine a commencé à dévier de sa culture traditionnelle à l’époque de la dynastie Song (960-1279), et cette culture n’a cessé de se dépraver depuis. Après le mouvement du 4 mai 1919 , certains intellectuels en quête d’un succès rapide et d’un bénéfice immédiat ont tenté de trouver une issue pour la Chine en tournant le dos à la culture traditionnelle pour adopter la civilisation occidentale. Pourtant, les conflits et les changements dans le domaine culturel sont restés un sujet de contestation académique sans que l’État ne s’en préoccupe. Mais quand le PCC est apparu, il a élevé les conflits culturels au niveau d’un combat à mort pour le Parti. Donc le PCC a commencé à attaquer directement la culture traditionnelle, en utilisant des moyens destructeurs directs ainsi que d’autres moyens plus sournois consistant à «garder les impuretés et rejeter la quintessence.»

La destruction de la culture nationale a été aussi le processus d’établir «la culture du Parti». Le PCC a corrompu la conscience humaine et le jugement moral, conduisant ainsi les gens à se retourner contre la culture traditionnelle. Si la culture nationale est complètement détruite, l’essence de la nation disparaîtra avec elle, ne laissant de la nation qu’un nom vide. Cet avertissement n’a rien d’exagéré.

En même temps, les dommages physiques subis par la société chinoise du fait de la destruction de la culture traditionnelle sont dramatiques.

La culture traditionnelle valorisait l’unité du ciel et des humains et une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature. Le PCC a déclaré qu’une joie infinie viendrait de «la lutte entre le ciel et la terre». Cette culture du PCC a directement entraîné une sérieuse dégradation de l’environnement naturel, et cette dégradation est devenu un problème majeur pour la Chine aujourd’hui. Prenez l’eau par exemple. Ayant abandonné la valeur traditionnelle: «un homme noble apprécie la richesse mais il s’enrichit de manière décente», le peuple chinois a sans motifs ravagé et pollué l’environnement naturel. Actuellement, plus de 75% des 50.000 kilomètres des rivières en Chine sont impropres à la vie des poissons; plus d’un tiers des eaux souterraines ont été polluées pendant les dix dernières années, et la situation continue d’empirer. Un «spectacle» d’une étrange sorte s’est produit dans la rivière Huaihe: un enfant jouant dans l’eau saturée de pétrole a créé une étincelle qui, en touchant la surface de la rivière, a allumé une flamme de cinq mètres de haut. Le feu s’élançant dans l’air, plus de dix saules dans les alentours ont été calcinés. On peut facilement voir qu’il est impossible pour ceux qui boivent l’eau de ne pas développer de cancer ou d’autres maladies. D’autres problèmes environnementaux, tels que la désertification et la salinisation au nord-ouest de la Chine et la pollution industrielle dans les régions développées, sont tous liés à la perte de respect de la société envers la nature.

La culture traditionnelle respecte la vie. Le PCC proclame que «la révolte est justifiable» et que «lutter contre les hommes remplit de joie». Au nom de la révolution, le Parti a pu tuer et faire mourir de famine des dizaines de millions de personnes. Cela a amené les gens à déprécier la vie, ce qui à son tour a encouragé la prolifération de produits altérés et empoisonnés sur le marché. Par exemple, dans la ville de Fuyang, province d’Anhui, beaucoup de bébés en bonne santé ont eu les membres atrophiés, leurs corps affaiblis et leurs têtes ont grossi alors qu’ils étaient nourris au biberon. Huit bébés sont morts en raison de cette étrange maladie. Après enquête, on a découvert que cette maladie avait été causée par du lait en poudre empoisonné préparé par un fabriquant cupide et sans scrupule. Certaines personnes nourrissent des crabes, des serpents et des tortues avec des hormones et des antibiotiques, ajoutent de l’alcool industriel au vin, traitent le riz avec des huiles industrielles, et blanchissent le pain avec des produits utilisés pour le blanchissage. Durant huit ans, un fabriquant de la province de Henan a utilisé de l’huile recyclée, de l’huile non raffinée ainsi que d’autres produits cancérigènes pour produire chaque mois des milliers de tonnes «d’huile de cuisson» empoisonnée. Produire de la nourriture empoisonnée n’est pas un phénomène local ou limité, mais cela est monnaie courante partout en Chine. La destruction de la culture et la décadence morale ont contribué à cette poursuite obsessionnelle de gains matériels faciles.

Contrairement au monopole absolu et à l’exclusivité de la culture du Parti, la culture traditionnelle a une énorme capacité d’intégration. Durant la prospère dynastie Tang, les enseignements bouddhistes, le christianisme, et d’autres religions occidentales ont coexisté harmonieusement avec la pensée taoïste et confucéenne. La culture traditionnelle chinoise aurait gardé une attitude ouverte envers la civilisation et la culture occidentale. Les quatre «tigres» d’Asie (Singapour, Taiwan, Corée du sud et Hong Kong) ont créé une nouvelle identité culturelle confucéenne, en intégrant la morale confucéenne à la rationalité économique moderne. L’économie galopante de ces pays a prouvé que la culture traditionnelle n’est pas une entrave à la science et au développement.

En même temps, la culture traditionnelle authentique mesure la qualité de la vie humaine sur la base du bonheur intérieur plutôt que d’après le simple confort matériel. «Je préférerais que personne ne me condamne derrière mon dos, plutôt que quelqu’un fasse mon éloge en face, je préférerais avoir l’esprit en paix, plutôt que le confort physique.» Tao Yuanming (365-427) vivait dans la pauvreté, mais il était toujours joyeux et avait un passe-temps: «cueillir des asters sous la porte de l’Est, observer la montagne du Sud qui se dresse à l’horizon».

La culture n’offre pas de réponse aux questions de productivité industrielle ou de choix d’un système social. Elle joue plutôt un rôle important en offrant des conseils moraux. La véritable restauration de la culture traditionnelle marquera le rétablissement de l’humilité envers le ciel, la terre, et la nature, le respect de la vie et de Dieu. Elle permettra à l’humanité de vivre harmonieusement avec le ciel et la terre, et de jouir d’un âge honorable donné par le ciel.

LIRE LA SUITE : 7. L’histoire de tueries du Parti communiste chinois

1. Qu’est-ce que le Parti communiste ?

2. Les débuts du Parti communiste chinois

3. La tyrannie du Parti communiste chinois

4. Le Parti communiste est une force qui s’oppose à l’univers

5. La connivence de Jiang Zemin et du Parti communiste chinois : s’utiliser mutuellement pour persécuter le Falun Gong

Introduction

Notes

1. Dans la mythologie chinoise, Pangu est le premier être vivant et le créateur de tout.

2. Dans la mythologie chinoise, Nüwa est la déesse mère qui a créé l’humanité.

3. Shennong (littéralement, «le paysan céleste») est une figure légendaire et un héros culturel de la mythologie chinoise qui, selon la croyance, a vécu quelque 5.000 ans et a enseigné aux anciens peuples les pratiques de l’agriculture. Il est aussi reconnu pour avoir identifié sans effort des centaines d’herbes médicinales (et vénéneuses) et différentes plantes de cette même nature, ce qui était crucial pour le développement de la médecine traditionnelle chinoise.

4. Cangji ou Cang Ji est une figure légendaire de l’ancienne Chine, prétendant être l’historien officiel de l’empereur Jaune, et l’inventeur des caractères chinois. On lui doit le nom de la méthode Cangji pour faire des entrées de caractères chinois en informatique.

5. Tao Te King ou Dao de Jing: l’un des plus importants textes taoïstes, écrit par Lao Tseu

6. Remarques d’ouverture de la Grande étude de Confucius.

7. Mémoires historiques (Shi Ji) aussi traduit par Les exposés du grand scribe, de Simia Qian (145-85 av. J.-C.) qui a été le premier grand historien chinois. Il documente l’histoire de la Chine et des pays voisins depuis le passé reculé jusqu’à son propre temps. Le plan des œuvres historiographiques de Simia Qian était unique et a servi de modèle pour le standard officiel des histoires des dynasties impériales des 2.000 ans qui ont suivi.

8. des Analectes de Confucius.

9. Ibid

10. Ibid

11. Confucius a écrit dans La grande étude «Leurs personnes étant cultivées, leurs familles étaient régulées. Leurs familles étant régulées, leur État était justement gouverné. Leur État étant justement gouverné, le royaume tout entier devenait tranquille et heureux.»

12. Dong Zhongshu (ca. 179-104 av. J.-C.), un penseur confucéen durant la dynastie Han, a mentionné dans son traité Trois façons d’harmoniser l’homme et le ciel (Tian Ren San Ce), «Si le ciel reste, le Tao ne change pas».

13. Le singe pèlerin ou Le pèlerinage d’occident ou Le pèlerinage vers l’Ouest, écrit par Wu Tch’eng-En (1506?-1582?), est l’un des romans classiques chinois les plus connus. Il est basé sur l’histoire vraie d’un moine chinois célèbre de la dynastie Tang, Hiuan Tsang (602–664), qui a voyagé à pied vers ce qui est aujourd’hui l’Inde, lieu de naissance du bouddhisme, à la recherche des soutras. Dans le roman, le Bouddha avait arrangé que le Roi singe, Pigsy et Sandy deviennent disciples de Hiuan Tsang et l’escortent à l’ouest pour trouver les soutras. Ils vont traverser 81 dangers et calamités avant d’arriver finalement à l’ouest et obtenir le Fruit Juste. (Le singe pèlerin ou le pèlerinage d’occident éd. Payot, 17 mars 2004, Collection Petite Bibliothèque, ISBN: 2228896802)

14. Le rêve dans le pavillon rouge a été écrit par Cao Xueqin (ou Tsao Hsueh-Chin) (1715?-1763) au cours de la dynastie Qing (Ching). C’est une histoire d’amour tragique sur fond de déclin d’une famille aristocratique. Autour de ce thème central, le roman déploie un vaste et touchant panorama de l’histoire sociale. Il fait aussi défiler une distribution mémorable et éblouissante de personnages, les deux principaux étant Jia Baoyu et Lin Daiyu. Sa structure, à la fois étendue et méticuleuse avec ses qualités littéraires et son langage exquis, l’a fait universellement reconnaître comme étant la quintessence de l’art du roman classique en Chine. (Le rêve dans le pavillon rouge, éd. Gallimard, 12 novembre 1981, Collection bibliothèque de la Pléiade, ISBN: 2070110192)

15. Au bord de l’eau, l’un des grands romans classiques chinois, a été écrit au 14e siècle par Shinai-Han. Quelque cent huit hommes et femmes se liguent ensemble pour être les hors-la-loi des marais. Intrigue, aventure, meurtre, guerre et histoires romantiques sont racontés avec les rebondissements et le suspens propres au conte traditionnel. (Au bord de l’eau, éd. Gallimard, 2 mai 1997, Collection Folio, ISBN 2070402207)

16. Les Trois royaumes, l’un des romans classiques chinois les plus célèbres, écrit par Kouan-Tchong Louo (1330?–1400?) et basé sur l’histoire de la période des Trois royaumes (220-280 ). Il décrit les luttes complexes et intenses pour le trône parmi les trois forces politiques: Liu Bei, Cao Cao et Sun Quan, se focalisant sur divers grands talents et sur diverses stratégies hardies durant cette période. (Les Trois royaumes, éd. Flammarion, 8 janvier 1992, Collection Aspects de l’Asie, ISBN 2080662678)

17. Histoire des Zhou orientaux, un roman originellement écrit par Yu Shaoyu au cours de la dynastie Ming, révisé et réécrit par Feng Menglong à la fin de la dynastie Ming, et révisé à nouveau par Cai Yuanfang de la dynastie Qing. Il couvre une histoire de plus de 500 ans durant la période de Printemps et d’Automne (770-476 av. J.-C.) et la période des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.).

18. Toute l’histoire de Yue Fei a été écrite par Qian Cai au cours de la dynastie Qing. Il décrit la vie de Yue Fei (1103-1142) de la dynastie Song du Sud, l’un des plus fameux généraux et héros patriotiques de l’histoire de la Chine. Le général Yue Fei s’est distingué au cours des batailles contre les envahisseurs du Nord de la nation Jin. On l’a accusé de crimes qu’il n’avait pas commis, il a été envoyé en prison et exécuté, alors que le Premier ministre Qin Hui essayait d’éliminer le parti en guerre. Yue Fei a par la suite été innocenté des accusations qui étaient sans fondements et on a construit un temple à sa mémoire. Quatre personnages coiffés de casques de fer ont été fabriqués pour sa tombe. La poitrine nue, les mains derrière le dos et agenouillés devant sa tombe, ils représentent ceux qui ont été responsables de la mort de Yue Fei. Yu Fei est devenu dans la culture chinoise un modèle de loyauté à son pays.

19. Citation extraite de Abstract of Collected Taoist Scriptures (Dao Cang Ji Yao), compilé pendant la dynastie Qing.

20. Voir (8).

21. Du discours de Mao lors de la 8e Session plénière du 10e comité du PCC.

22. Les véritables mots de Mao en chinois sont des jeux de mots: «Je suis comme un moine tenant un parapluie – pas de Tao (ou Loi, jeu de mot pour «cheveu») ni de ciel (ou Paradis, jeu de mot pour «ciel»).

23. Jie est le nom du dernier souverain de la dynastie Xia (c. 21-16 av. J.-C.) et Zhou est le nom du dernier souverain de la dynastie Shang (c.16-11 av. J.-C.). Restés dans les mémoires comme deux tyrans.

24. Wen Tianxiang (1236-1283), un commandant militaire qui a combattu contre les troupes mongoles pour protéger l’intégrité de la dynastie Song du sud. Il a été tué le 9 janvier 1283, pour avoir refusé de se rendre aux Mongoles après avoir été fait prisonnier.

25. De Mencius.

26. D’une phrase très célèbre de Mencius «Vie, mon désir ; justice, mon désir aussi. Si je ne peux pas avoir les deux en même temps, je maintiendrai la justice aux dépens de ma vie».

27. De l’hymne de l’Internationale communiste. La traduction littérale en chinois signifie: «Il n’y a jamais eu de sauveur, et nous ne comptons ni sur les divinités, ni sur les empereurs»; pour créer le bonheur humain, nous comptons entièrement sur nous-mêmes.»

28. Empereur Taiwu du Wei du Nord, aussi connu sous le nom de Tuo Tao (r. 424-452).

29. Empereur Wuzong de la dynastie Tang, aussi connu sous le nom de Li Yan (r.840-846).

30. Empereur Wu de la dynastie Zhou du Nord, aussi connu sous le nom de Yu Yong (r. 561-579).

31. Empereur Shizong de la fin de la dynastie Zhou, aussi connu sous le nom de Chairong (r. 954-959).

32. Un slogan utilisé au milieu des années 1960 durant la Révolution culturelle en Chine.

33. Le temple du Cheval Blanc, le premier monastère bouddhiste en Chine, a été construit en 68, la 11e année de Yong Ping au cours de la dynastie Han orientale.

34. Dans le langage Dai, les écritures sacrées de Beiye se prononcent Tanlan. Le beiye est une plante tropicale appartenant à la famille des palmiers. C’est un grand arbre aux feuilles épaisses antimites qui prennent beaucoup de temps à sécher. Dans les temps anciens, quand le papier n’était pas encore inventé, les ancêtres des Dai gravaient des lettres ou des articles sur les feuilles de ces arbres. Les lettres gravées sur les feuilles sont appelées la correspondance Beiye, et les écrits sont appelés Tanlan (les écritures sacrées de Beiye).

35. Parc Xiangshan, aussi connu sous le nom de Parc aux collines parfumées, situé à 28 kilomètres au Nord-Ouest du centre-ville de Pékin. Construit initialement en 1186 au cours de la dynastie Jin, il a été le lieu des vacances d’été des familles impériales durant les dynasties Yuan, Ming et Qing.

36. Combien de vestiges culturels passent par les flammes, de Ding Shu.

37. Les Gardes rouges se réfèrent aux civils qui étaient sur la ligne de front des exécuteurs de la Grande Révolution culturelle. La plupart étaient des jeunes en pleine adolescence.

38. Situé à 15 kilomètres de Pékin, le Palais estival est le jardin royal le plus grand et le mieux préservé en Chine. Le Palais estival a une histoire de plus de 800 ans.

39. Le temple de Louguan est un lieu de pèlerinage taoïste célèbre en Chine et est vénéré comme étant «la première terre de ceux qui sont bénis sous les cieux». Le temple est situé sur la colline au nord de la montagne de Zhongnan, à 15 kilomètres au sud-est du canton de Zhouzhi et à 70 kilomètres de la ville de Xi’an.

40. Li est une unité de longueur chinoise (1 li = 0,5 kilomètres).

41. Empereur Gaozu de la dynastie Tang, aussi connu sous le nom de Li Yuan, (r. 618–626).

42. Les communes du peuple (Renmin Gongshe), en République Populaire de Chine, étaient autrefois le plus haut des trois échelons administratifs dans les régions rurales durant la période de 1958 à environ 1982. Les communes, qui étaient les plus grandes unités collectives, ont été divisées les unes après les autres en brigades de production et équipes de production. Les communes avaient des fonctions gouvernementales, politiques et économiques. Elles ont ensuite été remplacées par des municipalités.

43. Voir (36)

44. Le soutra du Mahayana Mahaparinirvana se veut être le soutra Mahayana final de Bouddha prononcé le dernier jour de sa vie sur terre. Il prétend constituer la quintessence de tous les soutras du Mahayana.

45. Ceci n’est pas une traduction officielle. Probablement de Taisho Tripitaka Vol. T01, no 7, du Soutra Mahayana Mahaparinirvana.

46. De La théorie et la pratique de la répression des religions par le Parti communiste chinois par Bai Zhi.

Texte chinois: http://www.dajiyuan.com/gb/3/4/15/n300731.htm.

47. Mukti signifie premier Dharma ou enseignement de la Loi ou transmission. Mukti peut aussi être traduit par «perte, sortie, délivrance, libération, libéré, émancipation ; échapper aux limites et obtention de la liberté, être libéré de la transmigration, du karma, de l’illusion, de la souffrance»; il signifie le nirvana et aussi la liberté obtenue dans le dhyâna (méditation). Le but est d’échapper au samsara (réincarnation).

48. Le nirvana, dans le bouddhisme et l’hindouisme, est un état de paix bienheureuse et d’harmonie au-delà de la souffrance et des passions de l’existence individuelle; un état où l’on fait un avec l’esprit éternel.

49. Une campagne de répression des contre-révolutionnaires, campagne qui a pris des mesures brutales contre de nombreux anciens dirigeants de sociétés secrètes, d’associations religieuses, et du Kuomintang (KMT) au début de 1951.

50. «Une guerre pour résister à l’agression des États-Unis et pour aider la Corée», comme l’a appelée le PCC, a éclaté en 1950. Elle est communément connue en occident comme la «Guerre de Corée».

51. Wu Yaozong (1893-1975) et d’autres ont publié les soi-disant Moyens pour que la chrétienté chinoise exercent des efforts dans la construction de la nouvelle Chine, également appelé Le manifeste de l’innovation des Trois autonomies en 1950 et qui a formé par la suite l’Eglise Trois autonomies.

52. Le Grand hall du Peuple, construit en 1959, est situé sur le côté ouest de la place Tiananmen. C’est le lieu où se réunit le Congrès national populaire de Chine.

53. Voir (46).

54. Robe kesa, le vêtement que porte le moine, ou soutane.

55. Zhang Bojun (1895-1969) était l’un des fondateurs de la «Ligue démocratique chinoise», un parti démocratique en Chine. Il a été qualifié de «droitier numéro un» en 1957 par Mao Tse Toung, et a été un des quelques «droitiers» à ne pas être réhabilité après la Révolution culturelle.

56. Empereur Huizong de la dynastie Song, aussi connu sous le nom de Zhao Ji (r. 1100-1126).

57. Su Dongpo, (1036-1101) célèbre poète chinois de la dynastie Song.

58. Wen Zhengming, (1470-1559) peintre chinois.

59. Tang Bohu, (1470-1523), érudit chinois, peintre et poète de la dynastie Ming.

60. Jin est une unité de poids utilisée en Chine. Un jin pèse environ 500g.

61 . Voir 36.

62. poème de Meng Haoran, (689-740) célèbre poète de la dynastie Tang.

63. Wang Xi Zhi (321-379), le plus célèbre calligraphe de l’histoire, a vécu pendant la dynastie Tang.

64. Le prologue original de Lan Ting, probablement écrit par Wang Xi Zhi à l’apogée de sa carrière calligraphique (51 ans en 353), est reconnu universellement comme l’œuvre la plus importante dans l’histoire de la calligraphie chinoise.

65. Wu Chen’en (1506?-1582?), nouvelliste et poète chinois de la dynastie Ming, auteur du Voyage en occident (aussi Le singe pèlerin ou Le pèlerinage d’occident ou Le pèlerinage vers l’Ouest), l’un des quatre romans chinois les plus connus.

66. Wu Jingzi (1698-1779), un écrivain élégant de la dynastie Qing, auteur de l’Histoire de la forêt des lettrés.

67. Prose écrite par Ouyang Xiu (1007-1072), un de «Huit grands maîtres de la prose des dynasties Tang et Song». Ouyang Xiu se dénommait lui-même «le vieil ivrogne».

68. Autre nom des Gardes rouges.

69. L’Encyclopédie Yongle ou Yongle Dadian a été commandée par l’empereur chinois Yongle de la dynastie Ming en 1403. C’est l’encyclopédie la plus ancienne et plus grande au monde. Deux mille érudits ont travaillé sur le projet, regroupant 8.000 textes depuis les temps anciens jusqu’au début de la dynastie Ming. L’encyclopédie achevée en 1408, comprenait environ 22.000 volumes manuscrits occupant 400 mètres cubes.

70. Lin Biao (1907-1971), l’un des plus anciens dirigeants du PCC, a servi sous Mao Tse Toung en tant que membre du Politburo de la Chine, en tant que vice-président (1958) et ministre de la Défense (1959). Lin a été désigné comme successeur de Mao en 1966 mais est tombé en disgrâce en 1970. On dit qu’il a essayé de s’enfuir de Chine. Son avion s’est écrasé en Mongolie, provoquant sa mort.

71. «Liang Xiao» représente un groupe d’écrivains assignés, parmi lesquels Zhou Yiliang, dont l’implication dans le groupe de rédaction lui valut une lettre anonyme d’un ancien ami qui se référait à «l’extrême de l’effronterie».

72. L’empereur Qin Shi Huang (259-210 av. J.-C.), aussi connu sous le nom de Ying Zheng, a été le premier empereur de l’histoire de la Chine unifiée. Il a normalisé les codes juridiques, le langage écrit, les devises, les poids et mesures et a ordonné la construction de la Grande muraille. Toutes ces mesures ont eu une grande et profonde influence sur l’histoire et la culture chinoise. Il a ordonné que les livres de diverses écoles soient brûlés y compris ceux de Confucius et du taoïsme, et à une autre occasion il a donné l’ordre d’enterrer vivants 460 érudits confucéens. Ces événements furent par la suite appelés dans l’histoire «l’autodafé des livres et l’enterrement des érudits confucéens.» Il a édifié un immense mausolée pour lui même et l’Armée en terre cuite de la tombe de l’Empereur Qin a été reconnue comme la Huitième merveille du monde.

73. Des Ecrits de Mao Tse Toung 1949-1976 (Vol. 2).

74. De Mao: Rectifiez le style de travail du parti (1942).

75. De Mao: Discours au Forum de Yan’an sur la littérature et l’art (1942).

76. Wu Xun (1838-1896), à l’origine Wu Qi, est né à Tangyi, province de Shandong. Ayant perdu son père quand il était tout petit, sa famille s’est appauvrie. Il devait mendier la nourriture pour nourrir sa mère et était connu comme le mendiant de la piété filiale. Après le décès de sa mère, mendier devint sa seule façon de gagner sa vie. Il a dirigé des écoles gratuites avec l’argent qu’il avait accumulé de la mendicité.

77. Hu Feng (1902-1985), érudit et critique littéraire, s’est opposé à la littérature doctrinaire politique du PCC. Il a été chassé du Parti en 1955 et condamné à 14 ans de prison.

78. Des Oeuvres choisies de Mao Tse Toung (Vol. 5), Les choses commencent à changer (1957).

79. Qian Bocheng, Culture orientale, quatrième édition (2000).

80. Le mouvement étudiant du 4 juin a été initié par des étudiants demandant des réformes démocratiques en Chine entre le 15 avril et le 4 juin 1989. Par la suite, il a été réprimé par l’Armée de libération du peuple, et la société internationale s’y réfère comme le massacre du 4 juin.

81. Une agence créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong, avec un pouvoir absolu sur chaque niveau d’administration dans le Parti et dans tous les autres systèmes politiques et judiciaires.

82. La théorie de «l’origine de classe» prétend que la nature est déterminée par la classe dans laquelle la famille est née.

83. Du chant de l’Opéra moderne de Pékin Légende de la lanterne rouge, une des célèbres huit grandes pièces de théâtre modèles qui ont été développées officiellement et ont atteint l’âge d’or lors de la «Grande Révolution culturelle» (1966-1976).

84. Mu est une unité de superficie utilisée en Chine. Un mu = 6,680 m_.

85. Les «Trois représentations» prétend que le Parti doit toujours représenter la tendance du développement des forces productives avancées de la Chine, l’orientation de la culture avancée de la Chine et les intérêts fondamentaux de la majorité écrasante du peuple chinois

86. Discours d’ouverture lors de la 1e session de la 1e l’Assemblée populaire nationale de la République Populaire de Chine (le 15 septembre 1954).

87. «Le syndrome des yeux rouges»: la jalousie est utilisée ici pour décrire une personne qui, en voyant d’autres personnes faire mieux qu’elle, se sent inégale et mal à l’aise, et pense que c’est elle qui devrait être reconnue comme la personne faisant mieux.

88. Une «Pièce de théâtre modèle» développée durant la «Grande Révolution culturelle» (1966-1976). Dans la légende populaire, la Fille aux cheveux blancs est une immortelle vivant dans une grotte qui avait des capacités surnaturelles pour récompenser la vertu et punir le vice, soutenir le juste et restreindre le mal. Cependant, dans cet opéra «moderne» chinois, elle a été décrite comme une fille forcée de s’enfuir dans une grotte après que son père ait été battu à mort parce qu’elle avait refusé d’épouser un vieux propriétaire terrien. Ses cheveux ont blanchi par malnutrition. Ce spectacle est devenu l’un des spectacles «modernes» les plus célèbres en Chine et a incité à la haine de classe envers les propriétaires terriens.

89. Guerre du tunnel (Didao Zhan, film en noir et blanc, 1965), se passe durant la guerre contre les Japonais; ce film montre le combat du peuple chinois en Chine centrale qui s’est battu contre les soldats japonais par différents tunnels souterrains.

90. Guerre des mines (Dilei Zhan, film en noir et blanc, 1962), se passe dans les années 1940; le film montre comment les guérillas dans la province de Hebei ont combattu l’invasion des troupes japonaises avec des mines artisanales.

91 . Une composition littéraire prescrite pour les examens du service civil impérial, connue pour la rigidité de sa forme et la pauvreté des idées.

92. La grande famine de 1959 à 1961 en Chine est la plus grande famine dans l’histoire humaine. Le nombre estimé de décès durant la famine varie de 18 à 43 millions.

93. voir (7)

94. Par Mao Tse Toung.

95. Le mouvement du Quatre mai a été le premier mouvement de masse dans l’histoire de la Chine moderne, à partir du 9 mai 1919.

96. Chen Guili, l’Avertissement de la rivière Huaihe (1995).

97. du prologue pour voir Li Yuan retourner à Pangu par Han Yu (768-824 av. J.-C.), l’un des Huit grands maîtres de la prose des dynasties Tang et Song.

98. Tao Yuanming (365-427), aussi connu sous le nom de Tao Qian, est l’un des plus grands poètes de la littérature chinoise.

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