Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement National (RN), a réagi au discours engagé de Greta Thunberg à la tribune de l’ONU, lundi dernier.
« Ses parents sont en train d’en faire une psychopathe, on ne peut pas traiter la question écologique de manière hystérique », a affirmé mercredi le vice-président du Rassemblement national Jordan Bardella, après le discours de Greta Thunberg à l’ ONU le 23 septembre dernier.
« Greta Thunberg me fatigue personnellement et je pense qu’elle fatigue beaucoup de Français, je pense que sa place est sur les bancs de l’école », a-t-il estimé sur Radio Classique.
Lundi, à la tribune de l’ONU, la lycéenne avait lancé d’une voix tremblante de colère : « Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan ».
Les images de la jeune adolescente au bord des larmes avaient fait le tour du monde. « Comment osez-vous » avait-elle ainsi appelé les dirigeants mondiaux au sommet de l’ONU sur le climat. Une colère que la jeune fille de 16 ans souffrant du trouble d’Asperger a eu bien du mal à contenir.
Accusée d’être manipulée
« Quelle est la machine qui se cache derrière ? », « vous pensez qu’elle se retrouve à l’ONU toute seule sans aucun soutien ? », a questionné sur BFMTV le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, ajoutant qu’il ne remettait « pas en cause » sa « sincérité ».
Comme la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai pour l’éducation des filles ou l’ancien lycéen américain David Hogg qui milite contre la prolifération des armes à feu, Greta Thunberg a été accusée d’être manipulée.
Elle-même a répondu qu’elle n’était pas une marionnette : « Il n’y a personne « derrière » moi, à part moi », a-t-elle écrit sur Facebook en février. « Eh oui, j’écris mes propres discours. Mais comme je sais que ce que je dis atteindra beaucoup, beaucoup de gens, je demande souvent des avis ».
Aux côtés de quinze autres jeunes, l’adolescente suédoise de 16 ans a déposé une plainte inédite devant le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU, contre cinq pays, l’Argentine, le Brésil, la Turquie mais aussi l’Allemagne et la France.
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