Des forces russes ont franchi mercredi l’Euphrate, en Syrie, en direction de la frontière avec la Turquie dans le cadre d’un accord russo-turc sur le retrait des forces kurdes, selon le ministère russe de la Défense.
« Aujourd’hui (mercredi) à 12H00 (09H00 GMT), une colonne de la police militaire russe a franchi l’Euphrate en direction de la frontière syro-turque », a annoncé le ministère.
La police militaire russe « aidera au retrait des Unités de protection du peuple (YPG, combattants kurdes) et à leur désarmement sur 30 kilomètres de profondeur » sur une grande partie du nord-est de la Syrie frontalier de la Turquie, a-t-il poursuivi.
En vertu de l’accord de mardi entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, 150 heures après 09H00 GMT mercredi, ce seront les Russes et les Turcs qui y patrouilleront.
⚡ #Urgent Appuyée par l’aviation russe, l’armée syrienne franchit l’Euphrate à l’est de Deir ez-Zorhttps://t.co/m2uaqqWFC9 pic.twitter.com/bfJ8kyiqOA
— Sputnik France (@sputnik_fr) September 18, 2017
15 postes de contrôle syriens sur la frontière
Le ministère russe de la Défense a par ailleurs diffusé une carte du nord-est de la Syrie, identifiant l’emplacement de 15 postes de contrôle syriens sur la frontière.
Enfin, selon l’agence de presse russe Ria Novosti, des militaires des forces dépêchées par Moscou ont rencontré des responsables de la ville kurde de Kobane, symbole de la résistance au groupe Etat islamique (EI). Les soldats russes doivent également y entamer des patrouilles.
Conformément au mémorandum russo-turc, la Turquie garde cependant la haute main sur une autre région du nord-est où son armée est déjà présente, longue de 120 km, et dont elle a pris le contrôle au cours de son offensive déclenchée le 9 octobre contre les YPG.
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