Nouvelle journée de mobilisation ce mardi pour les soignants et autres salariés des hôpitaux, avec au moins cinquante rassemblements organisés par la CGT et ses alliés.
Essorés par le Covid-19, déçus par le « Ségur », inquiets pour l’été : neuf syndicats (dont CGT, SUD et CFE-CGC) et collectifs (dont Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences) tentent de relancer le mouvement social des blouses blanches, avant de devoir, selon eux, « compter les morts » faute de moyens pour soigner les malades.
Sur une liste établie vendredi 4 juin par la CGT, des rassemblements sont prévus dans au moins cinquante villes : à Paris devant le ministère à partir de 13H30, ainsi qu’à Grenoble, Marseille, Nantes et Toulouse parmi les principales, mais aussi de plus petites comme Aurillac, Épernay ou Cherbourg, où Emmanuel Macron est venu la semaine dernière annoncer une « mission flash » sur les services d’urgences.
7 Juin 2022
Rendez vous dans la rue ?#SauvonsLHopital #HostoKO #1Lit1Vie #7Juin2022 pic.twitter.com/ONzzTtMVBZ— L’Inter-Urgences (@InterUrg) June 5, 2022
« Situation de catastrophe »
Selon un décompte fin mai de l’association Samu-Urgences de France, au moins 120 services ont été forcés de limiter leur activité ou s’y préparent. C’est d’ailleurs son président François Braun qui devra rendre les conclusions de la « mission flash » au chef de l’État d’ici fin juin.
Un calendrier qui revient à « repousser les décisions après les législatives » des 12 et 19 juin, alors que le système de santé est déjà « en situation de catastrophe », a dénoncé l’urgentiste Christophe Prudhomme, de la CGT-Santé, lundi sur RFI.
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