En moins de quatre mois cette année, au moins 27 cadres universitaires chinois sont morts de maladie. Tous étaient membres du Parti communiste chinois (PCC). Quatre d’entre eux avaient moins de 65 ans et le plus jeune n’avait que 54 ans.
Chefs du parti de 6 universités
Shi Xiongda, chef du parti de l’école de science et d’ingénierie des matériaux de l’Institut de technologie de Harbin (HIT), est décédé le 12 avril à l’âge de 61 ans des suites d’une maladie.
Il a occupé plusieurs postes de direction au cours de sa carrière à l’HIT. Il a été chef du parti de l’école d’ingénierie automobile, de l’école des sciences de l’information et de l’ingénierie, et enfin de l’école des sciences et de l’ingénierie des matériaux.
Wu Jialian, cheffe de parti de l’école professionnelle de littérature et d’arts de Guangdong, est décédée le 27 février à Guangzhou à l’âge de 58 ans des suites d’une maladie.
Elle était chef de division au département de la propagande de Guangdong. Pendant de nombreuses années, elle s’est occupée de publication, d’édition et de propagande dans le domaine de la littérature et des arts. En tant que chef du parti de l’école professionnelle, elle était chargée de « maintenir la sécurité politique et la sécurité idéologique » et de collaborer avec l’école du marxisme d’autres universités.
Elle a reçu le prix China News, le prix Sichuan News, le prix Guangdong News et le prix Advanced Individual in « Fighting SARS » Propaganda Work in Guangdong Province.
Tao Gertu, directeur et chef adjoint du parti de l’école de journalisme et de communication de l’université normale de Mongolie intérieure, est décédé le 21 février à l’âge de 54 ans.
Mongol et titulaire d’un doctorat en littérature, M. Tao était spécialisé dans la communication interculturelle, la communication internationale, l’anthropologie du cinéma et de la télévision et la recherche sur l’opinion publique. Il était à la tête d’une équipe d’experts désignés pour recevoir un soutien important du gouvernement en matière de propagande, d’idéologie et de culture dans la région autonome de Mongolie intérieure.
D’autres personnes plus âgées et expérimentés au sein du PCC sont également décédées à la suite de maladie.
Zhong Binglin, ancien président de l’université normale de Pékin et directeur du comité académique de l’association chinoise de l’enseignement privé, est décédé le 7 avril à l’âge de 73 ans. Il a également été directeur du département de l’enseignement supérieur du ministère de l’éducation du PCC.
Par ailleurs, Li Nengbin, ancien vice-président de la Ningbo Ocean School, est décédé le 24 mars ; Chen Xichou, ancien président du Zhengzhou Tourism Vocational College, est décédé des suites d’une maladie le 17 mars ; Qin Sheng, ancien premier directeur du Shangrao Normal College, est décédé des suites d’une maladie le 10 mars ; Xu Rutan, premier directeur et chef du parti de l’école normale de Hubei Yichang, est décédé le 9 mars ; Wang Chimin, ancien vice-président exécutif de l’école du parti de l’université médicale de Pékin, est décédé le 7 mars ; Gong Xiaodao, ancien doyen de l’école de construction urbaine de Tianjin, est décédé le 25 février ; Wang Wensheng, ancien président de l’école du parti de l’université de médecine de Pékin, est décédé le 7 mars. Gong Xiaodao, ancien doyen du Collège de construction urbaine de Tianjin, est décédé le 25 février ; Wang Wensheng, ancien vice-président de l’Université de technologie de Hefei, est décédé le 24 février ; Yin Shuangzeng, ancien président de l’Université de Hainan, est décédé le 5 janvier.
Cadres universitaires
D’après des décomptes incomplets, au moins 11 cadres du Parti et de l’administration de grandes universités sont morts de maladie depuis le début de l’année, dont Pei Quan, ancien chef administratif adjoint de l’université de Tsinghua, Liu Li, ancien chef adjoint du parti de la branche administrative de la faculté de médecine de Pékin, et Cui Guitian, 64 ans, directeur de l’Institut du socialisme contemporain de l’université de Shandong, ainsi que d’autres.
Les autorités chinoises ont largement abandonné la pratique habituelle consistant à indiquer la cause spécifique du décès dans la notice nécrologique officielle. Il est largement admis que cette pratique vise à dissimuler le nombre réel de décès dus au Covid-19 dans le pays.
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