Après une expérimentation satisfaisante dans trois départements pilotes, l’espace numérique de santé sera déployé à partir du 1er janvier 2022 pour tous les Français, a indiqué le 18 octobre le ministre de la Santé Olivier Véran lors d’un déplacement à la Station F, dans le 13e arrondissement à Paris.
L’espace de santé numérique sera dans un premier temps un espace de stockage numérique où le patient pourra stocker ses documents médicaux, et son dossier médical personnalisé (DMP) s’il en a un.
Il doit aussi comprendre une messagerie sécurisée pour les échanges entre patients et soignants. Les personnes qui ne veulent pas de cet espace numérique de santé auront un délai d’un mois pour s’opposer à la création d’un espace créé à leur nom, a indiqué Olivier Véran. « Il faudra du temps, vous l’imaginez bien pour que chacun s’acclimate et apprenne à s’en servir, mais cela va être une petite révolution très favorable à la santé », a-t-il déclaré.
Depuis, grâce au covid, la société de vigilance est advenue.
Par un panoptique inversé, chaque citoyen devient le surveillant de l’autre.
— Alexis Poulin (@Poulin2012) October 19, 2021
650 millions d’euros en 5 ans
L’État prévoit de dépenser 650 millions d’euros en 5 ans pour cette stratégie, qui fait partie du plan de 7,5 milliards d’euros pour l’innovation en santé, annoncé en juin par le Président de la République.
Il prévoit aussi la création d’une trentaine de services d’expérimentation des innovations numériques dans les hôpitaux et autres organisations de soin, et une enveloppe de 100 millions d’euros pour le développement de la filière imagerie médicale. L’enveloppe servira aussi à former des ingénieurs, des juristes et des experts réglementaires en santé numérique.
Côté recherche et formation, le plan prévoit également 81 millions d’euros pour la formation numérique des médecins, pharmaciens, infirmiers et autres professionnels de santé.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.