Malgré la campagne de propagande chinoise qui nie toute responsabilité du régime dans la pandémie mondiale de la Covid-19, il n’y a absolument aucun doute sur l’origine du virus.
Il est venu de Chine – de la ville de Wuhan, pour être précis.
De plus, le monde entier sait exactement pendant combien de temps le Parti communiste chinois (PCC) a permis à ses citoyens infectés de voyager en Europe, en Amérique du Nord et ailleurs. Il s’est écoulé près de deux mois de démentis et de mensonges entre le moment où Pékin a appris l’apparition de l’épidémie et celui où des restrictions de voyage ont été mises en place dans le pays.
Bref, le régime chinois a délibérément infecté le monde avec son virus du PCC, communément appelé le nouveau coronavirus. Ce faisant, il a effectivement déstabilisé, voire détruit, l’économie mondiale. Des millions de grandes et petites entreprises font faillite. Des centaines de millions de personnes dans le monde entier ont perdu ou vont perdre leur emploi et leurs moyens de subsistance.
On pourrait conclure que le régime chinois a déclaré la guerre à l’Occident. C’est vrai que peu d’autres opérations de guerre pourraient infliger des dommages aussi importants et durables que ceux causés par le virus de Wuhan en seulement quelques semaines.
Ce régime l’a fait sans avoir à tirer un seul coup de feu.
Le grand jeu de Pékin : utiliser le virus comme une arme
Alors, d’où provient ce virus ?
Est-il apparu au « marché de fruits de mer et d’autres animaux vivants » de Wuhan ?
Bien que des questions subsistent quant à l’origine exacte du virus – ce n’est peut-être pas par hasard que le régime censure la recherche sur ses origines – cette origine, pour le moment, reste une question secondaire. Mais, quelle que soit la façon dont le virus du PCC a vu le jour, ce qui est évident, c’est le fait qu’il a été utilisé comme une arme par Pékin.
Mais pourquoi la direction du Parti aurait-elle fait une telle chose ?
Quelle autre explication pourrait-on donner au fait que l’État-parti chinois a permis au virus de se propager dans le reste du monde ? Ne se rendait-il pas compte qu’en infectant le reste du monde, il écraserait également sa propre économie ?
Bien sûr qu’il le savait.
Ce n’est pas un secret que l’économie chinoise était en train de s’effondrer bien avant l’apparition du virus à la fin de 2019. Les tarifs douaniers imposés par Donald Trump ont rendu plus équitables les règles du jeu commercial en éliminant les avantages concurrentiels de la Chine sous forme de travail forcé, de subventions massives des industries et de transfert forcé de technologie. Cela a gravement ébranlé et a commencé à liquider les procédés de production inefficaces existant en Chine.
Mais même avant cela, les entreprises occidentales ont commencé à quitter la Chine. Comme je l’ai écrit dans mon livre The China Crisis (La crise en Chine), en 2012, le modèle économique du « capitalisme cannibale » chinois était complètement insoutenable. J’ai estimé que la Chine verrait une crise dans les cinq à sept ans suivantes et que le Parti ferait plonger le monde entier dans une Grande Dépression afin de se sauver.
Et voilà, nous y sommes.
La Chine fait chuter l’économie mondiale parce que son propre modèle de développement n’est tout simplement pas viable.
Tenir la Chine responsable
La Chine n’est pas seulement un « concurrent stratégique » de l’Occident ni même un adversaire. La dure réalité devrait être clairement exposée. L’État-parti chinois est un régime malfaisant, destructeur et inhumain qui représente une menace mortelle pour le monde civilisé.
Ainsi, le monde civilisé doit tenir le régime chinois responsable de ses actes.
Une condamnation publique à l’ONU ou tout autre type de geste diplomatique n’a aucun sens. Nous devons prendre des mesures beaucoup plus fortes et drastiques. Le monde occidental qui, en fin de compte, se compose des pays qui ont créé la Chine moderne, doit obliger le PCC à payer pour ce qu’il a fait au monde entier.
Le régime chinois est directement responsable de la destruction des économies en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, et responsable des souffrances subies par des milliards de gens. Plusieurs millions de personnes ont perdu leur emploi, leurs économies et, très probablement, auront bientôt perdu leur foyer. Nous sommes, en fait, au bord d’une dépression mondiale.
La Chine ne doit tirer aucun profit de ses méfaits envers le monde ni de ses efforts pour rejeter la faute sur les autres. Au contraire, elle doit payer pour avoir détruit le monde tel que nous le connaissions. Le PCC doit payer et c’est à nous – le reste du monde – de l’obliger à le faire.
Obliger la Chine à payer
Certains, comme les législateurs américains Jim Banks et Martha McSally, ont suggéré que Trump devrait forcer la Chine à « effacer » les 1 100 milliards de dollars qu’elle détient en bons du Trésor américain. Ce serait un bon début. Pourtant, les dommages dépassent largement ce montant.
Une autre option consisterait à saisir immédiatement les avoirs étrangers de la Chine. Les saisir tous, c’est-à-dire les biens et les actifs du régime chinois de Vancouver à New York, de San Francisco à Boston, à Londres, Paris, Milan, Rome, Tokyo et partout ailleurs dans le monde où l’État-parti chinois s’est senti bien à l’aise pour infecter les gens avec son virus.
Une telle saisie d’actifs inclurait même – et surtout – les avoirs et biens personnels. Chaque membre du PCC devrait voir tous ses comptes offshores bancaires et de courtage gelés.
En outre, tout accès aux marchés des capitaux devrait leur être refusé. L’immobilier et les autres biens de placement à l’étranger pourraient être saisis, les actions et les obligations détenues par les membres du Parti devraient être confisquées, de même que tous les autres intérêts commerciaux et formes d’investissement en dehors de la Chine devraient être considérés comme illégaux par le pays hôte.
Cela devrait également concerner tout accord technologique et commercial, toute expédition de denrées alimentaires et de matières premières, tout transfert de propriété intellectuelle et tout ce qui soutient l’existence de l’actuel régime meurtrier de Pékin. Nous dépensons aujourd’hui des milliers de milliards pour soutenir nos économies en Europe et en Amérique du Nord, alors, quelle est la différence ?
Toute source de revenu, d’influence et d’accès aux domaines politiques doit être retirée au PCC. La participation dans tous les échanges universitaires, dans la coordination, la fabrication et la recherche scientifique devrait être retirée à ceux qui ont des liens avec la Chine continentale. Quand le PCC ne sera plus au pouvoir, on pourra discuter de la restitution de ces actifs.
La Chine communiste a montré qu’elle n’a pas sa place dans la famille des nations. Les voyous de Pékin pensent qu’ils peuvent détruire l’Occident en laissant le virus se propager. Il est temps de priver la direction du PCC de ses ressources financières et de ses sources de revenus internationales. Laissons-les vendre les produits de leur travail d’esclaves au Kazakhstan, à l’Iran et à Zanzibar, et voyons comment ils s’en sortent.
Cela devrait être fait le plus rapidement possible. Par la suite, laissons la direction du PCC faire face à son propre peuple.
James Gorrie est un écrivain et un conférencier basé en Californie du Sud. Il est l’auteur de The China Crisis.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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