L’ex-compagnon de 27 ans, signalé par son ex-compagne puis abattu par la police mercredi soir à Noisy-le-Grand, attendait de comparaître en juin 2024, a annoncé jeudi le procureur de Bobigny.
L’homme, déjà condamné en 2019 pour violences conjugales sur une précédente compagne, avait été présenté à un juge du tribunal correctionnel de Bobigny le 21 janvier pour des faits de violences sur la jeune femme de 24 ans pour le même type de faits commis de juillet 2019 à janvier 2024.
Le procès avait été renvoyé au 5 juin, d’après M. Mathais. Après quelques jours de détention provisoire, il avait été placé sous contrôle judiciaire le 24 janvier. Il avait notamment l’interdiction de paraître au domicile de son ex-conjointe. Sa libération sous contrôle judiciaire a justifié la remise d’un téléphone grave danger à la jeune femme le lendemain.
Équipée en urgence d’un « téléphone grave danger »
La jeune femme qui a déclenché son téléphone grave danger en était équipée depuis deux semaines en raison de violences conjugales. Dans son communiqué, le procureur Éric Mathais explique ce qui a poussé la justice à équiper « en urgence » la jeune femme d’un téléphone grave danger le 25 janvier.
« Vers 19h15, une femme âgée de 24 ans déclenchait son téléphone grave danger lorsque son ex-compagnon, âgé de 26 ans, se présentait à son domicile de Noisy-le-Grand et frappait à sa porte », relate le procureur, précisant qu’elle se trouvait à son domicile avec sa mère et les deux enfants du couple.
Dans les parties communes, les deux policiers de la brigade anticriminalité se sont retrouvés face à l’homme. « Dans des circonstances que l’enquête devra déterminer, et en l’état des éléments recueillis à ce stade, l’individu faisait usage d’une arme à feu en direction des policiers », poursuit le procureur.
L’un des fonctionnaires a été blessé par balles à l’avant-bras. « Ceux-ci ripostaient et tiraient chacun à deux reprises en direction de l’individu qui était touché », est-il détaillé dans le communiqué. L’homme est décédé à 20h25. Une enquête pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique a été confiée au service de police judiciaire du département. La seconde, pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, visant les policiers, a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale.
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