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L’impact des sanctions pose un sérieux problème à la Corée du Nord, selon Donald Trump

janvier 6, 2018 14:26, Last Updated: janvier 12, 2018 17:52
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Les sanctions imposées à la Corée du Nord, suite à ses menaces nucléaires constantes, commenceraient à poser problème, estime le président Trump. Le 2 janvier, Trump a annoncé sur Twitter que les sanctions avaient un « impact considérable » sur le régime de Pyongyang, mettant en avant l’ouverture de ce dernier vers la Corée du Sud.

Un nouveau cycle de sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU a été adopté le mois dernier. Les sanctions limitent la quantité de pétrole qui peut être vendue à la Corée du Nord, en élargissant les restrictions déjà imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU en septembre.

Quant aux « autres » pressions auxquelles Trump faisait référence, elles ne sont pas claires, mais depuis son arrivée au pouvoir l’an dernier, de concert avec ses alliés dans la région, le président américain a œuvré à la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

Cela inclut la menace de la force militaire si nécessaire. Au cours des derniers mois, les États-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région, déployant des avions de chasse F-35 au Japon, ainsi que des systèmes perfectionnés de défense antimissile, qui ont également été déployés en Corée du Sud.

Dans son tweet, le président Trump a également mentionné que « même sous le danger, les soldats nord-coréens fuient vers la Corée du Sud ».

Des Nord-Coréens écoutent la diffusion télévisuelle d’une déclaration du dictateur communiste Kim Jong-un, à Pyongyang, Corée du Nord, le 22 septembre 2017. (ED JONES/AFP/Getty Images)

Au cours des derniers mois, les médias ont couvert les histoires de bon nombre de soldats et marins nord-coréens s’enfuyant vers le Sud. L’une des plus médiatisées a été celle d’un soldat nord-coréen capturé sur vidéo en train de traverser la frontière sous les tirs des troupes nord-coréennes.

Certains rapports de l’intérieur ont récemment émis l’hypothèse que les militaires nord-coréens ont le moral au fond des chaussettes car il y a peu d’approvisionnements et ils ont faim.

Donald Trump s’est vu également répondre à l’apparente ouverture du dictateur nord-coréen Kim Jong-un, d’entamer des pourparlers avec la Corée du Sud.

Bien que Kim ait fait des commentaires positifs à l’égard de possibles pourparlers intercoréens dans son discours du Nouvel An, il avait tout de même menacé d’attaquer le Sud avec des armes nucléaires quelques temps auparavant.

« L’homme-fusée veut parler à la Corée du Sud pour la première fois. Peut-être que c’est une bonne nouvelle, peut-être pas… nous verrons ! » écrivait Trump.

Le dictateur communiste nord-coréen Kim Jong-un dans une photo non datée publiée par les médias d’Etat nord-coréens.

L’ouverture de Kim pourrait signifier d’une part que les sanctions ont un tel impact qu’il est maintenant contraint de négocier ou, d’autre part, qu’il essaie de gagner du temps pour finaliser la mise au point d’armes nucléaires par son régime.

Au cours des dernières décennies, la Corée du Nord a conclu des accords avec les États-Unis uniquement pour gagner du temps et recevoir une aide financière et matérielle cruciale.

D’après une entente conclue avec le président Bill Clinton en 1994, on a accordé au régime nord-coréen une aide financière et matérielle en échange de la fin de son programme d’armement nucléaire.

Toutefois, le régime a rompu l’accord et a poursuivi le développement de ses armes.

Cette photo non datée, publiée par l’Agence centrale de presse coréenne (KCNA) par l’intermédiaire du KNS, le 7 mars 2017, montre le lancement de quatre missiles balistiques par l’Armée populaire coréenne (APC) au cours d’un exercice militaire à un endroit non divulgué en Corée du Nord. (AFP/Getty Images)

Le président Trump a clairement indiqué qu’il ne conclurait aucun accord avec la Corée du Nord qui n’inclurait pas la dénucléarisation complète du régime.

Mais parallèlement, le président sud-coréen Moon Jae-in, a adopté une position beaucoup plus souple à l’égard du régime communiste, notamment une volonté de poursuivre l’acheminement de l’aide vers le Nord, ce qui peut expliquer pourquoi Kim Jong-un tend la main vers la Corée du Sud.

L’aide envoyée à la Corée du Nord a été utilisée par le régime pour subvenir aux besoins de ses militaires et des hauts responsables communistes. Ri Jong ho, un transfuge dont l’histoire a été très médiatisée, a déclaré à la Société asiatique en octobre qu’il avait personnellement été témoin du chargement de l’aide étrangère dans des camions militaires.

Ri Jong ho a également précisé que de nombreux hauts responsables ont été déçus par la règle de Kim et que la perte de leurs privilèges et de leur richesse signifierait qu’ils pourraient s’élever contre lui.

Vidéo recommandée 

Comment la Corée du Nord a obtenu la technologie nucléaire

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