Il y a quelques jours, l’armée chinoise recommençait à grignoter la petite partie de l’Himalaya appartenant à l’Inde. Ce pays a riposté en imposant de nouvelles barrières commerciales à Pékin et notamment interdit 60 « applications » chinoises, dont la très populaire Tik Tok. Cela au moment où les événements de Hong Kong précipitent la nouvelle guerre froide.
La déchirure entre Pékin et le reste du monde s’élargit à toute vitesse. La persécution des Ouïgours, l’occupation de la mer de Chine du Sud au détriment des autres riverains et de nombreuses proclamations orgueilleuses avaient déjà entamé la réputation chinoise, mais la peur qui s’abat sur Hong Kong a eu encore plus de retentissement.
Les habitants de cette grande place financière, la 4e du monde, sont intellectuellement des Occidentaux et viennent de perdre leur liberté d’expression : si leurs propos peuvent être mal interprétés par Pékin, ils risquent la condamnation ou la disparition pure et simple, comme en Chine continentale. S’ils font du zèle pour être bien vus de la Chine, ils sont considérés par les Américains comme complices de Pékin et passibles de sanctions. Et les Occidentaux ne veulent plus venir travailler dans cette ville qui semble condamnée à terme.
Dans ce contexte, les yeux se tournent vers l’autre grand pays de la région : l’Inde. Mais fait-elle le poids ? Non disent les industriels : elle a 20 ou 30 ans de retard sur la Chine. Mais justement, ceux qui sont entrés très difficilement dans la Chine des années 1990 ou 2000 et ont bénéficié ensuite de son développement pourraient au contraire penser que le rattrapage de l’Inde sera une opportunité fantastique.
Les deux pays ont la même population, environ 1,4 milliard d’habitants et sont ennemis sur terre et sur mer. Et pourtant, de nombreux éléments les distinguent, notamment des fondements historiques totalement différents.
Avant de me lancer, un avertissement : cet article n’est pas une présentation générale de l’Inde, qui devrait comprendre le système de castes, le statut des femmes, les superstitions sanitairement catastrophiques, les franges spirituelles admirées en Occident et bien d’autres aspects de cet immense pays très varié, mais bien une comparaison entre l’Inde et la Chine, ces deux acteurs majeurs du paysage mondial.
La Chine existe, mais l’Inde ?
La Chine et l’Inde sont fiers de leurs civilisations respectives, toutes deux extrêmement anciennes. Mais contrairement à la Chine, l’Inde est une création récente.
Pendant des siècles, on parlait « des Indes ». Et les récits historiques décrivant l’arrivée d’Alexandre le Grand, des Mongols, des Portugais, des Français ou des Anglais parlent des batailles contre tel roi, dont le pays n’était qu’une fraction de l’Inde actuelle.
Ce n’est pas pour autant qu’il faut dire que l’Inde n’existe pas.
D’abord « les Indes » ont éclaté au moment de l’indépendance, et les parties les moins « indiennes » ont pris leur propre chemin. Il s’agit de la Birmanie, aujourd’hui Myanmar, et Ceylan, aujourd’hui Sri Lanka, deux pays bouddhistes, ainsi que le Bangladesh et le Pakistan, deux pays musulmans.
Depuis cette carte, le Cachemire a été divisé entre l’Inde et le Pakistan, la France et le Portugal ont rendu leurs possessions, le Pakistan oriental est devenu indépendant sous le nom de Bangladesh et le maharadjah de Hyderabad a dû rendre son territoire à l’Union indienne.
Côté chinois, le Tibet a été réprimé, et l’armée de Pékin a grignoté une partie du nord du Cachemire indien, de population tibétaine et donc refuge intermittent du Dalaï Lama. Et le poids de la Chine s’accroît sur la Birmanie et le Pakistan.
Cet éclatement a fait de l’Inde actuelle un pays à 80 % de religion hindoue, ciment culturel du pays, point sur lequel insiste le parti aujourd’hui au pouvoir que certains qualifient de « national–hindouiste ». Ses adversaires lui reprochent de mettre la vache (sacrée) au-dessus des citoyens musulmans (15 % ?), chrétiens ou bouddhistes.
L’Inde et la Chine se sont longtemps ignorées car, sur terre, elles étaient séparées par l’Himalaya et un pays indépendant de droit ou de fait (je n’entre pas ici dans cette discussion), le Tibet. De plus, ni l’une ni l’autre n’avaient d’ambition maritime.
La situation a clairement changé côté chinois avec l’apparition d’une puissante marine de guerre, la recherche de bases un peu partout dans le monde, son contrôle très musclé du Tibet et du Xinjiang et la revendication d’une pleine souveraineté sur la mer de Chine du Sud, et sur celle du Nord qui la sépare de Taiwan.
Pour l’Inde, s’y ajoute la pression militaire, ce qui mène inévitablement l’Inde à vouloir préserver son environnement maritime.
Les stratèges américains poussent à l’organisation d’un espace « indo-pacifique » anti chinois… « pacifique » étant le nom de l’océan.
Une histoire économique déformée
Comme en Afrique, il est politiquement correct d’accuser la colonisation pour expliquer le mauvais état actuel de l’Inde. La colonisation britannique a duré environ deux siècles, ce qui est beaucoup plus long que la colonisation européenne en Afrique. Mais il y a plus de 70 ans qu’elle est terminée ! Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
On peut citer la culture du thé avec les nombreuses grandes plantations, dont certaines ont été la source d’une syndicalisation qui a implanté le parti communiste au Kerala.
Je vais me borner à trois conséquences de cette époque coloniale : la langue anglaise pour son rôle économique, l’aveuglement anticolonial qui a mené à un socialisme ruineux et, en dernier lieu, la démocratie.
La langue anglaise
La langue anglaise d’abord, ce qui est déjà un point qui distingue l’Inde de la Chine. Les principales langues indiennes ont des dizaines de millions de locuteurs et des littératures anciennes.
On aurait donc pu se trouver dans la situation de la Suisse avec plusieurs langues officielles sans que cela nuise aux relations politiques ou au développement. Mais les Indiens notamment du Sud ont craint que la langue la plus importante, le hindi, ne joue un rôle prépondérant dans l’administration au détriment des autres langues et y ont donc imposé l’anglais, « langue neutre ».
Ce choix de l’anglais se révèle aujourd’hui un atout pour « la nouvelle Silicon Valley ».
Que ceux qui rêvent de bouter le français hors du Maghreb, voire de toute l’Afrique, au bénéfice des langues locales, y réfléchissent à deux fois !
L’aveuglement anticolonial
L’aveuglement anticolonial, renforcé, comme en France, par les universitaires de la métropole, évoque une Inde appauvrie par les Anglais, qui auraient notamment tué l’industrie textile locale au bénéfice de celle de la Grande-Bretagne, qui s’est mécanisée justement pendant la période coloniale. D’où les photos de Gandhi promouvant le rouet et la quenouille comme ressourcement culturel.
À mon avis, le déclin du textile indien est venu justement de sa non-modernisation. Cette erreur d’optique a été renforcée par l’enseignement socialiste reçu en Grande-Bretagne, qui explique que l’Inde ne s’est économiquement libéralisée qu’après la Chine, et est toujours loin derrière.
Comme ailleurs dans le monde, le retard économique vient de mauvais choix gouvernementaux, et non « des autres ».
La démocratie
La démocratie est également un héritage la colonisation britannique, pays où l’on cultive la liberté encore davantage qu’en France.
La mode est actuellement d’admirer les régimes forts comme celui de la Chine, mais personnellement je pense que, malgré une pagaille certaine, la démocratie est un acquis considérable pour l’Inde.
Elle a notamment évité des millions de morts de faim : Amartya Sen, prix Nobel d’économie, a remarqué qu’il n’y avait pas de famine en démocratie, puisque l’information est libre, et que les secours nationaux et internationaux se déclenchent donc en cas de disette, qui ont été fréquentes en Inde.
On a l’exact opposé des dizaines de millions de morts de faim chinois et de la fameuse formule de Mao : « pas de journalistes, pas de famine ».
Une autre différence entre l’Inde et la Chine est la démographie, en bien meilleur état dans le premier pays.
Démographie indienne et démographie chinoise
La Chine aime être citée comme « le pays le plus peuplé du monde ». Les recensements ne sont pas assez précis pour savoir si c’est vrai ou si l’Inde est passée en tête. En tout cas si ce n’est pas arrivé hier, ça arrivera demain. Pour l’instant les deux pays ont autour de 1 350 000 000 d’habitants, et tout chiffre plus précis serait illusoire.
La démographie indienne se normalise, avec un déclin prononcé de la fécondité en 15 ans : 3,1 enfants par femme en 2004 et 2,2 en 2019, contre 1,6 en Chine.
Fertility Rates of Major States in India. http://t.co/vj6ezmNqHd pic.twitter.com/z1rn5co42a
— OnlMaps (@onlmaps) June 25, 2015
Ce niveau de 2,2 correspond à peu près au renouvellement des générations, ce qui veut dire que la population se stabilisera dans quelques dizaines d’années puis décroîtra, alors que la décrue commence en Chine, et est déjà sensible pour la proportion de jeunes adultes.
La fécondité indienne est déjà basse au sud du pays, économiquement plus avancé, et la baisse gagne le nord.
India, Avg. birth rates per woman by district. Do you see a pattern? Lower fertility rates in economically progressive states/districts! pic.twitter.com/AyxH9gOZLX
— Bank History (@BankHistory) September 24, 2016
L’économie : hier, la « révolution verte »
Depuis des décennies, je lis les livres de Gilbert Étienne décédé en 2014 et dont j’ai analysé le dernier ouvrage Repenser le développement : messages d’Asie (Armand Colin) pour l’association des Clionautes.
C’était un géographe du concret qui repassait dans les mêmes villages de l’Inde et du Pakistan disons tous les 10 ou 15 ans. Il se lamentait de la lourdeur et de la corruption de l’administration qui avait abandonné la rigueur britannique.
Mais il voyait des progrès agricoles importants d’une fois sur l’autre, notamment la diffusion de l’irrigation à partir des puits et l’usage des engrais. La production agricole augmentait et certaines familles sortaient de la misère. Ces progrès ont permis de faire disparaître les disettes malgré l’augmentation rapide de la population.
C’était « la révolution verte » de l’agriculture intensive qui se diffusait dans toute l’Asie de l’Est et du Sud-Est.
Cette « révolution verte » butte maintenant sur ses limites : baisse des nappes phréatiques, pollution des eaux par les engrais et les pesticides, invasion des déchets de plastique…
Aujourd’hui, un Sud émergeant
Commençons par mon témoignage : je connais une partie de l’Inde du Nord, mais je connais mieux l’Inde du Sud, y étant allé pour des colloques me permettant de nombreux contacts non touristiques.
Cette Inde du Sud comprend les États fédérés du Kerala, du Tamil Nadu, du Karnataka et de l’Andhra Pradesh, regroupant la majorité des quelque 250 millions de locuteurs des langues dravidiennes, distinctes des langues indo-européennes, mais influencées par ces dernières, ayant en commun la civilisation hindoue.
Outre ces langues très différentes de celles du nord de l’Inde, cette Inde du Sud a des particularités qui sautent aux yeux : de meilleures infrastructures routières et urbaines, une population à peau noire, alors que le Nord a une palette allant du blanc au foncé, la présence d’églises et de mosquées, et celle d’écoles chrétiennes ou parfois musulmanes, au Kerala surtout.
Voici une synthèse de mes nombreux échanges :
— « Votre région me semble plus développée que l’Inde du Nord. Est-ce exact ?
— Oui, nous sommes mieux équipés, mieux instruits et le salaire courant est beaucoup plus élevé qu’au nord.
— Quelle est la raison de ce meilleur développement ?
— C’est que nous avons été plus tôt confrontés aux étrangers : Arabes, Portugais, Français et enfin Anglais et avons bénéficié de leurs idées.
— Est-ce que cela crée des problèmes avec le reste de l’Inde ?
— Oh, oui ! Les Indiens du Nord viennent chez nous, cassent les salaires et salissent tout. On les reconnaît à leur peau blanche ou claire. »
J’ai entendu la même chose en Afrique du Sud face aux migrants du Zimbabwe, du Congo etc. Et probablement dans la plupart des pays du monde, où débarquent des « pauvres »…
Une nouvelle Silicon Valley ?
New Delhi espère profiter du mouvement de « diversification des chaînes d’approvisionnement » et accueillir des investisseurs étrangers qui avaient pris l’habitude de ne penser qu’à la Chine.
Mais les infrastructures indiennes sont de moins bonne qualité, et la main d’œuvre moins qualifiée.
Selon une étude de Nomura, la banque d’affaires japonaise, réalisée entre avril 2018 et août 2019, sur 56 entreprises ayant déplacé leur production hors de Chine, seules trois ont choisi de s’installer en Inde. 26 ont préféré délocaliser au Vietnam, 11 à Taiwan et 8 en Thailande, pays réputés moins complexes pour les affaires (voir Trade War: Why manufacturers are not rushing into India, Indonesia).
Par contre, comme la Chine, l’Inde a un immense marché intérieur.
Les principaux dirigeants des GAFA, et de nombreuses autres entreprises américaines du domaine de l’informatique ont des dirigeants indiens.
On cite régulièrement le goût des Indiens pour les mathématiques : ce sont eux qui ont inventé non seulement les chiffres (qui nous ont ensuite été transmis par les Arabes), dont le zéro qui a tant manqué aux Romains : avez-vous essayé de faire une division en chiffres romains ?
D’ailleurs, les actifs travaillant dans l’informatique sont nombreux, notamment à Bangalore, en Inde du Sud également, où sont installées les principales entreprises technologiques mondiales, à côté d’universités réputées. On parle de plus en plus d’une « nouvelle Silicon Valley ».
Jio, premier opérateur téléphonique du pays (400 millions d’abonnés), est maintenant fournisseur d’une foule de services numériques à taille équivalente aux géants chinois Alibaba ou WeChat. Les grandes entreprises américaines, dont Facebook, Google et Intel demandent à entrer à son capital.
Situons maintenant les principaux acteurs du match économique mondial.
Le poids de l’Inde face à la Chine, aux États-Unis et à l’Union Européenne
Les 2 graphiques ci-après permettent de situer les PIB de l’Inde, de la Chine, des États-Unis et de l’Union Européenne les uns par rapport aux autres. Cela reflète bien sûr la situation avant la pandémie qui va secouer ces pays.
Le graphique numéro 1 donne les chiffres en valeur absolue, qui sont ceux qui comptent concrètement.
Le graphique numéro 2 les reprend en pourcentage de l’économie mondiale, ce qui dramatise le déclin de l’Occident, qui n’est que relatif comme le montre le premier graphique.
Attention à l’échelle qui est logarithmique pour le premier graphique (regardez les gradations de l’axe vertical) et linéaire pour le second.
Ces graphiques oublient que la population chinoise et celle de l’Inde sont chacune presque du double de celle du total Europe plus États-Unis, donc que le niveau de vie par tête est 4 fois plus faible en Chine qu’en Occident, et 9 fois en Inde.
Par ailleurs, les premières années des graphiques mettent la Chine très en dessous de l’Inde ce qui illustre les dégâts de Mao ! Et explique aussi en partie le rattrapage chinois, comme celui de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale : même après beaucoup de morts et de destructions matérielles, un pays retrouve assez vite le niveau normal correspondant à son organisation et à la qualification de sa population.
Derrière la pandémie, le repoussoir chinois
Il est trop tôt pour dire si la pandémie va changer l’équilibre économique de nos acteurs, sinon que le rattrapage est probable pour tous puisque les infrastructures et les hommes sont toujours en place. Toutefois, en Chine, la situation se complique avec les inondations catastrophiques de juillet 2020, qui, elles, détruisent les infrastructures… Attention aux chiffres : la reconstruction sera comptabilisée comme une croissance !
Ce qui va changer, c’est la demande étrangère, car de nombreux pays sont en récession ou ont fermé leurs frontières. Cela jouera au détriment de la Chine, alors que l’Inde dépend moins du commerce mondial.
Pandémie et inondations ne devraient pas bouleverser le long terme, bien qu’il soit un peu tôt pour l’affirmer. Par contre, que la Chine soit moins attractive, et même parfois un repoussoir, me paraît structurel.
D’une part les salaires chinois sont maintenant supérieurs à ceux de nombreux autres pays. À organisation égale (point fondamental), ce ne serait plus la Chine qui devrait être choisie, sauf si l’entreprise a besoin d’un vaste de marché intérieur.
Cela explique le succès du Vietnam, pays « communiste de marché » qui rappelle beaucoup la Chine de naguère, je veux dire du temps où ses salaires étaient compétitifs et son comportement moins agressif.
D’autre part, cette crise d’agressivité chinoise déclenche une coupure avec le reste du monde. Or la pandémie a permis d’expérimenter les risques de coupure des chaînes d’approvisionnement : au repoussoir politique s’ajoute un repoussoir économique.
L’Inde saura-t-elle en profiter ?
Les salaires, très variables d’un endroit à l’autre, sont dans l’ensemble inférieurs à la moitié de ceux de la Chine. Mais il y a d’autres coûts, comme il y en avait au démarrage de la Chine, notamment ceux découlant de l’insuffisance des infrastructures (transport, électricité, etc.) ou de l’enseignement. Ces handicaps, la Chine les a maintenant brillamment rattrapés, mais on oublie qu’il lui a fallu 40 ans pour cela !
Ma conclusion est néanmoins que l’Inde a l’occasion de faire un grand pas en avant pour profiter de « l’effet repoussoir » qui gêne la Chine. L’Inde peut également se prévaloir d’un vaste marché intérieur, même si ce dernier est très inférieur en pouvoir d’achat.
En effet, l’expérience montre que l’arrivée des étrangers enclenche un engrenage positif en augmentant la classe moyenne, ce qui développe et solvabilise le marché intérieur. Les industriels arrivés en Chine il y a quelques décennies ont largement profité de ce processus et peuvent parier sur une évolution analogue en Inde.
Mais ces investisseurs étrangers n’aiment pas trop « la pagaille démocratique » et ne raisonnent pas tous à long terme. Par contre les économistes libéraux parient sur la créativité et l’ouverture sur le monde de toute démocratie, illustrée en Inde par la réussite de Bangalore.
Reste à espérer que le gouvernement actuel, théoriquement libéral économiquement, ne gâchera pas cette opportunité, et ne cédera pas aux corporatismes nationaux voulant bloquer l’arrivée des étrangers ni aux pressions des activistes religieux hindous qui ternissent l’image démocratique du pays.
Pour commencer, de même que Hong Kong a prospéré en recevant en 1949 les entrepreneurs de Shanghai chassés par les communistes, Mumbaï (Bombay) pourrait prospérer en recevant ceux de Hong Kong aujourd’hui !
Passé sur les bancs de Sciences-Po et centralien, Yves Montenay a eu une riche carrière internationale de cadre, conseil et chef d’entreprise qui l’a amené à exercer des responsabilités dans de nombreux pays. Docteur en démographie, il est désormais écrivain, enseignant et conférencier. Auteur de plusieurs ouvrages de démystification sur les relations Nord-Sud, il publie également les Échos du monde musulman : une lettre d’information sur le monde musulman et tient un blogue traitant d’histoire, de culture, d’économie et de géopolitique.
Cet article a été initialement publié sur le blogue d’Yves Montenay le 23 juillet 2020.
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