Six associations d’élus locaux regrettent « l’absence de propositions fortes et attendues pour résoudre la crise du logement » de la part du gouvernement, après les arbitrages rendus lundi par la Première ministre Élisabeth Borne.
L’Association des maires d’Île-de-France (AMIF), l’Association des maires ruraux de France (AMRF), l’Association des Petites Villes de France (APVF), France Urbaine, Intercommunalités de France et Ville & Banlieue déplorent mercredi dans un communiqué commun « une forme d’aveuglement de la part du gouvernement sur les difficultés rencontrées sur le terrain ». Élisabeth Borne a présenté lundi ses arbitrages devant les groupes de travail du Conseil national de la refondation, tout en prévenant qu’il n’y avait « pas de mesure magique, seule et unique, qui permettrait de débloquer la situation ».
Des mesures qui « ne sont pas à la hauteur des enjeux »
Si les associations d’élus saluent « la prolongation du prêt à taux zéro, l’élargissement de la caution publique pour les locataires ou le développement des locations à loyer intermédiaire », ces mesures « ne sont pas à la hauteur des enjeux », estiment-elles.
Les six associations d’élus regrettent notamment l’absence de mesures leur permettant d’avoir accès aux « outils de la régulation publique aujourd’hui réservés aux zones tendues, comme l’encadrement des loyers, la régulation des meublés touristiques afin de lutter plus efficacement contre la spéculation immobilière ». Les élus locaux regrettent aussi « l’absence de mesures visant à renforcer le droit à l’expérimentation d’outils fonciers », pour réussir la mise en œuvre de l’objectif Zéro artificialisation nette (réduction de l’extension des villes au détriment de la nature) ou lutter efficacement contre la vacance des logements.
Ils demandent aussi « la mise en place d’une aide aux maires bâtisseurs afin de booster la construction de logements en zone tendue, comme par exemple en Île-de-France ».
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