Le parlementaire est décédé le 29 mars dernier, bien avant le vote du 13 mai.
Le vote du député Jean-François Cesarini a été comptabilisé parmi les 286 votes en faveur de l’instauration de la loi Avia sur la « haine en ligne ». Problème… il est décédé six semaines auparavant.
Selon une indiscrétion du Point, la loi Avia sur la « haine en ligne », votée le 13 mai dernier à l’Assemblée nationale, et vivement dénoncée par l’opposition de droite, a bénéficié d’une voix supplémentaire, celle du député Jean-François Cesarini, décédé six semaines avant le vote des suites d’un cancer.
Un député vote une loi deux semaines après son décès.
Loi Avia : pourtant décédé avant le vote, la voix d’un député LREM comptabilisée https://t.co/MvtnL07Ho4— Vincent Brousseau (@Vinc_Brousseau) May 28, 2020
La #PPLCyberHaine vient d’être votée !! Un grand merci à mes 433 collègues pour leur soutien. Ce texte est désormais celui de la Représentation Nationale ? pic.twitter.com/lrjVIin3bG
— Laetitia Avia (@LaetitiaAvia) July 9, 2019
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Une défense qui ne convainc pas
Élu dans le 1e circonscription du Vaucluse, le parlementaire est décédé le 29 mars dernier à l’âge de 49 ans, bien avant le vote du 13 mai. Contactés par Le Point, les services de l’Assemblée plaident une erreur de bonne foi, expliquant qu’ils auraient oublié d’actualiser le fichier avant de l’utiliser.
Une défense qui ne convainc pas totalement, alors qu’un fichier à jour, avec l’inscription de la suppléante de Jean-François Cesarini, a déjà été utilisé à deux reprises, en avril et en mai.
Ex-chef d’entreprise, M. Cesarini avait rejoint La République en marche peu avant l’élection d’Emmanuel Macron. Il n’avait pas hésité à s’opposer à certaines décisions du gouvernement, comme celle concernant l’âge pivot dans la proposition de réforme des retraites, il avait considéré que le Premier ministre Édouard Philippe s’était « tiré une balle dans le pied ».
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