En mémoire de sa sœur Samantha, tuée de 66 coups de couteau dans sa maison à Sorbiers (Loire) il y a 5 ans, Nathalie Zucco veut faire installer un banc rouge. Très engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes depuis cette tragédie, elle a notamment créé un groupe d’aide aux victimes sur Facebook.
Depuis que Samantha a été tuée de 66 coups de couteau par son compagnon fin mars 2016, Nathalie Zucco, sa sœur, se rend devant la maison où a eu lieu le drame tous les 25 mars, rapporte France Bleu. Le compagnon de Samantha et principal suspect, avait été écroué mais, huit mois plus tard, il s’était donné la mort par pendaison dans sa cellule.
Un banc de couleur rouge, symbole du sang qui a coulé
La sœur de Samantha a donc émis le souhait de faire installer un banc rouge en mémoire de la défunte, la couleur rouge symbolisant le sang de celle-ci, précise France Bleu. La présence de ce banc aurait également pour but de sensibiliser les citoyens aux violences conjugales. « Le banc, c’est un lieu de rencontre qui invite les gens à s’asseoir et à discuter », souligne Nathalie Zucco.
Sur Facebook, Nathalie Zucco a obtenu des encouragements sur ce projet de banc, après avoir demandé l’avis aux habitants de Sorbiers. La suite logique pour la sœur de Samantha : demander une autorisation officielle au maire de la commune pour pouvoir installer ce banc, indique nos confrères.
D’autres bancs ont déjà été placés dans des lieux de mémoire avec ce même objectif, comme cela a été le cas dans les Bouches-du-Rhône où un banc rouge a été installé en mémoire à une jeune femme qui avait elle aussi été tuée par son compagnon en 2019.
Une femme très engagée dans cette lutte
Par ailleurs, Nathalie Zucco est très engagée dans cette lutte contre les violences faites aux femmes. Sur Facebook, elle a créé un groupe d’aide aux victimes et a elle-même aidé des femmes de son département.
De plus, la sœur de Samantha fait de la prévention chaque fois qu’elle le peut. Elle explique aux personnes qu’elle croise quelles attitudes adopter si elles se retrouvent un jour en ligne avec une femme qui se met à changer complètement de conversation ou semble apeurée. Il faut alors lui poser deux questions. « C’est si elles sont seules dans la pièce. Oui ou Non. Et si elles sont en danger. Et d’essayer de les garder au téléphone, le temps d’appeler les secours en disant qu’ils sont en contact avec une personne susceptible d’être en danger immédiat », explique-t-elle enfin à France Bleu.
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