Un petit taurillon, qui devait partir pour l’abattoir ce jeudi 5 août, s’est échappé. Les pompiers ont réussi à le retrouver à Feurs (Loire) et l’ont ramené à la ferme. Une pétition a été lancée pour sauver l’animal rebaptisé Étienne.
Ce jeudi 5 août 2021, aux environs de 6 h 45, les sapeurs-pompiers de la Loire ont reçu un appel signalant qu’un jeune taureau errait dans le centre-ville de Feurs. Onze sapeurs-pompiers sont intervenus et avec le concours des employés des services techniques de Feurs, munis d’une tractopelle, ils ont réussi à ramener le taurillon à la ferme. Au départ, il devait partir pour l’abattoir, mais la Fondation Brigitte Bardot a décidé de le recueillir, rapporte France Bleu.
— Véronique Falzone (@falzone_v) August 6, 2021
L’histoire de ce taureau destiné à l’abattoir s’est finalement très bien terminée. Afin de pouvoir ramener l’animal à la ferme, ce dernier avait reçu une flèche hypodermique, ce qui avait eu pour conséquence de le rendre « impropre à la consommation pendant 35 jours », ainsi que le précisent les sapeurs-pompiers de la Loire.
Une pétition a été lancée afin de sauver cet animal courageux. À ce jour, 25 718 signatures ont été recueillies. Après des négociations entre les propriétaires et des animalistes, la Fondation Brigitte Bardot a accepté de racheter le taurillon et de s’en occuper. Pour cela, une cagnotte a été mise en place sur Leetchi et 1 250 € ont été collectés. Cette somme tombe à point nommé, car l’abattoir en demande 1 000 €, soit le prix de la viande sans plus-value.
Le taurillon a également été rebaptisé Étienne, à la demande de Véronique Falzone, une élue de la mairie de Saint-Étienne qui s’occupe du bien-être animal, précise France Bleu.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.