La gendarmerie nationale est encore une fois en deuil. Les faits se sont produits dans la caserne de Gien (Loiret) ce jeudi 31 mars 2022. Le gendarme qui a été retrouvé mort était un père de famille âgé de 50 ans.
C’est vers 16 h 30 ce jeudi que les collègues d’un gendarme de Gien (Loiret) ont retrouvé le corps sans vie d’un sous‑officier de 50 ans dans son bureau.
“Une blessure par arme à feu a été relevée au niveau de sa tête et son arme de service a été retrouvée à ses pieds”, précise un communiqué émis par le procureur du tribunal de Montargis, Loïc Abrial, indique ActuPenit.
« La mort est imputable à un tir d’arme à feu », continue le communiqué. « À ce stade de l’enquête, l’intervention d’un tiers n’est pas suspectée et la thèse du suicide est privilégiée. »
Une enquête a été ouverte par le procureur du tribunal de Montargis afin de confirmer les causes du décès du gendarme. Des examens médico‑légaux complémentaires seront diligentés dans ce but.
« Un message d’adieu à sa compagne »
Une source proche du dossier a révélé qu’une lettre écrire par le sous‑officier aurait été retrouvée. D’après Actu17, le militaire, père de 3 enfants, « aurait envoyé un message d’adieu à sa compagne qui a donné l’alerte. À l’arrivée de ses collègues, il était malheureusement déjà trop tard ».
Le gendarme était affecté à l’antenne du renseignement territorial. « Éric avait une joie de vivre et un optimisme à toute épreuve », remarque, encore sous le choc, l’un des proches du gendarme.
D’autres suicides
Selon France 3, il y a eu deux suicides parmi les membres des forces de l’ordre du Loiret l’an dernier. Un élève gendarme s’est enlevé la vie fin décembre à la caserne du Maleshebois. Un CRS de Saran, en mission à Perpignan, a aussi mis fin à ses jours avec son arme de service en août 2021. Il avait 24 ans.
En cette année 2022, la gendarmerie nationale a connu six suicides. Rien que dans la deuxième quinzaine du mois de mars, un gendarme du Gard s’est donné la mort avec son arme de service le 24 mars. Quelques jours plus tôt, le 16 mars, c’est la capitaine de gendarmerie Nadia Mostefa qui s’est immolée par le feu à Montpellier.
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