Ce mardi 19 octobre, le lycée Benjamin Franklin à Orléans a été évacué à la suite d’une menace d’attentat. Au total, 1500 personnes ont dû quitter les lieux. La police judiciaire est chargée de l’enquête.
Après avoir reçu un appel d’un homme s’exprimant dans la langue arabe et menaçant de « faire sauter le lycée », celui-ci a été évacué aux environs de 15 heures. Au total, les 1500 personnes du lycée public Benjamin-Franklin à Orléans ont quitté les lieux, sans heurt, relate France Bleu.
Par « précaution » : des élèves évacués, un autre lycée confiné…
Malgré le manque d’informations quant à la véracité de cette menace, la police a indiqué avoir préféré jouer la carte de la prudence en évacuant le lycée Franklin. Le quartier a donc été bouclé. Les élèves du lycée Pothier, situé à proximité du lycée Franklin, ont dû quant à eux rester confinés à l’intérieur de leur établissement jusqu’à 17 h 45. De même, le personnel de la direction départementale des services de l’Éducation nationale (Inspection d’académie) du Loiret – dont les locaux sont également proches du lycée Franklin – a dû rester confiné aussi. Situé derrière le parc Pasteur, le lycée Jean-Zay, lui, n’a pas été confiné.
Juste après leur évacuation, les élèves du lycée Franklin ont été emmenés au parc Pasteur à Orléans. Comme les cours avaient officiellement été stoppés à partir de 15 heures, il leur a été permis de rentrer chez eux. Le personnel du lycée Franklin, lui, a pu retourner dans l’établissement à 17 h 45, précise France Bleu.
Aucun objet suspect n’a été retrouvé
Arrivés à 19 heures, des chiens d’exploration de la gendarmerie nationale ont minutieusement inspecté le lycée. Aucun objet suspect n’a été retrouvé et l’alerte a pu être levée à 20 h 30.
Confiée à la police judiciaire d’Orléans, une enquête a été ouverte par le parquet d’Orléans pour « menace de destruction par un moyen dangereux pour les personnes et apologie du terrorisme », a indiqué à France Bleu la procureure. À noter que le numéro de téléphone de l’auteur des faits était masqué.
Ce mercredi matin, soit le lendemain de cette fausse alerte, une autre alerte à la bombe a visé le collège Max Jacob de Saint-Jean-de-la-Ruelle, près d’Orléans. Suspecté d’être l’auteur de cet appel-ci, un jeune de 13 ans a été interpellé. Toutefois, aucun lien n’a été établi entre cette alerte et celle du lycée Benjamin Franklin.
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