« Il semble maintenant très peu probable qu’un exécutif soit mis en place dans les délais pour voter un budget avant la fin du mois de novembre, date à laquelle l’Irlande du Nord fonctionnera sans ressources », a déclaré James Brokenshire.
« Je prends donc les mesures nécessaires pour qu’un projet de loi budgétaire puisse être présenté à Westminster au moment opportun afin de protéger les services publics en Irlande du Nord », a-t-il ajouté.
Le ministre avait fixé au 30 octobre la date butoir pour la formation d’un gouvernement régional, faute de quoi il avait prévenu d’un « renforcement de l’intervention de Westminter » dans les affaires nord-irlandaises.
Il a annoncé que ce budget ne couvrirait que la période 2017/2018 et serait élaboré en fonction « de l’évaluation des priorités établies par le dernier gouvernement » nord-irlandais.
Cette initiative ne signifie pas, selon lui, « un retour à l’administration directe » de la province par le pouvoir central. Il a affirmé que Londres restait « loyal » à ses engagements en termes de partage des pouvoirs avec les institutions nord-irlandaises.
James Brokenshire a ainsi assuré qu’il retirerait son projet de loi si les unionistes du DUP et les nationalistes du Sinn Féin parvenaient à se mettre d’accord pour former un gouvernement dans un délai qui leur permette d’élaborer un budget avant la fin novembre.
Il les a exhorté à « résoudre leurs différends pour permettre la restauration rapide d’un gouvernement décentralisé ».
Depuis les élections régionales de mars, le DUP et le Sinn Féin négocient sans succès pour établir un nouveau gouvernement de coalition.
Les discussions butent notamment sur la question, symbolique mais sensible, de la reconnaissance de la langue gaélique, exigée par le Sinn Féin et rejetée par le DUP.
Par le passé, le mode de gouvernance en Irlande du Nord avait dû être suspendu à plusieurs reprises par Londres, la dernière fois en 2007.
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