L’Assemblée générale de l’ONU a adopté lundi une résolution réclamant à la Russie de mettre au plus vite un terme à son « occupation temporaire » de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par Moscou.
La résolution, portant sur la militarisation de la Crimée, de Sébastopol et de parties de la mer Noire et de la mer d’Azov, a été adoptée par 63 pays, tandis que 17 ont voté contre et 62 se sont abstenus.
Portée politique
Ce texte n’a pas de valeur contraignante mais a une portée politique. Il avait été proposé au vote par près de 40 pays, dont des Européens (Royaume-Uni, France, Allemagne, pays baltes, etc.), les Etats-Unis, l’Australie, le Canada et la Turquie.
La résolution « exhorte la Russie, comme puissance occupante, à retirer immédiatement, complètement et sans conditions ses forces militaires de Crimée et de mettre fin sans retard à son occupation temporaire du territoire de l’Ukraine ».
Face à la « déstabilisation continue de la Crimée en raison des transferts par la Russie de systèmes d’armes avancés, notamment d’aéronefs et de missiles à capacité nucléaire, d’armes, de munitions et de personnel militaire vers le territoire de l’Ukraine », le texte exhorte aussi Moscou « à mettre fin à ces activités sans retard ».
Plus de 13.000 morts
Le conflit entre les combattants soutenus par la Russie et les troupes ukrainiennes a fait plus de 13.000 morts depuis 2014, quand la Russie a annexé la Crimée et que des forces pro-russes dans l’est de l’Ukraine se sont rebellées contre Kiev.
La #Russie a attaqué & saisi des navires de guerre d’Ukraine dans les eaux internationales en mer Noire en dehors de la frontière maritime de l’Ukraine qu’elle ne contrôle pas temporairement en raison de l’occupation de la Crimée par la Russie #Azov #Kerch #KerchStrait #Russia pic.twitter.com/Wsg9ZGzlDZ
— Rebecca Rambar (@RebeccaRambar) November 28, 2018
Au Conseil de sécurité de l’ONU, la tension entre la Russie et les Occidentaux autour de ce conflit reste vive, comme en témoigne une réunion informelle de l’instance organisée la semaine dernière par Moscou et portant sur les accords de Minsk de 2015 entre l’Ukraine et la Russie, et parrainés par l’Allemagne et la France.
A la fureur de la Russie, Berlin et Paris ont boycotté cette session, qualifiée par les capitales européennes de tribune internationale offerte aux séparatistes du Donbass, dont plusieurs avaient été invités à s’exprimer par Moscou.
Focus sur la Chine – Expert : pourquoi la Chine a peur de Trump ?
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.