Le Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc) a voté le 14 décembre l’expulsion « immédiate » de l’Iran de la Commission de la condition de la femme de l’ONU (CSW) en raison de la répression des manifestations par la République islamique depuis septembre.
L’Ecosoc, qui chapeaute la CSW, s’est prononcé à 29 voix pour (16 abstentions et huit contre) pour sortir Téhéran de cet organe pour le reste de son mandat jusqu’en 2026, suite à l’adoption d’une résolution soumise par les États-Unis — qui n’ont pas de relations diplomatiques avec l’Iran depuis 1980 — et qui était portée depuis deux mois par une pétition internationale.
Le texte adopté « exprime une grave préoccupation quant aux agissements du gouvernement de la République islamique d’Iran depuis septembre 2022, lequel sape de manière continue et réprime de plus en plus les droits humains des femmes et des filles, notamment le droit à la liberté d’expression et d’opinion, souvent avec un usage excessif de la force ».
Pour ces raisons, l’Ecosoc « décide de retirer avec effet immédiat l’adhésion de la République islamique d’Iran de la Commission de la condition de la femme pour le reste de son mandat 2022-2026 », selon la résolution onusienne.
L’Iran est le théâtre de manifestations depuis la mort de la jeune Kurde iranienne Mahsa Amini le 16 septembre après son arrestation à Téhéran par la police des mœurs, qui lui reprochait d’avoir violé le code vestimentaire strict de la République islamique pour les femmes. Depuis la mi-septembre, des milliers de personnes ont été arrêtées et la justice iranienne a procédé à deux exécutions.
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