Fin novembre 2018, un fait divers sur la maltraitance animale avait été relaté dans actu.fr. Un chien avait été retrouvé mort, attaché à un arbre sur un terrain proche de la Vezouze à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). C’est une promeneuse qui avait découvert le cadavre du husky en août lors d’une balade. Elle avait alors immédiatement averti la police. Le chien, nommé Spik, avait été attaché sans eau et sans nourriture.
Il était mort des suites de cette maltraitance dans l’été 2018, alors âgé de 12 ans. La police de Lunéville avait ouvert une enquête pour «abandon volontaire d’un animal domestique et acte de cruauté» ainsi que l’avait relaté actu.fr de Lorraine en novembre 2018.
#Luneville : Un an ferme pour avoir abandonné et attaché son chien de 12 ans ! C’est une victoire. @RefugesdeFrance partie civile, salue la décision du tribunal L’auteur des faits a aussi été condamné à une interdiction définitive de détenir un animal.https://t.co/9IrwplYyxX
— Défense de l’Animal (@RefugesdeFrance) 6 septembre 2019
Son maître, un homme âgé d’une cinquantaine d’années, avait été identifié après plusieurs semaines d’enquête. C’est grâce aux efforts conjugués de la Brigade de sûreté urbaine (BSU) et de la clinique vétérinaire de Lunéville que le coupable avait pu être retrouvé. Celui-ci avait usé de subterfuges pour ne pas être démasqué, utilisant différentes identités pour embrouiller les pistes.
C’est en novembre 2018 qu’il a été convoqué au commissariat, niant d’abord les faits. Puis il les a ensuite reconnus.
Ce vendredi 6 septembre, l’homme a été jugé par le tribunal de Grande Instance de Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour actes de cruauté envers un animal domestique. Il a été condamné à un an de prison ferme et à une interdiction définitive de détenir un animal.
Spik, 12 ans, retrouvé mort après avoir été abandonné attaché dans une zone isolée sans aucune chance de pouvoir s’échapper.
L’auteur des faits a été condamné à un an de prison ferme et à une interdiction définitive de détenir un animal.#stopabandon https://t.co/Q33Zg30z3Z— Chapi & Chapo (@ChapiEtChapo) 7 septembre 2019
Spik avait déjà été recueillis par la SPA (Société protectrice des animaux) de Saint-Dié-des-Vosges (Vosges). L’homme avait adopté Spik mais voyant que l’animal devenait trop âgé et commençait à être sale, selon des propos rapportés à l’époque par la police, il avait alors préféré s’en débarrasser.
L’association Défense de l’animal s’est portée partie civile lors du procès. Elle a précisé que l’auteur des faits avait admis sans état d’âme «être parti sans se retourner» après avoir abandonné son chien. Pour l’association, la décision de justice à l’encontre de cet homme est une victoire.
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