Ce mercredi, dans les locaux de La Voix du Nord, a eu lieu une rencontre avec le chanteur du groupe Indochine, Nicolas Sirkis. Le sujet qui a été abordé portait sur le harcèlement scolaire. Environ 10 % de la population scolaire subirait ce type de harcèlement.
Nicolas Sirkis avait été contacté par le journal pour devenir le parrain de ce projet et a immédiatement accepté la proposition. «Je veux m’engager», avait-il répondu. Le chanteur explique à ce propos : «Je n’ai jamais subi, mais j’ai vu», se souvenant avec amertume de ses années de 6e et 5e en internat.
Campagne contre le harcèlement scolaire #harcelementscolaire #nicolassirkis #lavoixdunord pic.twitter.com/TgbzDJjcGs
— Cadet Elodie (@CadetElodie2) 12 octobre 2019
Le chanteur d’Indochine est effectivement sensible à cette cause. D’ailleurs, l’une de ses chansons (College Boy) traite de ce sujet brûlant, son clip ayant été réalisé par Xavier Dolan, un ancien harceleur. «Il faisait partie des harceleurs, il a voulu évacuer sa culpabilité», explique Nicolas Sirkis à propos de ce clip-choc.
Dernièrement, le chanteur est également intervenu dans le lycée de sa fille, en banlieue parisienne. De plus, il a parrainé le clip d’une association créée après le suicide d’un adolescent harcelé dans la région Rhône-Alpes.
Lors de cette rencontre, étaient présents entre autre, Jonathan Destin, Bloz, le dessinateur et papa de victime, une infirmière, une CPE ainsi que des jeunes ayant été harcelés et leurs parents.
Nicolas Sirkis, Jonhatan Destin et Bloz dans nos locaux à la rencontre de collégiens . Ils sont tous les deux « parrains » de la campagne contre le harcèlement scolaire que lance La Voix du Nord. Merci pour leur générosité. #lavoixdunord #indochine pic.twitter.com/2mtEPVD6xp
— Patrick Jankielewicz (@PJankielewicz) 9 octobre 2019
«Ce que je retiens suite à cet échanges, c’est qu’il y a encore beaucoup de blocages, il y a une prise de conscience, mais ça n’évolue pas assez, c’est encore tabou. Ça bouge du côté des élèves, des journalistes, mais le combat continue pour que ça devienne une cause nationale» explique Nicolas qui incite les victimes de ce fléau à garder une attitude noble et courageuse : «Il faut aller dans son collège ou son lycée la tête haute. Les harceleurs sont des gens minables et ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux qu’ils ont raison.»
Le chanteur n’a qu’un souhait suite à cette rencontre lors de laquelle chacun a pu se confier et exprimer ses initiatives : «J’espère que c’était enrichissant et que ça va porter ses fruits.»
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