Parce qu’il avait fait usage de son arme le 10 février dernier après une course-poursuite avec un jeune chauffard de 17 ans, un policier municipal a été jugé ce lundi 28 mars au tribunal correctionnel de Lyon. Il écope d’un an de prison avec sursis.
À la suite d’une intervention datant du 10 février dernier, un brigadier-chef âgé de 49 ans avait été révoqué pour l’usage non justifiée de son arme, d’après le rapport de l’IGPN, rapporte Tribune de Lyon.
Le chauffard, un jeune âgé de 17 ans conduisant sous l’empire de stupéfiants
Le jour des faits, le policier municipal avait poursuivi une voiture transportant quatre individus à bord, du 7e arrondissement jusqu’à Vénissieux. Lorsque le véhicule est arrivé dans une impasse, le conducteur a fait une manœuvre et c’est à ce moment-là que le fonctionnaire a tiré dans l’un des pneus.
Selon le rapport de l’IGPN, il n’y avait « aucun risque objectif » pour le policier et par conséquent, il n’avait pas à utiliser son arme. Le service d’inspection avait alors révoqué l’agent. Le chauffard, un jeune âgé de 17 ans, conduisait pourtant sans permis et sous l’empire de stupéfiants.
Le policier a été jugé ce lundi 28 mars et le procureur de la République a requis à son encontre un an de prison avec sursis, ainsi que 5 ans d’interdiction de port d’arme. La défense a quant à elle réclamé la relaxe.
Un prétexte visant à désarmer la police municipale
Pour l’avocat du policier, il s’agirait d’un prétexte visant à désarmer la police municipale, sur fond de concurrence entre polices, précise encore l’hebdomadaire lyonnais. Le jugement a été mis en délibéré au 22 mai.
Le jeune chauffard a également été jugé, écopant en amont de 6 mois de prison avec sursis. Il n’avait pas été poursuivi pour violences contre agent étant donné que l’IGPN évoquait une situation sans risque pour le policier.
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