La décision de la mairie de Lyon de transférer l’une des deux panthères de l’Amour du parc de la Tête-d’Or au zoo de Mulhouse ne passe pas auprès des militants de la cause animale de l’association PAZ.
Une panthère de l’Amour désormais célibataire au zoo de la Tête-d’Or. La femelle a été transférée au zoo de Mulhouse, a annoncé ce mercredi l’association Projet Animaux Zoopolis (PAZ), suite à une réunion avec la Ville de Lyon et l’adjoint en charge du parc, Gautier Chapuis. Si la municipalité écologiste évoque « une promesse de campagne », l’association PAZ déplore « une erreur ».
La représentante de cette espèce en grave danger de disparition ne profitera donc pas d’une retraite en milieu naturel, ce qui indigne PAZ. Quant à son partenaire mâle, il devrait également quitter Lyon d’ici la fin de l’année selon l’élu écologiste. Un choix justifié du côté de la Ville de Lyon car « les panthères de l’Amour ne s’entendraient pas ». En toute logique, il ne devrait pas rejoindre la femelle à Mulhouse.
PAZ somme la mairie de Lyon « de quitter l’EAZA »
Amandine Sanvisens, cofondatrice de l’association déplore auprès de nos confrères du Progrès « que la mairie ait refusé notre proposition de placement dans un refuge italien, spécialiste des félins, sous prétexte que l’Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA) ne leur permet pas. Après tout, même si le zoo de Lyon fait partie de cette association, les panthères restent propriétés de la Ville. Elle devrait pouvoir faire au mieux pour elles ».
En raison du non-placement de ces animaux dans des refuges spécialisés, PAZ a demandé à la mairie de Lyon « de quitter l’EAZA », un programme européen pour les espèces menacées. « La conservation des espèces ne doit pas se faire au détriment des intérêts des animaux », pointent ses membres.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.