Le proverbe est composé de deux parties. Chacune tire son origine de poèmes chinois classiques de deux dynasties distinctes.
La première partie, 妙手 (miào shǒu), ou «mains magiques», est une référence issue du Poème de Weiqi écrit par Cai Hong de la dynastie Jin. Dans cette œuvre, il mentionne de célèbres artisans qualifiés, tels que Lu Ban et Wang Er, qui ont utilisé du bois de haute qualité pour fabriquer un prodigieux échiquier.
Dans le poème, Cai Hong a employé les caractères 妙手 pour décrire les dispositions des artisans. Plus tard, ces caractères sont devenus une métaphore pour toute personne jugée très habile.
La deuxième partie, 回春 (huí chūn) signifie «le printemps revient». C’est une référence tirée du poème lyrique La mélodie: les vagues passent le sable au tamis – Hier en dehors de la ville orientale, écrit par Su Shi de la dynastie Song: le célèbre poète des «ci», une forme de poésie chantée.
Dans ce poème lyrique, Su Shi a décrit la manière dont, à la fin de l’hiver, il est sorti de la ville pour profiter pleinement de l’arrivée du printemps.
Ce focus poétique sur le printemps renvoie à l’idée que l’hiver est passé, le printemps est de retour et la terre est pleine de vie. Par conséquent, 回春 décrit «la renaissance» ou «être à nouveau en vie».
Plus tard, ces deux allégations, ou paraboles, ont été regroupées dans l’idiome 妙手回春 (miào huí chūn shǒu) pour décrire les médecins qui ont les connaissances pour ranimer les malades qui sont à l’article de la mort.
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