Alors que les attaques à l’arme blanche se multiplient en France, le ministère de la Justice enjoint les forces de l’ordre à ne plus sanctionner que d’une contravention ceux qui se promènent avec ces armes.
Une mesure pour le moins discutable, tant les agressions au couteau sont de plus en plus courantes en France. Le 12 avril dernier, les services de police et de gendarmerie ont reçu une note de la Direction des affaires criminelles et des grâces (DGAC) du ministère de la Justice annonçant que le « port/transport d’arme de catégorie D » (armes blanches et autres couteaux), ne serait désormais plus sanctionné que par une simple amende.
Une information révélée par Le Figaro, qui indique également le montant du procès-verbal: 500 euros (400 euros si l’amende est réglée tout de suite). Dans certains cas, précise Actu17, dont le port « en réunion » (donc plusieurs individus concernés), l’amende forfaitaire délictuelle (AFD) ne sera pas applicable, et les personnes pourront être interpellées.
L’État débordé ?
La décision questionne, alors que les agressions au couteau sont légion sur le territoire. Un commissaire interrogé par Le Figaro estime d’ailleurs qu’il y a un risque de « banalisation de la sanction légère qui va désinhiber des délinquants. Ils auront vite compris qu’ils ont moins de risque de passer par la case des vraies poursuites ».
Toujours selon le quotidien, la « phase d’expérimentation doit s’ouvrir à compter du 17 avril 2024 sur les ressorts des parquets de Rennes, Lille, Nantes, Bobigny, Pontoise, Bordeaux, Lyon, Saint-Étienne, Marseille, Nice, Montpellier et Toulouse, puis sur le ressort du tribunal judiciaire de Paris à compter du 2 mai 2024 ».
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