Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés mardi à la mi-journée devant le ministère de la Santé à Paris, pour réclamer davantage de moyens en faveur de l’hôpital public et plus largement de l’ensemble du système de santé. Des milices du groupe Antifa se sont malheureusement aussi infiltrées dans le cortège pour casser du mobilier urbain et affronter la police.
De nombreux infirmiers, aides-soignants, médecins, brancardiers, aides à domicile, mais aussi quelques gilets jaunes, étaient rassemblés derrière une banderole « Il est urgent d’agir ». Lancé fin mai, le « Ségur de la santé » (du nom d’une des avenues bordant le ministère) doit concrétiser d’ici début juillet le « plan massif d’investissement et de revalorisation » promis par Emmanuel Macron. Une dizaine de syndicats et collectifs de soignants ont cependant appelé à une journée de mobilisation ce mardi, avec plus de 220 rassemblements dans toute la France.
La manifestation a été entachée par la présence des antifas venus pour casser. Des affrontements ont eu lieu entre 200 à 300 d’entre eux et les forces de l’ordre. Une vidéo diffusée sur les médias sociaux montre des émeutiers du groupe Antifa détruire la voiture d’un handicapé (on voit un petit autocollant à l’arrière de la Smart) pour s’en servir comme bouclier pour attaquer la police.
« Les milices ultra violentes « antifa » pourrissent toutes les causes sociales qu’elles infiltrent : les gilets jaunes, les soignants… et ce sous l’œil bienveillant du pouvoir. » a réagi Marine Le Pen. Certains autres, demandant qu’ils soient qualifiées de groupe terroriste comme aux États-Unis.
La manifestation a dégénéré à son arrivée sur l’esplanade du Champs de Mars et s’est transformée en un face à face violent avec les forces de l’ordre.
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