Marine Le Pen a déclaré dimanche qu’elle réfléchissait à abandonner la présidence de son parti, le Rassemblement national, à l’approche de la présidentielle 2022, pour y être la « candidate de tous les Français ».
« J’y réfléchis. Je réfléchis à pouvoir me présenter comme candidate de tous les Français, en étant évidemment soutenue par mon mouvement », a déclaré la cheffe du RN, dans le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.
Finaliste malheureuse face à Emmanuel Macron en 2017, Marine Le Pen a annoncé sa candidature pour la prochaine présidentielle dès le 16 janvier dernier, sachant qu’elle doit encore être validée lors d’un congrès du RN en 2021.
Interrogée dimanche sur les raisons pour lesquelles elle s’était lancée si tôt dans la course, elle a répondu que, « à la différence des autres responsables politiques », elle ne « joue pas la fausseté hypocrite consistant à dire: je réfléchis, je ne sais pas, j’attends qu’on m’appelle ».
« Nous avons des grandes chances de pouvoir appliquer nos idées car j’ai de grandes chances d’être présidente de la République parce que je pense que les Français en ont soupé de la situation », a-t-elle assuré.
Voici quelques autres passages de son interview:
« Mme @LaetitiaAvia, qui a fait voter la loi contre les contenus haineux, trouve très bien un tweet de @d_sopo de @SOS_Racisme, qui dit que comparer un responsable du #RN Français d’origine égyptienne de chameau est une insulte pour les chameaux.
C’est ça la haine »@MLP_officiel pic.twitter.com/zmgGCwyNBF— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) February 23, 2020
? « Il faut du COURAGE pour dénoncer les maires compromis avec les fondamentalistes islamistes ! C’est difficile pour #Macron d’aller sur ce sujet, quand son Premier Ministre inaugure une mosquée de l’#UOIF sur un terrain donné par la mairie du Havre ! » #LeGrandJury pic.twitter.com/pSv4Vr3uVn
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) February 23, 2020
Selon elle, les Français « ont compris maintenant qu’il faut arrêter avec l’ultra-libéralisme de la concurrence déloyale, l’immigration de masse, l’insécurité, le laxisme, le n’importe quoi, l’entre-soi de de nos élites, la finance internationale. Il faut arrêter avec tout cela, et donc je pense que beaucoup sont prêts aujourd’hui à tenter une autre politique, une alternative à la politique menée par Emmanuel Macron. »
En cas de nouvel échec en 2022, Mme Le Pen, 51 ans, a dit ne pas savoir si elle aura mené sa dernière campagne présidentielle. « Je ne sais pas, ça dépendra de ce que souhaitent les adhérents de mon mouvement », a-t-elle évacué.
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