Marseille : le Préfet de police signale un tweet de Rima Hassan visant une entreprise locale

Par Epoch Times avec AFP
3 mars 2025 14:15 Mis à jour: 3 mars 2025 14:27

Le Préfet de police des Bouches-du-Rhône a signalé dimanche au parquet un post sur X de la députée européenne LFI Rima Hassan visant une entreprise marseillaise, estimant qu’il était « susceptible d’inciter à la violence à l’encontre (de l’entreprise) et de ses salariés ».

Le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Edouard Colliex.(CHRISTOPHE SIMON/AFP via Getty Images)

Dans un premier message posté samedi sur le réseau social X, l’eurodéputée Insoumise affirme que « les munitions retrouvées sur les corps de centaines de victimes palestiniennes » à Gaza « correspondent aux maillons M27 qui permettent les tirs en rafale » et que ces maillons sont vendus à Israël par l’entreprise marseillaise Eurolinks.

Un appel à « la vindicte » contre l’entreprise marseillaise.

« Israël représente plus de 7% du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise ‘Eurolinks basée à’ Marseille », affirmait encore Mme Hassan dans ce premier post samedi, avant d’en publier un second où elle donnait l’adresse de l’entreprise et son numéro de téléphone.

Évoquant ces messages de Rima Hassan sur X et le signalement effectué par le préfet des Bouches-du-Rhône Pierre-Edouard Colliex, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a estimé lundi matin sur BFMTV que les posts de Mme Hassan appelaient à « la vindicte » contre l’entreprise marseillaise.

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, à l’hôtel Matignon à Paris, le 26 février 2025. (Crédit photo LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images)

Ces maillons produits par Eurolinks, des petites pièces métalliques servant à relier entre elles des balles de fusils mitrailleurs et permettant des tirs en rafale, avaient été évoqués en mars 2024 par les sites d’investigation Disclose et Marsactu, selon qui ils seraient « susceptibles d’être utilisés contre des civils dans la bande de Gaza ».

Des pièces seulement ré-exportables par Israël

Réagissant à ces informations, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, avait affirmé que ces pièces exportées par l’entreprise marseillaise pouvaient seulement être « réexportées » par Israël : selon lui, la licence permettant la vente de ces pièces « ne concern(ait) que de la réexportation vers des pays tiers » et « ne donn(ait) pas droit à l’armée israélienne d’utiliser ces composants », dans la bande de Gaza ou ailleurs.

Le ministre français des Forces armées, Sébastien Lecornu, à l’Assemblée nationale à Paris, le 12 mars 2024. (THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images)

 

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