Arthur Fils : « beaucoup de leçons à tirer » après sa défaite en quarts de finale

Par Epoch Times avec AFP
12 avril 2025 06:31 Mis à jour: 12 avril 2025 10:53

Battu vendredi en trois sets par le n°3 mondial Carlos Alcaraz en quarts de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo, le n°1 français Arthur Fils (15e) a affirmé avoir « beaucoup de leçons à tirer » de sa défaite 4-6, 7-5, 6-3.

QUESTION: Quel sentiment domine après ce match où vous avez sérieusement bousculé le n°3 mondial?

Arthur Fils: « J’ai des occasions, je ne les convertis pas. Ça tourne assez rapidement en fin de deuxième set. Je passe de 5-5, 0-40, à 7-5 en trois, quatre minutes. C’est trop rapide. J’ai mal géré ces moments-là. Après, lui, c’est un champion donc tous ces moments-là, il les gère à la perfection. Il l’a très bien fait encore aujourd’hui et moi, je dois apprendre. »

Tirez-vous malgré tout du positif de cette défaite?

« Il y a du positif. Après, je ne rentre pas sur le court pour faire de la figuration. J’ai eu tellement d’occasions de passer devant, je n’ai pas réussi à le faire. C’est vrai, il y a du positif, du négatif aussi. Il faut que j’en parle avec l’équipe pour voir sur quoi il faut bosser. Il y a beaucoup de leçons à tirer. »

Qu’est-ce qui a fait la différence dans ce match selon vous?

« Je n’y vais pas forcément (assez) à 5-5, 0-40 dans le deuxième set. Lui, il fait deux bons points à 15-40, à 30-40. Je n’ai pas grand-chose à dire. Si je veux gagner des matches contre ces joueurs-là, il faut y aller plus. Il ne faut pas attendre qu’il loupe, parce que c’est sûr et certain qu’il ne va pas louper. Au troisième set, je commence plutôt bien. Je perds un peu la concentration au service, ça me coûte le jeu à 3-2 et ça me coûte aussi le break à 4-3. »

Vous avez converti vos trois balles de break au premier set avant de manquer les sept que vous vous êtes procurées au 2e set…

(Il interrompt) « Oui, j’ai compté aussi ».

Comment expliquez-vous ce manque de réalisme dans le deuxième set?

« Les quatre premières (balles de break) sont très mal jouées de ma part. Les trois dernières sont très bien jouées de sa part. C’est sûr que je peux mieux faire à 0-0, à 2-2 aussi. »

On sent en vous une vraie haine de la défaite, est-ce une force pour vous?

« Je ne sais pas. Je suis comme un fou, ça m’énerve. C’est dur de perdre des matches comme ça, c’est agaçant, surtout quand on a des occasions. 6-2, 6-2, c’est énervant mais tu te dis que tu n’étais pas au niveau et qu’il faut retourner bosser. Là, je suis au niveau, mais ça ne passe pas parce que je perds la concentration. Et il y a des moments où il ne faut pas la perdre (…) Il va falloir mieux bosser pour gagner ces matches-là. »

Diriez-vous que Carlos Alcaraz a su exploiter son expérience pour faire basculer le match?

« C’est un immense champion, je l’ai dit avant. Ce type de match, ça tourne beaucoup en sa faveur, parce qu’il sait exactement comment les jouer, surtout sur les points importants. Il me manque un peu quelques matches à ce niveau-là. Mais ça va finir par venir. »

Propos recueillis en conférence de presse.

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